C’est un petit bijou hyper luxueux, une adresse encore confidentielle qui vient d’ouvrir à Edimbourg en Ecosse, au 100, Princess street dont il porte le nom.
Trente chambres, pas plus, à partir de 465 livres pour les plus intimes, mais aussi des suites beaucoup plus spacieuses et aussi beaucoup plus chères.
Une adresse idéale pour une clientèle à fort pouvoir d’achat qui veut s’offrir un séjour dépaysant et terriblement scottish dans la capitale de l’Ecosse, Édimbourg.
Trente chambres, pas plus, à partir de 465 livres pour les plus intimes, mais aussi des suites beaucoup plus spacieuses et aussi beaucoup plus chères.
Une adresse idéale pour une clientèle à fort pouvoir d’achat qui veut s’offrir un séjour dépaysant et terriblement scottish dans la capitale de l’Ecosse, Édimbourg.
Une demeure historique
Justement la belle demeure sise au 100, Princess Street, s’inscrit dans une longue histoire. Au début du XIXe, elle a d’abord été la résidence de Lady Rosemary Clerck, la veuve d’un politicien, juriste, juge, également compositeur et vice-président de la société de philosophie d’Edimbourg.
Au milieu du XIXe siècle lorsque la capitale écossaise a été complètement chamboulée par les transformations de « l’ère victorienne », Princess Street s’est retrouvée au cœur de la ville moderne alors en pleine expansion.
A cette époque, Princess Street est même devenue la rue la plus recherchée et la plus chère de tout le Royaume Uni, exception faite de Londres bien sûr !!! Cette artère alors devenue très à la mode a donc vu s’installer plusieurs hôtels haut de gamme.
C’est ainsi qu’un hôtelier français, Calixte Dejay a racheté le 100, Princess Street pour en faire un hôtel auquel il a donné son nom.
Non seulement cet établissement offrait les plus belles vues sur la ville médiévale et son château, mais sa cuisine était réputée ! Un billard, un fumoir et l’accès direct aux jardins de Princess Street (ils se trouvent juste en contrebas de la rue et sur la colline en face au pied de la ville médiévale) achevaient alors de rendre cette adresse terriblement attractive.
Au milieu du XIXe siècle lorsque la capitale écossaise a été complètement chamboulée par les transformations de « l’ère victorienne », Princess Street s’est retrouvée au cœur de la ville moderne alors en pleine expansion.
A cette époque, Princess Street est même devenue la rue la plus recherchée et la plus chère de tout le Royaume Uni, exception faite de Londres bien sûr !!! Cette artère alors devenue très à la mode a donc vu s’installer plusieurs hôtels haut de gamme.
C’est ainsi qu’un hôtelier français, Calixte Dejay a racheté le 100, Princess Street pour en faire un hôtel auquel il a donné son nom.
Non seulement cet établissement offrait les plus belles vues sur la ville médiévale et son château, mais sa cuisine était réputée ! Un billard, un fumoir et l’accès direct aux jardins de Princess Street (ils se trouvent juste en contrebas de la rue et sur la colline en face au pied de la ville médiévale) achevaient alors de rendre cette adresse terriblement attractive.
Un club très sélect pour le Commonwealth
Sur les murs de la montée d’escaliers, des peintures en hommage aux régions où se sont illustrées des explorateurs écossais (@PB)
Après la mort de Calixte Dejay, cette adresse historique a changé plusieurs fois de main. Chemin faisant, les quatre étages d’origine ont été complétés par trois étages supplémentaires. Et l’ensemble a été rénové à la faveur d’un nouveau propriétaire.
Puis en 1929, la Ligue royale d’outre-mer a racheté l’établissement et l’a transformé en Club sélect, destiné à accueillir les hôtes de haut rang des pays du Commonwealth.
Finalement, en 2019, le 100 Princess Street a encore une fois changé de main. Il a été racheté par le groupe hôtelier Red Carnation créé par la famille sud-africaine Tollman.
LIRE AUSSI : Croisières fluviales : les ambitions d’Uniworld sur le marché français
Ce groupe hôtelier possède désormais 17 propriétés de rêve dans le monde, en Afrique du Sud et au Botswana mais aussi au Royaume uni.
Parmi celles-ci, le très célèbre Ashford Castel qui, installé non loin de Galway, en Irlande, a été présenté en 2017 comme le meilleur hôtel du réseau d’agences de voyages de luxe Virtuoso.
Puis en 1929, la Ligue royale d’outre-mer a racheté l’établissement et l’a transformé en Club sélect, destiné à accueillir les hôtes de haut rang des pays du Commonwealth.
Finalement, en 2019, le 100 Princess Street a encore une fois changé de main. Il a été racheté par le groupe hôtelier Red Carnation créé par la famille sud-africaine Tollman.
