Nouvelle flotte, nouvelles destinations et nouvelles filiales, Ethiopian poursuit sa croissance © DR Ethiopian Airlines
Alors que, depuis le 28 janvier dernier, l’Afrique a officialisé l’ouverture prochaine de son ciel, la compagnie leader sur le continent, Ethiopian Airlines, affûte ses armes.
Dévoilé en début d’année 2017, son plan de développement « Vision 2025 » poursuit son cours, et doit donner à la compagnie nationale éthiopienne les moyens d’écraser la concurrence.
Avec, pour objectif, de faire passer sa flotte de 77 à 150 appareils, et d’atteindre les 10 milliards de dollars en une décennie. Actuellement, 60 avions sont déjà commandés : des 737 Max 8 et des A350-900.
Dévoilé en début d’année 2017, son plan de développement « Vision 2025 » poursuit son cours, et doit donner à la compagnie nationale éthiopienne les moyens d’écraser la concurrence.
Avec, pour objectif, de faire passer sa flotte de 77 à 150 appareils, et d’atteindre les 10 milliards de dollars en une décennie. Actuellement, 60 avions sont déjà commandés : des 737 Max 8 et des A350-900.
L'Europe, les USA, l'Asie...
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Le nombre de destinations progresse également toujours plus : 125, dont 51 villes africaines et 20 destinations sur le réseau domestique.
Sur le continent, le pavillon éthiopien se pose partout, à l’exception du Maghreb.
A l’international, le réseau ne cesse de se densifier, avec pour objectif de prendre la place des grandes compagnies européennes et américaines qui desservent l’Afrique.
2018 verra ainsi l’ouverture de Washington, New-York, Chicago, Istanbul, Moscou, Manchester, Jakarta, Genève et Barcelone.
Dans le même temps, Ethiopian poursuit sa stratégie de partenariats, partages de codes et prise de participation avec d’autres compagnies africaines : Air Côte d’Ivoire (partage de codes sur le vol Abidjan-New York depuis le 12 mai), Asky Airlines au Togo, Air Malawi…
D’ici la fin d’année, plusieurs nouvelles filiales d’Ethiopian devraient ainsi voir le jour sur le continent africain, au Tchad, au Mozambique ou en Guinée, d’après les récentes déclarations du P-DG, Tewolde Gebre-Mariam, à Bloomberg.
Sur le continent, le pavillon éthiopien se pose partout, à l’exception du Maghreb.
A l’international, le réseau ne cesse de se densifier, avec pour objectif de prendre la place des grandes compagnies européennes et américaines qui desservent l’Afrique.
2018 verra ainsi l’ouverture de Washington, New-York, Chicago, Istanbul, Moscou, Manchester, Jakarta, Genève et Barcelone.
Dans le même temps, Ethiopian poursuit sa stratégie de partenariats, partages de codes et prise de participation avec d’autres compagnies africaines : Air Côte d’Ivoire (partage de codes sur le vol Abidjan-New York depuis le 12 mai), Asky Airlines au Togo, Air Malawi…
D’ici la fin d’année, plusieurs nouvelles filiales d’Ethiopian devraient ainsi voir le jour sur le continent africain, au Tchad, au Mozambique ou en Guinée, d’après les récentes déclarations du P-DG, Tewolde Gebre-Mariam, à Bloomberg.
La concurrence en difficulté ?
Le projet de mise en place du Marché unique de transport aérien africain (MUTAA) devrait bien sûr accroître la concurrence entre les grandes compagnies aériennes du continent : d’Ethiopian à la Royal Air Maroc en passant par Tunisair, South African Airways, EgyptAir ou Kenya Airways.
Ces derniers observent de près la montée en puissance de leur premier concurrent. D’autant que South African Airways, l’ex-leader africain, s’enfonce dans la crise, prévoit 10 000 licenciements et vient d’obtenir un énième plan de redressement gouvernemental.
Lire aussi : South African Airways, de nouveau sous perfusion, prévoit de supprimer 10 000 emplois
Kenya Airways, de son côté, cherche à nouer des partenariats commerciaux et vient de signer un partage de code avec Air France sur Nairobi.
Ces dernières années, Ethiopian Airlines, née il y a 70 ans, est devenue lentement mais surement le leader du ciel africain, surclassant South African et Kenya Airways. Et ce, autant en termes de bénéfices, de taille de flotte que de destinations desservies (une centaine).
Sur son exercice 2016-2017, Ethiopian a enregistré un nouveau bénéfice net de 233 millions de dollars (198 millions d’euros).
Ces derniers observent de près la montée en puissance de leur premier concurrent. D’autant que South African Airways, l’ex-leader africain, s’enfonce dans la crise, prévoit 10 000 licenciements et vient d’obtenir un énième plan de redressement gouvernemental.
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Kenya Airways, de son côté, cherche à nouer des partenariats commerciaux et vient de signer un partage de code avec Air France sur Nairobi.
Ces dernières années, Ethiopian Airlines, née il y a 70 ans, est devenue lentement mais surement le leader du ciel africain, surclassant South African et Kenya Airways. Et ce, autant en termes de bénéfices, de taille de flotte que de destinations desservies (une centaine).
Sur son exercice 2016-2017, Ethiopian a enregistré un nouveau bénéfice net de 233 millions de dollars (198 millions d’euros).