L’image de vacanciers livrés à eux-mêmes dans une aérogare, sans assistance et sans aucune source d’information sur un hypothétique rapatriement n’est pas du meilleur effet pour une profession qui fait valoir, à juste titre, son sens des responsabilités, sa fiabilité et son professionnalisme. Et ce n’est pas Rachid Temal, secrétaire général du SNAV qui vous dira le contraire.
L’agence Elégance convoquée au Snav
Dès dimanche matin il était sur le pont, contacté par les ministères des Affaires Etrangères et du Tourisme, assailli par les médias et cherchant vainement à joindre les responsables d’Elégance.
« Cette affaire est un cas isolé qui entache toute la profession. Nous ignorons encore le fond de l’affaire. La compagnie de charter qui a refusé d’assurer les rotations de dimanche dernier doit avoir ses raisons. Le SNAV a convoqué Erol Dil. Nous allons faire un point quotidien. Pour le moment, les rotations sont reculées de 24 heures. Nous sommes en train de trouver des solutions avec les principaux distributeurs de ce TO ».
Un chèque en rade
De con côté, Erol Dil, qui adhère et au SNAV et à l’APS, se justifie. « Dans le respect du contrat qui nous lie nous avons toujours payé à la compagnie Atlas Jet nos dix vols hebdomadaires. J’ai toujours eu avec cette compagnie un partenariat constructif. Je ne comprends pas son attitude et surtout son refus d’embarquer nos passagers de dimanche dernier.
La semaine dernière nous avons effectué un virement de 270 000 € et envoyé un chèque de la même somme soit un montant total de 510 000 € en règlement des affrètements de la semaine du 15 août et du week-end du 20 août. La semaine dernière nous avions également fait le point et confirmé avec l’accord de la direction générale de la compagnie notre programme jusqu’au 7 septembre 2006. La compagnie n’a pas remis notre chèque à l’encaissement comme si elle voulait arrêter de façon unilatérale et sans concertation tout partenariat avec nous. »
Il y a un hic
Pourquoi la compagnie n’a-t-elle pas remis le dernier chèque de 270 000 € à l’encaissement ? Pourquoi vendredi dernier, le 17 août, à 18h15, après les fermetures des bureaux en Turquie, aurait elle déclaré ne pouvoir assurer le transport des clients Elégance en raison d’un « différend » avant de finalement faire valoir une panne de moteur ?
Pourquoi a-t-elle fait la sourde oreille aux nombreux appels d’Erol Dil durant le week-end ? Pourquoi de son côté Erol Dil a-t-il envoyé ses clients à l’aéroport en sachant que la compagnie n’assurait pas le transport ?
Pourquoi enfin était-il lui-même aux abonnés absents pendant le week-end ?
« J’’étais joignable pendant le week-end mais très occupé à avoir Atlas Jet en ligne. Du comptable au PDG qui était en vacances, j’ai cherché à les joindre. Jusqu’à dimanche en milieu de journée personne n’a répondu. Durant le week-end les medias ont donné des informations sans nous interroger et sans vérifier les faits. Les chiffres étaient inexacts. Ils annonçaient jusqu’à 700 touristes français alors qu’ils étaient 203.
Un million dans la nature
Distribué notamment par Lastminute.com et Promovacances, Erol Dil qui signale qu'il a participé en tant que consultant à la création de Mediades (*), un autre spécialiste de la Turquie, voit une certaine malveillance dans le déroulement des faits. « Nous ne bradons pas nos prix. Nous avons même édité sur la Turquie une brochure haut de gamme. Nous sommes en cela un TO qui dérange. Il y a quelque chose ou quelqu’un qui veut nous couler. »
Quid des passagers en partance bloqués au T3 de Roissy. « Nous les avons réuni à l’hôtel Ibis voisin pour leur expliquer la situation et leur remettre une attestation afin de se faire rembourser. Erol Dil attend lui aussi le remboursement d’un transport payé et non effectué. « Le règlement de mes distributeurs et le remboursement d’Atlas Jet représentent un somme globale de 1 M€ à récupérer ».
Le personnel du TO dont le siège est à Noisy-le-Grand dans la région parisienne se remet difficilement d’un week-end pas comme les autres. « J’ai appris la situation de nos clients par les journaux télévisés du week-end. Je ne comprends pas j’étais partie samedi après avoir émis les billets pour les prochains départs. A priori nous avions des emplois stables et pas de problème de trésorerie. La société était même en train d’embaucher » déclarait hier matin matin une employée. « L’argent était bien parti. J’avais moi-même fait les démarches du Swift » déclarait un autre membre du personnel.
A suivre.
(*)Le TO Mediades précise que Monsieur Erol Dil directeur du TO Elégance n’a jamais été son salarié. Il a simplement été pendant quelques mois son consultant au moment de sa création puis chef d’agence d’une agence de voyages « sœur » On Travel qui avait la même maison mère en Turquie, Ten Tours.
