Le Cambodge est la 4e destination ouverte par Double Sens après le Bénin, le Burkina Faso et l'Equateur - Photo Michel Gotin
Début février 2013, Double Sens ouvre une nouvelle destination : le Cambodge. Il s'agit du 4e pays – après le Bénin, le Burkina Faso et l’Équateur - dans lequel l'agence de voyage solidaire créée en 2006 produit des séjours.
"Nous proposons à nos voyageurs de donner environ un tiers du temps de leur séjour pour intervenir sur des projets de soutien au développement local", explique Antoine Richard, co-fondateur de Double Sens.
Si les clients qui partent en Afrique de l'Ouest et en Équateur interviennent principalement sur des missions d'échange et de soutien scolaire, ceux qui se rendront au Cambodge devront plutôt exercer leurs talents manuels.
"Ils prendront part à des projets de construction pour le compte des familles qui les accueillent", précise Antoine Richard.
Elles sont une soixantaine installée sur une île au beau milieu du Mékong à s'être regroupées en association. Une organisation non gouvernementale (ONG) a identifié leurs besoins et monté un programme pour définir les actions à réaliser.
"Nous proposons à nos voyageurs de donner environ un tiers du temps de leur séjour pour intervenir sur des projets de soutien au développement local", explique Antoine Richard, co-fondateur de Double Sens.
Si les clients qui partent en Afrique de l'Ouest et en Équateur interviennent principalement sur des missions d'échange et de soutien scolaire, ceux qui se rendront au Cambodge devront plutôt exercer leurs talents manuels.
"Ils prendront part à des projets de construction pour le compte des familles qui les accueillent", précise Antoine Richard.
Elles sont une soixantaine installée sur une île au beau milieu du Mékong à s'être regroupées en association. Une organisation non gouvernementale (ONG) a identifié leurs besoins et monté un programme pour définir les actions à réaliser.
"Aucune compétence particulière requise"
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Ce qui permet au client de Double Sens de savoir, avant de partir, sur quel projet il intervient et quelles sont les missions qu'il doit accomplir d'ici la fin de son séjour.
"Nous mettons les matières premières à disposition, poursuit le co-fondateur. Pour chaque personne qui souhaite partir, nous fixons les conditions de son intervention et ce que nous attendons d'elle."
Les familles cambodgiennes du village de Koh Phdao qui accueillent les clients de l'agence bénéficient ainsi d'un des 7 projets définis. A savoir, la construction de toilettes, d'une douche, d'une cuve à eau de pluie, d'un potager, d'un poulailler ou d'une porcherie ou l'installation d'un système de biogaz.
Pour un voyage de 17 jours dont 8 sont consacrés à l'immersion et aux missions et 8 aux excursions (1 jours est compté pour l'accueil), le tarif est de 1 790 € TTC par personne. Il faut prévoir 100 € de plus en juillet ou en août.
Les travaux sont tous supervisés par un professionnel spécialiste local qui fait office de « chef de chantier ». L'intervention des voyageurs représente environ 4 heures de travail par jour.
Pour ces projets "aucune compétence particulière n'est requise", rassure Antoine Richard. En revanche, sur d'autres destinations, Double Sens recherche parfois des personnes qualifiées. Notamment dans les secteurs de la santé ou de la formation professionnelle.
Mises à part ces quelques missions, "tout le monde peut partir", assure le co-fondateur.
La contrepartie pour les clients de Double Sens est la participation à une formation avant le départ et le suivi scrupuleux des instructions des responsables des projets sur place.
"Nous mettons les matières premières à disposition, poursuit le co-fondateur. Pour chaque personne qui souhaite partir, nous fixons les conditions de son intervention et ce que nous attendons d'elle."
Les familles cambodgiennes du village de Koh Phdao qui accueillent les clients de l'agence bénéficient ainsi d'un des 7 projets définis. A savoir, la construction de toilettes, d'une douche, d'une cuve à eau de pluie, d'un potager, d'un poulailler ou d'une porcherie ou l'installation d'un système de biogaz.
Pour un voyage de 17 jours dont 8 sont consacrés à l'immersion et aux missions et 8 aux excursions (1 jours est compté pour l'accueil), le tarif est de 1 790 € TTC par personne. Il faut prévoir 100 € de plus en juillet ou en août.
Les travaux sont tous supervisés par un professionnel spécialiste local qui fait office de « chef de chantier ». L'intervention des voyageurs représente environ 4 heures de travail par jour.
Pour ces projets "aucune compétence particulière n'est requise", rassure Antoine Richard. En revanche, sur d'autres destinations, Double Sens recherche parfois des personnes qualifiées. Notamment dans les secteurs de la santé ou de la formation professionnelle.
Mises à part ces quelques missions, "tout le monde peut partir", assure le co-fondateur.
La contrepartie pour les clients de Double Sens est la participation à une formation avant le départ et le suivi scrupuleux des instructions des responsables des projets sur place.
30 % de ventes en CE pour 2013
La clientèle de l'agence se compose de voyageurs de tous âges (il faut être majeur pour participer, Ndlr). Mais il s'agit aux 2 tiers de femmes, selon Antoine Richard.
