La préservation des rivières et cours d'eau est l'une des priorités pour le PNR des Baronnies Provençales - Crédit : ypovagency
Si l’on en croit la Fédération des Parcs Nationaux Régionaux (PNR), leur mission est « d’asseoir un développement économique et social du territoire, tout en préservant et en valorisant le patrimoine naturel, culturel et paysager ».
Ils n’ont pas de pouvoir coercitif, mais leur rôle est de proposer des solutions concrètes de sensibilisation et de valorisation du patrimoine culturel et naturel d’un territoire. En cela, ils s’intéressent particulièrement aux enjeux touristiques.
Ils sont des acteurs majeurs pour un tourisme mieux encadré.
Ils n’ont pas de pouvoir coercitif, mais leur rôle est de proposer des solutions concrètes de sensibilisation et de valorisation du patrimoine culturel et naturel d’un territoire. En cela, ils s’intéressent particulièrement aux enjeux touristiques.
Ils sont des acteurs majeurs pour un tourisme mieux encadré.
De plus en plus, la sécheresse se fait ressentir et particulièrement cette année. Dans la Région PACA, la Drôme provençale est la plus touchée, puisque au 1er mai, le niveau des nappes phréatiques dans la région était jugé très bas et en baisse.
Lire aussi : Sécheresse : La Région PACA en première ligne
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Le Parc National Régional des Baronnies provençales
À cheval entre la Drôme et les Hautes-Alpes, le PNR des Baronnies provençales est relativement jeune, ce qui peut être un avantage. C’est du moins l’analyse de Violaine Gudin, Chargé de mission communication : « Nous ne sommes pas très connus, ce qui nous permet d’éviter la sur fréquentation. On peut prendre les devants et mettre en place des choses en amont ».
À commencer par un travail de fond autour de la préservation des ressources en eau. En partenariat avec des associations, des impluviums et des bassins de stockage sont mis en place pour éviter les évaporations d’eau.
La prévention sécheresse, c’est aussi la sensibilisation autour des feux de forêt, avec des réunions publiques d’information.
Et de fait, la question de l’eau est importante à la fois pour les élus et les habitants. Pour Violaine Gudin, « ils sont très fiers de leur territoire, qui est un espace naturel exceptionnel, avec une biodiversité remarquable et reconnue. Les habitants sont des relais d’information précieux sur la sur fréquentation, les mauvais gestes et le manque d’eau ».
À commencer par un travail de fond autour de la préservation des ressources en eau. En partenariat avec des associations, des impluviums et des bassins de stockage sont mis en place pour éviter les évaporations d’eau.
La prévention sécheresse, c’est aussi la sensibilisation autour des feux de forêt, avec des réunions publiques d’information.
Et de fait, la question de l’eau est importante à la fois pour les élus et les habitants. Pour Violaine Gudin, « ils sont très fiers de leur territoire, qui est un espace naturel exceptionnel, avec une biodiversité remarquable et reconnue. Les habitants sont des relais d’information précieux sur la sur fréquentation, les mauvais gestes et le manque d’eau ».
Sensibiliser les pros via Valeurs Parc
« Le défi du partage de la ressource en eau, déjà rare sur le territoire, se pose sous de multiples aspects dans les Baronnies provençales » explique Agathe Cazé, Chargée de mission écotourisme pour le parc, jugeant la question de l’eau « de plus en plus problématique sur le territoire ».
Pour sensibiliser, le Parc a mis en place différents dispositifs.
Si les habitants sont des relais d’information, les professionnels sont des relais de communication et de sensibilisation. « Nous accompagnons un réseau d’hébergeurs et restaurateurs qui s’engage à réduire leur impact pour obtenir la marque Valeurs Parc ».
Un audit balaie différents sujets dont la question de la consommation d’eau (quelles installations sur les robinets ou chasses d’eau, disposent-ils de récupérateurs d’eau de pluie, méthodes d’arrosage...)
Dans un deuxième temps, le PNR des Baronnies provençales et le réseau Interparc de la Région proposent différentes formations, tournées autour des enjeux de réchauffement climatique.
