TourMaG.com - Combien de passagers français enregistrez-vous chaque année et quelle est l'évolution actuelle ?
Cédric Rivoire-Perrochat : "Nous avons fini 2010 à quasiment 3 200 passagers, avec une évolution en cours difficile a déterminer car beaucoup de séjours ne sont pas encore détermines..."
TM.com - Avez-vous souffert de la crise ?
C. R-P. :"On n'a pas vraiment souffert de la crise mais il y a eu un attentisme de la part de la clientèle par rapport à la situation actuelle. Les réservations se poursuivent actuellement mais à une rythme moins soutenu que l'année dernière"
TM.com - Quel est votre chiffre d'affaires et combien de collaborateurs comptez-vous ?
C. R-P. :"Nous avons réalisé environ 3 millions d'euros de volume d'affaires. Nous sommes 5 permanents au bureau et 3 commerciaux sur le terrain."
TM.com - Quel type de croisières et combien de bateaux proposez-vous sur le marché français ?
C. R-P. :"Nous commercialisons 66 navires sur le marché français, répartis sur 4 armements, tous américains. Nous avons deux catégories contemporaines qui sont Carnival et NCL, avec une partie Premium et CourtYard pour NCL. Nous vendons aussi Holland America et Princess Cruises."
TM.com - Comment se répartissent vos ventes ?
C. R-P. :" Dans nos ventes en tête de ligne, NCL représente la plus grande partie suivie de Carnival et Princess, dont nous avons repris la représentation en début d'année.
Holland America que nous représentons depuis fin 2009 enregistrait 70 passagers pour cette période. En 2010, nous avons vendu 490 passagers et serons encore en progression cette année."
TM.com - Les Français sont souvent réfractaires aux compagnies américaines pour des questions de langue, de produit mais aussi de culture. Comment vous y prenez-vous pour franchir cet obstacle ?
C. R-P. :"On a deux réponses à ce type de problématique : d'abord la partie croisière internationale, avec des hôtesses francophones à bord, des menus et des journaux de bord en langue française.
Cédric Rivoire-Perrochat : "Nous avons fini 2010 à quasiment 3 200 passagers, avec une évolution en cours difficile a déterminer car beaucoup de séjours ne sont pas encore détermines..."
TM.com - Avez-vous souffert de la crise ?
C. R-P. :"On n'a pas vraiment souffert de la crise mais il y a eu un attentisme de la part de la clientèle par rapport à la situation actuelle. Les réservations se poursuivent actuellement mais à une rythme moins soutenu que l'année dernière"
TM.com - Quel est votre chiffre d'affaires et combien de collaborateurs comptez-vous ?
C. R-P. :"Nous avons réalisé environ 3 millions d'euros de volume d'affaires. Nous sommes 5 permanents au bureau et 3 commerciaux sur le terrain."
TM.com - Quel type de croisières et combien de bateaux proposez-vous sur le marché français ?
C. R-P. :"Nous commercialisons 66 navires sur le marché français, répartis sur 4 armements, tous américains. Nous avons deux catégories contemporaines qui sont Carnival et NCL, avec une partie Premium et CourtYard pour NCL. Nous vendons aussi Holland America et Princess Cruises."
TM.com - Comment se répartissent vos ventes ?
C. R-P. :" Dans nos ventes en tête de ligne, NCL représente la plus grande partie suivie de Carnival et Princess, dont nous avons repris la représentation en début d'année.
Holland America que nous représentons depuis fin 2009 enregistrait 70 passagers pour cette période. En 2010, nous avons vendu 490 passagers et serons encore en progression cette année."
TM.com - Les Français sont souvent réfractaires aux compagnies américaines pour des questions de langue, de produit mais aussi de culture. Comment vous y prenez-vous pour franchir cet obstacle ?
C. R-P. :"On a deux réponses à ce type de problématique : d'abord la partie croisière internationale, avec des hôtesses francophones à bord, des menus et des journaux de bord en langue française.
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Ensuite, nous avons un concept maison qui se divise en deux grandes parties. Les Ambassadeurs Echos du Large et les Croisières Ambassadeur.
