La navette easybus entre l'aéroport de Genève et la station de Chamonix a été lancée en décembre 2014. DR-easybus.
Bonne nouvelle pour les 63 millions de passagers qui doivent quotidiennement choisir entre la galère du RER B ou les embouteillages de l’autoroute A1 afin de rejoindre l'aéroport Charles de Gaulle.
A partir du 15 mai 2015, l'entreprise Easybus met en place un service de navettes au tarif imbattable de deux euros.
Ses mini-bus de 16 places partiront depuis le Palais-Royal, à coté du musée du Louvre, et feront 80 allers-retours quotidiens.
Environ 26 000 sièges sont en vente depuis le 31 mars dernier sur le site internet au prix de deux euros.
"Il s’agit d’un tarif d’appel qui sera plus élevé quand vous réserverez à la dernière minute.
Mais nous resterons quoi qu’il arrive moins cher que tous les autres transports qui existent aujourd’hui", promet Andrew Martin, le directeur de Chamexpress, l’entreprise en charge de l’exploitation des bus en France.
A partir du 15 mai 2015, l'entreprise Easybus met en place un service de navettes au tarif imbattable de deux euros.
Ses mini-bus de 16 places partiront depuis le Palais-Royal, à coté du musée du Louvre, et feront 80 allers-retours quotidiens.
Environ 26 000 sièges sont en vente depuis le 31 mars dernier sur le site internet au prix de deux euros.
"Il s’agit d’un tarif d’appel qui sera plus élevé quand vous réserverez à la dernière minute.
Mais nous resterons quoi qu’il arrive moins cher que tous les autres transports qui existent aujourd’hui", promet Andrew Martin, le directeur de Chamexpress, l’entreprise en charge de l’exploitation des bus en France.
Une filiale de la société mère d'Easyjet
Easybus est une filiale d’un groupe qui possède également la compagnie low-cost easyJet.
La société a été créée en 2004 en Angleterre pour desservir les aéroports de Luton, Stansted et Gatwick. Elle a transporté en 2014 près de 8 millions de passagers.
L’entreprise a franchi la Manche en décembre dernier, avec un service de navettes entre l’aéroport de Genève et la station de ski de Chamonix, qui a séduit 25 000 clients.
Si elle s’attaque aujourd’hui au marché parisien, c’est parce que l’offre de transports entre le centre ville et l’aéroport est très onéreuse.
Mis à part les interminables lignes 350 et 351 de la RATP, les passagers doivent débourser au minimum 10 euros pour relier CDG, soit le prix du RER qui a l’avantage d’être le plus rapide : 30 minutes depuis la gare du Nord (exception faite des grèves, des incidents de voyageurs, des pannes de matériels et autres colis suspects relayés sur son compte Twitter ).
La société a été créée en 2004 en Angleterre pour desservir les aéroports de Luton, Stansted et Gatwick. Elle a transporté en 2014 près de 8 millions de passagers.
L’entreprise a franchi la Manche en décembre dernier, avec un service de navettes entre l’aéroport de Genève et la station de ski de Chamonix, qui a séduit 25 000 clients.
Si elle s’attaque aujourd’hui au marché parisien, c’est parce que l’offre de transports entre le centre ville et l’aéroport est très onéreuse.
Mis à part les interminables lignes 350 et 351 de la RATP, les passagers doivent débourser au minimum 10 euros pour relier CDG, soit le prix du RER qui a l’avantage d’être le plus rapide : 30 minutes depuis la gare du Nord (exception faite des grèves, des incidents de voyageurs, des pannes de matériels et autres colis suspects relayés sur son compte Twitter ).
Un grand concurrent pour les bus d'Air France
Easybus va surtout concurrencer le Roissybus (11 euros au départ d’Opéra) ainsi que les cars Air France.
Ces derniers sont gérés depuis 2008 par la société Aérolis, une filiale commune entre Keolis et Air France.
Beaucoup plus onéreux, ils ne vous permettent pas d'embarquer à moins de 17 euros l’aller-simple (29 euros avec le retour).
Mais ils ont toutefois l’avantage de passer dans plusieurs quartiers de Paris : la Porte Maillot, les Invalides, la gare Montparnasse et la gare de Lyon.
Andrew Martin est donc assez optimiste sur les chances de succès d’easybus.
Même s’il refuse d'en dévoiler plus sur la stratégie de l'entreprise, il est fort probable qu'il lancera également un service à destination de l'aéroport d'Orly, et pourquoi pas de Beauvais.
Ces derniers sont gérés depuis 2008 par la société Aérolis, une filiale commune entre Keolis et Air France.
Beaucoup plus onéreux, ils ne vous permettent pas d'embarquer à moins de 17 euros l’aller-simple (29 euros avec le retour).
Mais ils ont toutefois l’avantage de passer dans plusieurs quartiers de Paris : la Porte Maillot, les Invalides, la gare Montparnasse et la gare de Lyon.
Andrew Martin est donc assez optimiste sur les chances de succès d’easybus.
Même s’il refuse d'en dévoiler plus sur la stratégie de l'entreprise, il est fort probable qu'il lancera également un service à destination de l'aéroport d'Orly, et pourquoi pas de Beauvais.