Le but : trouver quelles solutions mettre en place pour réduire la consommation en eau et son impact sur la biodiversité notamment.
Pour sensibiliser, le Parc a mis en place différents dispositifs.
Si les habitants sont des relais d’information, les professionnels sont des relais de communication et de sensibilisation. « Nous accompagnons un réseau d’hébergeurs et restaurateurs qui s’engage à réduire leur impact pour obtenir la marque Valeurs Parc ».
Un audit balaie différents sujets dont la question de la consommation d’eau (quelles installations sur les robinets ou chasses d’eau, disposent-ils de récupérateurs d’eau de pluie, méthodes d’arrosage...)
Dans un deuxième temps, le PNR des Baronnies provençales et le réseau Interparc de la Région proposent différentes formations, tournées autour des enjeux de réchauffement climatique.
Le but : trouver quelles solutions mettre en place pour réduire la consommation en eau et son impact sur la biodiversité notamment.
Sensibiliser les touristes grâce aux écoguides
La présence des éco-guides permet de réduire l'impact des touristes sur les cours d'eau - crédit @ypovagency
« Fréquentation de ces spots de baignade en hausse, dégradation d'habitats naturels, mauvais comportements (déchets, feux, incivilités, barrages...), insécurité et des cours d'eau de plus en plus secs... » La problématique est large, commente Agathe Cazé.
Pour y répondre, le PNR a fait appel à des éco-guides. Après une première année testée et approuvée sur le territoire, le parc a développé leur présence, en informant et expliquant leur rôle aux acteurs du tourisme du territoire afin qu’eux-mêmes en informent leur clientèle.
Leur rôle est d’abord de faire une analyse de la fréquentation, mais pas seulement, comme le développe Agathe Cazé : « La brigade d'éco-guides est aussi là pour sensibiliser. Durant toute la saison estivales, ils sont sur des lieux de baignade en rivière en forte fréquentation pour sensibiliser le public ».
« Ils sont là pour engager une conversation et dialoguer. Il n’y a aucune approche réglementaire, ils ne sont pas assermentés : ils sont là pour informer et engager une prise de conscience » ajoute Violaine Gudin.
Et de donner un exemple : « C’est très tentant l’été de se faire un bassin dans la rivière en créant un barrage avec des petits cailloux. Le problème, c’est que ça empêche la circulation des poissons dans le cours d’eau, ça réduit le taux d’oxygène, ça trouble les eaux… Les touristes n’en ont pas conscience, ils veulent juste se rafraîchir, mais l’impact est énorme ! »
Sur le terrain de juin à septembre, les écoguides ont pour mission d’expliquer aux visiteurs que ces actions anodines perturbent tout un écosystème.
Pour y répondre, le PNR a fait appel à des éco-guides. Après une première année testée et approuvée sur le territoire, le parc a développé leur présence, en informant et expliquant leur rôle aux acteurs du tourisme du territoire afin qu’eux-mêmes en informent leur clientèle.
Leur rôle est d’abord de faire une analyse de la fréquentation, mais pas seulement, comme le développe Agathe Cazé : « La brigade d'éco-guides est aussi là pour sensibiliser. Durant toute la saison estivales, ils sont sur des lieux de baignade en rivière en forte fréquentation pour sensibiliser le public ».
« Ils sont là pour engager une conversation et dialoguer. Il n’y a aucune approche réglementaire, ils ne sont pas assermentés : ils sont là pour informer et engager une prise de conscience » ajoute Violaine Gudin.
Et de donner un exemple : « C’est très tentant l’été de se faire un bassin dans la rivière en créant un barrage avec des petits cailloux. Le problème, c’est que ça empêche la circulation des poissons dans le cours d’eau, ça réduit le taux d’oxygène, ça trouble les eaux… Les touristes n’en ont pas conscience, ils veulent juste se rafraîchir, mais l’impact est énorme ! »
Sur le terrain de juin à septembre, les écoguides ont pour mission d’expliquer aux visiteurs que ces actions anodines perturbent tout un écosystème.