La première catégorie comprend les Ambassadeurs (un par bateau) joignables 24h/24 et présents sur le Norwegian Epic dès cet été 2011, et ensuite sur le Jade.
Ils auront en charge nos clients, exclusivement, (supplément ) avec une mission d'assistance à l'embarquement et au débarquement, des renseignements aux escales et des informations sur les excursions et tout ce qui concerne la vie à bord.
Ensuite nous avons les Croisières Ambassadeur qui, elles, sont des croisières organisées sur des longs courriers (Alaska, Panama, Amérique du sud...). On ouvre d'ailleurs l'Asie du sud est asiatique et la Polynésie en janvier 2013."
TM.com - Quels sont les "plus" de ce type de produit ?
C. R-P. :"Il s'agit de produit en ''tout inclus'' avec conférencier-accompagnateur en Paris-Paris, avec toutes les excursions en français incluses, de même que les pourboires et les prestations aériennes et terrestres en avant ou après la croisière, selon la destination.
Nous touchons là une clientèle à plus fort pouvoir d'achat avec un prix moyen qui tourne entre 4 800 à 5 000 euros pour 3 semaines."
TM.com - Le marché français de la croisière est en train de décoller. Comment voyez-vous cette progression et quelles sont les projections en nombre de croisiéristes d'ici 2015 ?
C. R-P. :"En 7 ans le marché français a augmenté de 80%, soit un doublement en 10 ans. Une projection d'ici 2015 table sur 800 000 pax. La France est l'un des principaux marchés source pour les année à venir."
TM.com - L'année prochaine, vous serez positionné avec le Norwegian Epic sur le marché français au départ de Marseille. Combien d'escales proposerez-vous et sur combien de passagers tablez-vous ?
C. R-P. :"Nous aurons 26 escales l'année prochaine à partir du 26 avril jusqu'à la mi octobre. Ce sont des croisières 8 jours 7 nuits en Méditerranée occidentale avec Barcelone en point d'entrée, Palma de Majorque, Naples, Civittavecchia, Livourne, Villefranche sur mer (Nice), Marseille et Barcelone.
En ce qui concerne les prévisions, elles dépendront de la décision de la compagnie d'autoriser ou non les embarquements et débarquements à Marseille. Si cela est possible, nous prévoyons quelque chose comme 3000 pax sur l'Epic."
TM.com - Pourquoi ne pas proposer des croisières en tête de ligne au départ de Marseille ce qui vous prive d'une clientèle potentielle ?
C. R-P. :"Le problème majeur consiste dans le fait que Marseille n'a pas de liaison directe aérienne avec les USA qui représentent quand même 45% de clientèle sur les croisières en Méditerranée. Les anglais, allemands, italiens et espagnols sont hiérarchiquement les hauts clientèles.
On a deux autres navires en Europe (Jade et Sun) placés, respectivement, en Méditerranée et à Venise et Copenhague. En 2012, on gagnera un navire supplémentaire (Norwegian Spirit) qui restera lui aussi en Europe toute l'année a partir d'avril 2012."
TM.com - Etes-vous référencé par des réseaux et combien d'agences de voyages vous vendent aujourd'hui ?
C. R-P. :" On a des accords avec des réseaux régionaux mais pas de référencement national sachant néanmoins que tous les réseaux nous revendent. Les agences représentent aujourd'hui 100% de nos ventes".
TM.com - Un de vos confrères qui a très bien travaillé sur le marché français est sur le point d'être absorbé par sa maison-mère. Cela ne risque-t-il pas de se produire pour vous également ?
C. R-P. :" Je ne le crains pas parce que nous n'avons pas mis tous les œufs dans le même panier, d'une part, et parce que l'on a des stratégies différentes en fonction des marques représentées d'autre part. En tout cas, ce n'est pas d'actualité aujourd'hui..."