"Pendant les vacances scolaires, nous avons principalement des familles pour lesquelles nous adaptons les séjours d'un point de vue financier et logistique", ajoute-t-il.
Dans ce cas, les interventions sur les projets sont ajustées par les organisateurs afin de permettre la participation des enfants.
Outre les familles, Double Sens comptera environ 30 % de comités d'entreprise (CE) parmi ses clients en 2013. "Sinon, nous vendons principalement nos séjours en direct", ajoute Antoine Richard.
Par ailleurs, 2 acteurs majeurs du voyage d'aventures distribuent actuellement les offres du producteur en Afrique de l'Ouest. Et son fondateur explique qu'il est actuellement en discussions avec des points de vente physiques.
De quoi permettre à Double Sens de poursuivre son développement sur un rythme plutôt tranquille mais régulier. En 2012, l'entreprise a compté entre 400 et 450 participants pour un chiffre d'affaires (CA) d'environ 450 000 €.
Ce qui a permis à l'entreprise d'être rentable, se réjouit son dirigeant. "En 2012, nous avons réalisé un bénéfice compris entre 25 000 et 30 000 euros", déclare-t-il.
Et pour 2013, il pense pouvoir remplir son objectif qui prévoit un CA entre 600 000 et 700 000 euros. Il se montre d'ailleurs confiant, étant donné que les clients réservent environ 3 mois à l'avance et que les contrats avec les CE sont conclus pour l'année.
Seule ombre au tableau : la guerre au Mali qui fait craindre à Antoine Richard un prochain ralentissement de l'activité de Double Sens en Afrique l'Ouest.
Ce qui pourrait éventuellement être compensé par l'ouverture d'une nouvelle destination, "d'ici quelques mois", prédit Antoine Richard.
Pour en savoir plus sur Double Sens : Tourisme solidaire : Double Sens s'implante en Equateur et au Cambodge en 2012
"Pendant les vacances scolaires, nous avons principalement des familles pour lesquelles nous adaptons les séjours d'un point de vue financier et logistique", ajoute-t-il.
Dans ce cas, les interventions sur les projets sont ajustées par les organisateurs afin de permettre la participation des enfants.
Outre les familles, Double Sens comptera environ 30 % de comités d'entreprise (CE) parmi ses clients en 2013. "Sinon, nous vendons principalement nos séjours en direct", ajoute Antoine Richard.
Par ailleurs, 2 acteurs majeurs du voyage d'aventures distribuent actuellement les offres du producteur en Afrique de l'Ouest. Et son fondateur explique qu'il est actuellement en discussions avec des points de vente physiques.
De quoi permettre à Double Sens de poursuivre son développement sur un rythme plutôt tranquille mais régulier. En 2012, l'entreprise a compté entre 400 et 450 participants pour un chiffre d'affaires (CA) d'environ 450 000 €.
Ce qui a permis à l'entreprise d'être rentable, se réjouit son dirigeant. "En 2012, nous avons réalisé un bénéfice compris entre 25 000 et 30 000 euros", déclare-t-il.
Et pour 2013, il pense pouvoir remplir son objectif qui prévoit un CA entre 600 000 et 700 000 euros. Il se montre d'ailleurs confiant, étant donné que les clients réservent environ 3 mois à l'avance et que les contrats avec les CE sont conclus pour l'année.
Seule ombre au tableau : la guerre au Mali qui fait craindre à Antoine Richard un prochain ralentissement de l'activité de Double Sens en Afrique l'Ouest.
Ce qui pourrait éventuellement être compensé par l'ouverture d'une nouvelle destination, "d'ici quelques mois", prédit Antoine Richard.
Pour en savoir plus sur Double Sens : Tourisme solidaire : Double Sens s'implante en Equateur et au Cambodge en 2012
Immatriculé au registre des opérateurs de voyages et de séjours d'Atout France (IM035100047), Double Sens n'adhère pas à une association de tourisme responsable.
En revanche, l'entreprise fait partie de La Ruche. Il s'agit d'un espace collaboratif dans le développement durable, à Paris. Il regroupe, en un même lieu, divers acteurs du secteur.
"Cela nous permet d'échanger tous les jours avec d'autres personnes et organisations qui partagent les même valeurs que nous. Et nos clients aiment cela. Le lieu aiguise leur curiosité", explique Antoine Richard.
Pour faire partie d'une telle structure, il faut au préalable remplir un dossier et être sélectionné.
Le producteur travaille avec des agences de voyages réceptives locales partenaires sauf au Bénin où il a créé son propre réceptif qui lui appartient à 100 %.
En revanche, l'entreprise fait partie de La Ruche. Il s'agit d'un espace collaboratif dans le développement durable, à Paris. Il regroupe, en un même lieu, divers acteurs du secteur.
"Cela nous permet d'échanger tous les jours avec d'autres personnes et organisations qui partagent les même valeurs que nous. Et nos clients aiment cela. Le lieu aiguise leur curiosité", explique Antoine Richard.
Pour faire partie d'une telle structure, il faut au préalable remplir un dossier et être sélectionné.
Le producteur travaille avec des agences de voyages réceptives locales partenaires sauf au Bénin où il a créé son propre réceptif qui lui appartient à 100 %.