Booking.com a notifié à la Commission européenne qu'elle ne répond pas aux critères - Depositiphotos @CYCLONEPROJECT
Les géants du numérique avaient jusqu'au 3 juillet pour notifier à la Commission européenne, s'ils entraient dans le cadre du DMA.
Ce nouvel acronyme signifie, en Français : le règlement européen sur les marchés numériques (DMA).
Alors que le texte a été voté par le Parlement européen en juillet 2022, le Conseil de l'UE l'a approuvé, le 4 octobre 2022.
"Le texte vise à s'assurer qu'il existe une bonne concurrence entre les plateformes numériques, avec le but de traiter les enjeux autour des “gatekeepers”, soit les plateformes systémiques ou les contrôleurs d'accès," nous confiait Emmanuel Mounier, le secrétaire général de l'EU Travel Tech.
Les entreprises visées avaient à laps de temps pour se déclarer auprès de la commission européenne, celle-ci a été dépassée. Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, a révélé les entreprises s'étant déclarées comme potentielles gatekeepers.
Nous y retrouvons 7 marques mondiales, bien connues à savoir Alphabet (Google), Amazon, Apple, ByteDance (TikTok), Meta (Facebook), Microsoft et Samsung.
Dans la liste aucune marque propre au tourisme n'y figure.
Ce nouvel acronyme signifie, en Français : le règlement européen sur les marchés numériques (DMA).
Alors que le texte a été voté par le Parlement européen en juillet 2022, le Conseil de l'UE l'a approuvé, le 4 octobre 2022.
"Le texte vise à s'assurer qu'il existe une bonne concurrence entre les plateformes numériques, avec le but de traiter les enjeux autour des “gatekeepers”, soit les plateformes systémiques ou les contrôleurs d'accès," nous confiait Emmanuel Mounier, le secrétaire général de l'EU Travel Tech.
Les entreprises visées avaient à laps de temps pour se déclarer auprès de la commission européenne, celle-ci a été dépassée. Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, a révélé les entreprises s'étant déclarées comme potentielles gatekeepers.
Nous y retrouvons 7 marques mondiales, bien connues à savoir Alphabet (Google), Amazon, Apple, ByteDance (TikTok), Meta (Facebook), Microsoft et Samsung.
Dans la liste aucune marque propre au tourisme n'y figure.
Booking sera éligible au rôle de "gatekeeper" d'ici la fin de l'année 2023
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Et pourtant, Booking.com a été régulièrement citée.
"Si vous prenez les sites de voyages, le nombre de visiteurs peut facilement dépasser pour des acteurs les 45 millions en Europe.
Tout ça pour vous dire que Booking à l'heure actuelle ne sait pas s'il est un contrôleur d'accès, donc s'il entre dans le champ d'application du texte, cela pose problème.
Concernant Booking, l'entreprise est au-dessus des critères financiers, mais il reste une interrogation, qu'est-ce qu'un utilisateur final ? Un travail a été fait par la Commission, mais une ambiguïté demeure," nous expliquait en février 2022, le secrétaire général de l'EU Travel Tech.
Un an plus tard le doute était toujours de mise.
Booking.com a publié un communiqué de presse pour expliquer avoir "déterminé qu'en raison de l'impact négatif de COVID-19 sur son activité, elle ne répond pas aux critères énoncés dans le règlement et que, par conséquent, le règlement n'exige pas la soumission d'une notification formelle."
Le géant européen du tourisme prévoit malgré tout que les seuils seront dépassés à la fin de l'année, "auquel cas l'entreprise devrait en informer la Commission européenne dans les délais impartis."
"Si vous prenez les sites de voyages, le nombre de visiteurs peut facilement dépasser pour des acteurs les 45 millions en Europe.
Tout ça pour vous dire que Booking à l'heure actuelle ne sait pas s'il est un contrôleur d'accès, donc s'il entre dans le champ d'application du texte, cela pose problème.
Concernant Booking, l'entreprise est au-dessus des critères financiers, mais il reste une interrogation, qu'est-ce qu'un utilisateur final ? Un travail a été fait par la Commission, mais une ambiguïté demeure," nous expliquait en février 2022, le secrétaire général de l'EU Travel Tech.
Un an plus tard le doute était toujours de mise.
Booking.com a publié un communiqué de presse pour expliquer avoir "déterminé qu'en raison de l'impact négatif de COVID-19 sur son activité, elle ne répond pas aux critères énoncés dans le règlement et que, par conséquent, le règlement n'exige pas la soumission d'une notification formelle."
Le géant européen du tourisme prévoit malgré tout que les seuils seront dépassés à la fin de l'année, "auquel cas l'entreprise devrait en informer la Commission européenne dans les délais impartis."
Google et Booking : Quelles conséquences sur le business ?
Et cette notification à venir pourrait impacter l'activité de Booking.com, c'est du moins ce que croient savoir nos confrères de Skift.
Le média américain annonce que la plateforme a déposé cette semaine une déclaration "auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis à ce sujet signifie qu'elle estime que les répercussions pourraient être importantes pour ses activités."
Le sujet auquel fait référence Skift est celui de l'impact des restrictions imposées par le nouveau règlement européen.
Les conséquences d'une désignation comme "contrôleur d'accès" sont difficilement encore estimables.
"Il y a une liste 25 obligations qui seront imposées aux plateformes systémiques, comme l'interdiction de croiser les données d'un service à l'autre. Internet tel que nous le connaissons va changer avec la mise en oeuvre du DMA.
Ce qui est révolutionnaire et qui risque de poser problème, c'est que les obligations seront imposées sans aucune infraction constatée par les GAFAM. Seule leur taille est le juge," expliquait alors Emmanuel Mounier.
L'impact pourrait être moindre pour Booking, en tant qu'entreprise européenne et plus petite de la liste des nommées.
D'ores et déjà Google se retrouve dans l'essoreuse européenne.
Il ne lui sera plus possible de favoriser son propre écosystème et widget Google Travel, dans les résultats de recherche des internautes.
Le média américain annonce que la plateforme a déposé cette semaine une déclaration "auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis à ce sujet signifie qu'elle estime que les répercussions pourraient être importantes pour ses activités."
Le sujet auquel fait référence Skift est celui de l'impact des restrictions imposées par le nouveau règlement européen.
Les conséquences d'une désignation comme "contrôleur d'accès" sont difficilement encore estimables.
"Il y a une liste 25 obligations qui seront imposées aux plateformes systémiques, comme l'interdiction de croiser les données d'un service à l'autre. Internet tel que nous le connaissons va changer avec la mise en oeuvre du DMA.
Ce qui est révolutionnaire et qui risque de poser problème, c'est que les obligations seront imposées sans aucune infraction constatée par les GAFAM. Seule leur taille est le juge," expliquait alors Emmanuel Mounier.
L'impact pourrait être moindre pour Booking, en tant qu'entreprise européenne et plus petite de la liste des nommées.
D'ores et déjà Google se retrouve dans l'essoreuse européenne.
Il ne lui sera plus possible de favoriser son propre écosystème et widget Google Travel, dans les résultats de recherche des internautes.