TM.com - Toutes les compagnies américaines s'intéressent de près au marché français qui recèle un potentiel important. Cela s'ajoute aux capacités supplémentaires des croisiéristes généralistes comme MSC et Costa et aussi des armateurs qui se positionnent sur des niches.Y aura-t-il de la place pour tout le monde ?
C. R-P. :" Oui, car à chaque marque correspond un type de clientèle donc une attente, donc un produit. On a une offre globale riche et complète qui correspondant aux différentes segments du marché."
TM.com - Quel est le "plus" concurrentiel des bateaux de NCL sur le marché français par rapport à ses concurrents français mais aussi américains ?
C. R-P. :"Nous avons le Norvegian Epic qui est la synthèse et l'aboutissement imité mais jamais égalé avec son concept Freestyle qui signifie : Venez comme vous êtes.
C'est un bateau qui n'a pas d'équivalent actuellement sur le marché y compris par rapport aux derniers bateaux de la concurrence..."
TM.com - Quel est le prix moyen d'une croisière en Méditerranée, sachant que des agences craignent, avec les options, de voir la facture augmenter substantiellement ?
C. R-P. :"Le prix moyen se situe à partir de 649 euros pour une semaine en cabine intérieure en basse saison sur l'Epic.
Les suppléments ? Bien entendu, il y en a, mais cela ne pose pas de problème à partir du moment ou des gens formés savent répondre exactement sur le produit. Il faut savoir que sur les bateaux américains (européens aussi) la première source de revenus ce sont les casinos et les jeux.
Autrement dit, il n'y a pas d'options obligatoires et on peut aisément, malgré les sollicitations s'en tenir à son budget initial. Notre crédo consiste à dire que chacun est libre de consommer comme il l'entend..."
LIRE AUSSI : Marseille : escale inaugurale du Norwegian Epic dernier né de NCL
La première catégorie comprend les Ambassadeurs (un par bateau) joignables 24h/24 et présents sur le Norwegian Epic dès cet été 2011, et ensuite sur le Jade.
Ils auront en charge nos clients, exclusivement, (supplément ) avec une mission d'assistance à l'embarquement et au débarquement, des renseignements aux escales et des informations sur les excursions et tout ce qui concerne la vie à bord.
Ensuite nous avons les Croisières Ambassadeur qui, elles, sont des croisières organisées sur des longs courriers (Alaska, Panama, Amérique du sud...). On ouvre d'ailleurs l'Asie du sud est asiatique et la Polynésie en janvier 2013."
TM.com - Quels sont les "plus" de ce type de produit ?
C. R-P. :"Il s'agit de produit en ''tout inclus'' avec conférencier-accompagnateur en Paris-Paris, avec toutes les excursions en français incluses, de même que les pourboires et les prestations aériennes et terrestres en avant ou après la croisière, selon la destination.
Nous touchons là une clientèle à plus fort pouvoir d'achat avec un prix moyen qui tourne entre 4 800 à 5 000 euros pour 3 semaines."
TM.com - Le marché français de la croisière est en train de décoller. Comment voyez-vous cette progression et quelles sont les projections en nombre de croisiéristes d'ici 2015 ?
C. R-P. :"En 7 ans le marché français a augmenté de 80%, soit un doublement en 10 ans. Une projection d'ici 2015 table sur 800 000 pax. La France est l'un des principaux marchés source pour les année à venir."
TM.com - L'année prochaine, vous serez positionné avec le Norwegian Epic sur le marché français au départ de Marseille. Combien d'escales proposerez-vous et sur combien de passagers tablez-vous ?
C. R-P. :"Nous aurons 26 escales l'année prochaine à partir du 26 avril jusqu'à la mi octobre. Ce sont des croisières 8 jours 7 nuits en Méditerranée occidentale avec Barcelone en point d'entrée, Palma de Majorque, Naples, Civittavecchia, Livourne, Villefranche sur mer (Nice), Marseille et Barcelone.
En ce qui concerne les prévisions, elles dépendront de la décision de la compagnie d'autoriser ou non les embarquements et débarquements à Marseille. Si cela est possible, nous prévoyons quelque chose comme 3000 pax sur l'Epic."