Proposer des alternatives
À côté des éco-guides, le PNR publie des supports de communication, sous forme de jeux pour les enfants, des plaquettes pour adopter les bonnes pratiques, des livrets sur les rivières, la découverte et le respect des environnements naturels…
Mais au-delà de l’information, les Baronnies provençales souhaitent développer des axes de redirection des flux touristiques. Le message est simple : n’allez pas dans la rivière. Pour permettre aux touristes de se rafraîchir, le PNRoriente les visiteurs vers des plans d'eau et des zones de baignade aménagées et surveillées.
Contrairement à d’autres parcs qui sont construits autour d’un cours d’eau et attirent essentiellement pour celui-ci, les Baronnies travaillent avec les offices du tourisme à ne pas promouvoir le PNR comme un territoire d’eau.
Mais au-delà de l’information, les Baronnies provençales souhaitent développer des axes de redirection des flux touristiques. Le message est simple : n’allez pas dans la rivière. Pour permettre aux touristes de se rafraîchir, le PNRoriente les visiteurs vers des plans d'eau et des zones de baignade aménagées et surveillées.
Contrairement à d’autres parcs qui sont construits autour d’un cours d’eau et attirent essentiellement pour celui-ci, les Baronnies travaillent avec les offices du tourisme à ne pas promouvoir le PNR comme un territoire d’eau.
La question de la ressource en eau est de plus en plus prégnante
Il propose de rediriger les flux touristiques vers d’autres propositions touristiques. « Avec les offices de tourisme, certaines communes et communautés de communes, nous mettons l'accent sur d’autres produits touristiques, indique Agathe Cazé.
Le ciel des Baronnies provençales est réputé pour sa qualité : c'est le moment de promouvoir la découverte de la nuit ! D'autant plus que nous travaillons à la labellisation "Réserve internationale de ciel étoilé" ».
Pour le Parc Naturel Régional des Baronnies provençales, la question de la ressource en eau est de plus en plus prégnante.
Une Convention Industrielle de Formation par la Recherche (CIFRE) prévoit une thèse sur « la gestion de la ressource en eau et développement local en espace rural de faibles densités ». Elle aura pour sujet principal l’application à la fréquentation touristique et à l'agriculture dans les Baronnies provençales.
Le ciel des Baronnies provençales est réputé pour sa qualité : c'est le moment de promouvoir la découverte de la nuit ! D'autant plus que nous travaillons à la labellisation "Réserve internationale de ciel étoilé" ».
Pour le Parc Naturel Régional des Baronnies provençales, la question de la ressource en eau est de plus en plus prégnante.
Une Convention Industrielle de Formation par la Recherche (CIFRE) prévoit une thèse sur « la gestion de la ressource en eau et développement local en espace rural de faibles densités ». Elle aura pour sujet principal l’application à la fréquentation touristique et à l'agriculture dans les Baronnies provençales.
Les Césars du Voyage Responsable
Rappelons que TourMaG et le Petit Futé organisent "Les Césars du Voyage Responsable".
Forts d’une audience mensuelle de plusieurs millions d’internautes, les deux titres assureront la promotion BtoBtoC des projets candidats.
Cet événement débutera en septembre 2022 avec la phase des votes qui durera jusqu'en février 2023.
La cérémonie des Césars du Voyage Responsable, quant à elle, aura lieu en mars 2023.
Si vous souhaitez candidater, prenez rendez-vous ci-dessous avec Fabien da Luz, DG associé de TourMaG.com.
A lire aussi : Césars du Voyage Responsable : “Il y a une urgence à agir dans notre métier…”
Forts d’une audience mensuelle de plusieurs millions d’internautes, les deux titres assureront la promotion BtoBtoC des projets candidats.
Cet événement débutera en septembre 2022 avec la phase des votes qui durera jusqu'en février 2023.
La cérémonie des Césars du Voyage Responsable, quant à elle, aura lieu en mars 2023.
Si vous souhaitez candidater, prenez rendez-vous ci-dessous avec Fabien da Luz, DG associé de TourMaG.com.
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