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Ce groupe hôtelier possède désormais 17 propriétés de rêve dans le monde, en Afrique du Sud et au Botswana mais aussi au Royaume uni.
Parmi celles-ci, le très célèbre Ashford Castel qui, installé non loin de Galway, en Irlande, a été présenté en 2017 comme le meilleur hôtel du réseau d’agences de voyages de luxe Virtuoso.
La nouvelle place to be
100 Princess Street n’est pas encore le meilleur hôtel du monde mais il est, en tous cas, bien parti pour être la nouvelle place to be à Édimbourg.
Avec l’arrivée de Red Carnation, l'établissement a bénéficié d’un sérieux lifting dans un style 100 % écossais. La décoration fait la part belle aux motifs -ici, vert et bleu- des tissus tartan.
Dans les escaliers, des peintures murales rendent hommage aux périples des explorateurs écossais aux quatre coins du monde, en Inde et en Afrique, au Tibet, mais aussi au Maroc et jusqu’au pôle sud.
Comme il se doit, cet établissement dispose d’une impressionnante collection de whiskies écossais rares. Et lorsque l’on prend son petit déjeuner dans la salle à manger ultra-cosy, l’œil s’élève inévitablement vers le vieux château construit au Moyen- âge sur les vestiges d’un volcan entre en éruption il y a 350 millions d’années.
À moins qu’il ne plonge en contrebas vers les jardins de Princess Street dont les plate-bandes sont égayées par des milliers de jonquilles au printemps.
Red Carnation ne laisse rien au hasard : pour l’ouverture, un cadre chevronné d’un établissement sud africain a été dépêché à Édimbourg pour veiller à ce que l’excellence du service et le souci du moindre détail, qui sont la marque de ce groupe hôtelier soient, ici aussi , parfaitement mis en œuvre par un personnel vêtu, authenticité oblige, de tissus écossais aux motifs tartan !
Avec l’arrivée de Red Carnation, l'établissement a bénéficié d’un sérieux lifting dans un style 100 % écossais. La décoration fait la part belle aux motifs -ici, vert et bleu- des tissus tartan.
Dans les escaliers, des peintures murales rendent hommage aux périples des explorateurs écossais aux quatre coins du monde, en Inde et en Afrique, au Tibet, mais aussi au Maroc et jusqu’au pôle sud.
Comme il se doit, cet établissement dispose d’une impressionnante collection de whiskies écossais rares. Et lorsque l’on prend son petit déjeuner dans la salle à manger ultra-cosy, l’œil s’élève inévitablement vers le vieux château construit au Moyen- âge sur les vestiges d’un volcan entre en éruption il y a 350 millions d’années.
À moins qu’il ne plonge en contrebas vers les jardins de Princess Street dont les plate-bandes sont égayées par des milliers de jonquilles au printemps.
Red Carnation ne laisse rien au hasard : pour l’ouverture, un cadre chevronné d’un établissement sud africain a été dépêché à Édimbourg pour veiller à ce que l’excellence du service et le souci du moindre détail, qui sont la marque de ce groupe hôtelier soient, ici aussi , parfaitement mis en œuvre par un personnel vêtu, authenticité oblige, de tissus écossais aux motifs tartan !
Se rendre à Edimbourg :
La desserte aérienne régulière de Édimbourg depuis Paris permet d’envisager sereinement de s’offrir un grand week-end dans la capitale écossaise en profitant de cette belle adresse.
Pour ceux qui se soucient de voyages bas carbone et qui ont un peu plus de temps, l’aventure est aussi tout à fait jouable en train. Non seulement, grâce à Eurostar, il est aisé de rejoindre Londres depuis Paris mais ensuite, il n’est pas compliqué d’aller à Édimbourg. Chaque jour, 51 trains relient Londres et Édimbourg.
Compter l’équivalent de 130 euros en première classe pour ce second trajet.
Évidemment , cela prend quelque 5 heures. Beaucoup plus que l’avion, donc. Mais, il y a aussi un train de nuit. Et, après tout, si on a du temps, why not ?
Pour ceux qui se soucient de voyages bas carbone et qui ont un peu plus de temps, l’aventure est aussi tout à fait jouable en train. Non seulement, grâce à Eurostar, il est aisé de rejoindre Londres depuis Paris mais ensuite, il n’est pas compliqué d’aller à Édimbourg. Chaque jour, 51 trains relient Londres et Édimbourg.
Compter l’équivalent de 130 euros en première classe pour ce second trajet.
Évidemment , cela prend quelque 5 heures. Beaucoup plus que l’avion, donc. Mais, il y a aussi un train de nuit. Et, après tout, si on a du temps, why not ?
Publié par Paula Boyer Responsable rubrique LuxuryTravelMaG - TourMaG.com
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