TM.com - Pourquoi ne pas proposer des croisières en tête de ligne au départ de Marseille ce qui vous prive d'une clientèle potentielle ?
C. R-P. :"Le problème majeur consiste dans le fait que Marseille n'a pas de liaison directe aérienne avec les USA qui représentent quand même 45% de clientèle sur les croisières en Méditerranée. Les anglais, allemands, italiens et espagnols sont hiérarchiquement les hauts clientèles.
On a deux autres navires en Europe (Jade et Sun) placés, respectivement, en Méditerranée et à Venise et Copenhague. En 2012, on gagnera un navire supplémentaire (Norwegian Spirit) qui restera lui aussi en Europe toute l'année a partir d'avril 2012."
TM.com - Etes-vous référencé par des réseaux et combien d'agences de voyages vous vendent aujourd'hui ?
C. R-P. :" On a des accords avec des réseaux régionaux mais pas de référencement national sachant néanmoins que tous les réseaux nous revendent. Les agences représentent aujourd'hui 100% de nos ventes".
TM.com - Un de vos confrères qui a très bien travaillé sur le marché français est sur le point d'être absorbé par sa maison-mère. Cela ne risque-t-il pas de se produire pour vous également ?
C. R-P. :" Je ne le crains pas parce que nous n'avons pas mis tous les œufs dans le même panier, d'une part, et parce que l'on a des stratégies différentes en fonction des marques représentées d'autre part. En tout cas, ce n'est pas d'actualité aujourd'hui..."
TM.com - Toutes les compagnies américaines s'intéressent de près au marché français qui recèle un potentiel important. Cela s'ajoute aux capacités supplémentaires des croisiéristes généralistes comme MSC et Costa et aussi des armateurs qui se positionnent sur des niches.Y aura-t-il de la place pour tout le monde ?
C. R-P. :" Oui, car à chaque marque correspond un type de clientèle donc une attente, donc un produit. On a une offre globale riche et complète qui correspondant aux différentes segments du marché."
TM.com - Quel est le "plus" concurrentiel des bateaux de NCL sur le marché français par rapport à ses concurrents français mais aussi américains ?
C. R-P. :"Nous avons le Norvegian Epic qui est la synthèse et l'aboutissement imité mais jamais égalé avec son concept Freestyle qui signifie : Venez comme vous êtes.
C'est un bateau qui n'a pas d'équivalent actuellement sur le marché y compris par rapport aux derniers bateaux de la concurrence..."
TM.com - Quel est le prix moyen d'une croisière en Méditerranée, sachant que des agences craignent, avec les options, de voir la facture augmenter substantiellement ?
C. R-P. :"Le prix moyen se situe à partir de 649 euros pour une semaine en cabine intérieure en basse saison sur l'Epic.
Les suppléments ? Bien entendu, il y en a, mais cela ne pose pas de problème à partir du moment ou des gens formés savent répondre exactement sur le produit. Il faut savoir que sur les bateaux américains (européens aussi) la première source de revenus ce sont les casinos et les jeux.
Autrement dit, il n'y a pas d'options obligatoires et on peut aisément, malgré les sollicitations s'en tenir à son budget initial. Notre crédo consiste à dire que chacun est libre de consommer comme il l'entend..."
LIRE AUSSI : Marseille : escale inaugurale du Norwegian Epic dernier né de NCL
Cédric Rivoire-Perrochat, possède une solide expérience de la croisière avec des début chez Remy Arca Marketing dans les années 90, avant d'être débauché apr Celebrity Cruises en 1997.
Suite au rachat de ce dernier il a rejoit NCL qui venait de racheter son agents général croisières La Planète Mer.
Deux ans après fermeture du bureau France, il redevient RCCL, puis RCI jusqu'en janvier 2005 avec de créer Echos du Large la même année.
Suite au rachat de ce dernier il a rejoit NCL qui venait de racheter son agents général croisières La Planète Mer.
Deux ans après fermeture du bureau France, il redevient RCCL, puis RCI jusqu'en janvier 2005 avec de créer Echos du Large la même année.