TourMaG.com - Pourquoi réveiller une association qui s’était assoupie ces dernières années et en quoi va consister la redynamisation ?
Isabelle Cordier-Archer : « Depuis cinq ou six ans, le Cered s’était un peu éclipsé alors que dans le même temps, le Ceto, l’association des tour-opérateurs s’est structurée, et est devenu l’interlocuteur privilégié des médias et du grand public lorsqu’il se passe un événement.
Le Cered se doit de fonctionner sur un modèle indentique à celui du Ceto. Après tout, le premier interlocuteur des clients c’est bien le distributeur, pas le tour-opérateur. »
T.M.com - N’est-ce pas aller contre le SNAV que de démultiplier les associations des différents métiers qui composent la chaîne industrielle du voyage ?
I C-A : « Nous n’avons pas du tout l’intention de marcher sur les plates-bandes du SNAV ou de faire sécession pour créer un syndicat des distributeurs. Le SNAV a pour vocation de rassembler tous les métiers, mais les distributeurs ont des spécificités sur lesquelles le Cered veut approfondir la réflexion.
Et ensuite, nous apporterons les fruits de cette réflexion au SNAV qui pourra élargir le débat, qu’il s’agisse de la convention collective ou d’aspects juridiques particuliers. »
T.M.com - Mais le Cered ne regroupe pas toute la distribution, pourquoi parlerait-il en son nom ?
Isabelle Cordier-Archer : « Depuis cinq ou six ans, le Cered s’était un peu éclipsé alors que dans le même temps, le Ceto, l’association des tour-opérateurs s’est structurée, et est devenu l’interlocuteur privilégié des médias et du grand public lorsqu’il se passe un événement.
Le Cered se doit de fonctionner sur un modèle indentique à celui du Ceto. Après tout, le premier interlocuteur des clients c’est bien le distributeur, pas le tour-opérateur. »
T.M.com - N’est-ce pas aller contre le SNAV que de démultiplier les associations des différents métiers qui composent la chaîne industrielle du voyage ?
I C-A : « Nous n’avons pas du tout l’intention de marcher sur les plates-bandes du SNAV ou de faire sécession pour créer un syndicat des distributeurs. Le SNAV a pour vocation de rassembler tous les métiers, mais les distributeurs ont des spécificités sur lesquelles le Cered veut approfondir la réflexion.
Et ensuite, nous apporterons les fruits de cette réflexion au SNAV qui pourra élargir le débat, qu’il s’agisse de la convention collective ou d’aspects juridiques particuliers. »
T.M.com - Mais le Cered ne regroupe pas toute la distribution, pourquoi parlerait-il en son nom ?
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Isabelle Cordier-Archer, présidente, veut faire du Cered l’interlocuteur privilégié du grand public
I C-A : « C’est vrai qu’à l’origine, l’association était destinée aux réseaux intégrés. Aujourd’hui, le cercle s’est élargi. Nous avons parmi nos membres Amex, Thomas Cook, Carlson Wagonlit, Leclerc Voyages, Fnac Voyages, Carrefour Voyages, Auchan Voyages, Tourisme Verney, Wasteels, mais aussi Afat Voyages et Last Minute et le prochain réseau à nous rejoindre sera vraisemblablement Selectour.
C’est dire que nous avons modifié les règles de façon à accueillir d’autres distributeurs. A condition qu’ils passent le barrage de l’approbation des 2/3 des membres. »
T.M.com - Quelles sont les premières pistes que vous poursuivez ?
I C-A : « D’abord, nous voulons établir un baromètre de la distribution qui sera géré par un organisme indépendant. Pour l’instant, la profession ne dispose que des statistiques du Ceto et du baromètre COE du SNAV. Nous voulons apporter notre pierre à l’édifice avec nos propres données.
Ensuite, le Cered peut servir nos adhérents à faire leur benchmarking.
Mais surtout, nous avons des problèmes en commun face aux fournisseurs. Il y a des évolutions à conséquences internationales qu’il faut surveiller comme la dérégulation des GDS.
Il y a des actions à mener face à des pratiques comme les surtaxes, la charte de qualité ou encore les prix TTC. Ensemble, nous faisons poids face aux TO. Et pourquoi pas développer une relation avec le Ceto pour trouver un terrain d’entente sur tous ces problèmes… »
T.M.com - Sur quel calendrier ?
I C-A : « Le Cered se réunit quatre fois par an. La prochaine réunion aura lieu le 6 juillet. La juriste du SNAV interviendra au cours de cette réunion pour aborder les aspects juridiques du métier de distributeur.
Nous avons dans le même temps, l’intention de mettre en place une cellule de crise avec l’aide d’un assureur qui pourra intervenir lorsque l’un de nos membres sera confronté à un incident sérieux.
Et avec le travail de Jean-Pierre Cosmes, le Cered aura une présence permanente face aux médias et au grand public. »
C’est dire que nous avons modifié les règles de façon à accueillir d’autres distributeurs. A condition qu’ils passent le barrage de l’approbation des 2/3 des membres. »
T.M.com - Quelles sont les premières pistes que vous poursuivez ?
I C-A : « D’abord, nous voulons établir un baromètre de la distribution qui sera géré par un organisme indépendant. Pour l’instant, la profession ne dispose que des statistiques du Ceto et du baromètre COE du SNAV. Nous voulons apporter notre pierre à l’édifice avec nos propres données.
Ensuite, le Cered peut servir nos adhérents à faire leur benchmarking.
Mais surtout, nous avons des problèmes en commun face aux fournisseurs. Il y a des évolutions à conséquences internationales qu’il faut surveiller comme la dérégulation des GDS.
Il y a des actions à mener face à des pratiques comme les surtaxes, la charte de qualité ou encore les prix TTC. Ensemble, nous faisons poids face aux TO. Et pourquoi pas développer une relation avec le Ceto pour trouver un terrain d’entente sur tous ces problèmes… »
T.M.com - Sur quel calendrier ?
I C-A : « Le Cered se réunit quatre fois par an. La prochaine réunion aura lieu le 6 juillet. La juriste du SNAV interviendra au cours de cette réunion pour aborder les aspects juridiques du métier de distributeur.
Nous avons dans le même temps, l’intention de mettre en place une cellule de crise avec l’aide d’un assureur qui pourra intervenir lorsque l’un de nos membres sera confronté à un incident sérieux.
Et avec le travail de Jean-Pierre Cosmes, le Cered aura une présence permanente face aux médias et au grand public. »