L’agence Elégance convoquée au Snav
Dès dimanche matin il était sur le pont, contacté par les ministères des Affaires Etrangères et du Tourisme, assailli par les médias et cherchant vainement à joindre les responsables d’Elégance.
« Cette affaire est un cas isolé qui entache toute la profession. Nous ignorons encore le fond de l’affaire. La compagnie de charter qui a refusé d’assurer les rotations de dimanche dernier doit avoir ses raisons. Le SNAV a convoqué Erol Dil. Nous allons faire un point quotidien. Pour le moment, les rotations sont reculées de 24 heures. Nous sommes en train de trouver des solutions avec les principaux distributeurs de ce TO ».
Un chèque en rade
De con côté, Erol Dil, qui adhère et au SNAV et à l’APS, se justifie. « Dans le respect du contrat qui nous lie nous avons toujours payé à la compagnie Atlas Jet nos dix vols hebdomadaires. J’ai toujours eu avec cette compagnie un partenariat constructif. Je ne comprends pas son attitude et surtout son refus d’embarquer nos passagers de dimanche dernier.
La semaine dernière nous avons effectué un virement de 270 000 € et envoyé un chèque de la même somme soit un montant total de 510 000 € en règlement des affrètements de la semaine du 15 août et du week-end du 20 août. La semaine dernière nous avions également fait le point et confirmé avec l’accord de la direction générale de la compagnie notre programme jusqu’au 7 septembre 2006. La compagnie n’a pas remis notre chèque à l’encaissement comme si elle voulait arrêter de façon unilatérale et sans concertation tout partenariat avec nous. »
Il y a un hic
Pourquoi la compagnie n’a-t-elle pas remis le dernier chèque de 270 000 € à l’encaissement ? Pourquoi vendredi dernier, le 17 août, à 18h15, après les fermetures des bureaux en Turquie, aurait elle déclaré ne pouvoir assurer le transport des clients Elégance en raison d’un « différend » avant de finalement faire valoir une panne de moteur ?
Pourquoi a-t-elle fait la sourde oreille aux nombreux appels d’Erol Dil durant le week-end ? Pourquoi de son côté Erol Dil a-t-il envoyé ses clients à l’aéroport en sachant que la compagnie n’assurait pas le transport ?
Pourquoi enfin était-il lui-même aux abonnés absents pendant le week-end ?
« J’’étais joignable pendant le week-end mais très occupé à avoir Atlas Jet en ligne. Du comptable au PDG qui était en vacances, j’ai cherché à les joindre. Jusqu’à dimanche en milieu de journée personne n’a répondu. Durant le week-end les medias ont donné des informations sans nous interroger et sans vérifier les faits. Les chiffres étaient inexacts. Ils annonçaient jusqu’à 700 touristes français alors qu’ils étaient 203.
Un million dans la nature
Distribué notamment par Lastminute.com et Promovacances, Erol Dil qui signale qu'il a participé en tant que consultant à la création de Mediades (*), un autre spécialiste de la Turquie, voit une certaine malveillance dans le déroulement des faits. « Nous ne bradons pas nos prix. Nous avons même édité sur la Turquie une brochure haut de gamme. Nous sommes en cela un TO qui dérange. Il y a quelque chose ou quelqu’un qui veut nous couler. »
Quid des passagers en partance bloqués au T3 de Roissy. « Nous les avons réuni à l’hôtel Ibis voisin pour leur expliquer la situation et leur remettre une attestation afin de se faire rembourser. Erol Dil attend lui aussi le remboursement d’un transport payé et non effectué. « Le règlement de mes distributeurs et le remboursement d’Atlas Jet représentent un somme globale de 1 M€ à récupérer ».
Le personnel du TO dont le siège est à Noisy-le-Grand dans la région parisienne se remet difficilement d’un week-end pas comme les autres. « J’ai appris la situation de nos clients par les journaux télévisés du week-end. Je ne comprends pas j’étais partie samedi après avoir émis les billets pour les prochains départs. A priori nous avions des emplois stables et pas de problème de trésorerie. La société était même en train d’embaucher » déclarait hier matin matin une employée. « L’argent était bien parti. J’avais moi-même fait les démarches du Swift » déclarait un autre membre du personnel.
A suivre.
(*)Le TO Mediades précise que Monsieur Erol Dil directeur du TO Elégance n’a jamais été son salarié. Il a simplement été pendant quelques mois son consultant au moment de sa création puis chef d’agence d’une agence de voyages « sœur » On Travel qui avait la même maison mère en Turquie, Ten Tours.
165 passagers de retour à Roissy
Lastminute, un des sites internet auprès desquels les touristes français avaient réservé leur voyage, a affrété un avion au départ d'Izmir. 165 personnes bloquées en Turquie sont ainsi arrivées hier soir à Roissy. Les autres passagers devraient revenir en France mardi.
Lastminute, un des sites internet auprès desquels les touristes français avaient réservé leur voyage, a affrété un avion au départ d'Izmir. 165 personnes bloquées en Turquie sont ainsi arrivées hier soir à Roissy. Les autres passagers devraient revenir en France mardi.