Selon Eurocontrole, les "choix de vols" sont en retrait de 54% par rapport à 2021 - Depositphotos.com chungking
Il n'est pas encore venu le moment de constater les dégâts occasionnés par le variant Omicron dans l'aérien, mais il est possible d'observer les conséquences de la pandémie sur le secteur.
Eurocontrol, l'Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne, vient de dévoiler ses derniers chiffres sur l'aérien en Europe. Des statistiques qu'il est possible d'interpréter de deux façons différentes.
Ainsi, les vols sont revenus dernièrement à 75 % des niveaux de 2019, sur les premiers jours de décembre. Une bonne nouvelle pour l'industrie touristique et les voyageurs... pas exactement.
En effet, si les capacités retrouvent des volumes significatifs, les routes sont bien moins nombreuses.
Eurocontrol, l'Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne, vient de dévoiler ses derniers chiffres sur l'aérien en Europe. Des statistiques qu'il est possible d'interpréter de deux façons différentes.
Ainsi, les vols sont revenus dernièrement à 75 % des niveaux de 2019, sur les premiers jours de décembre. Une bonne nouvelle pour l'industrie touristique et les voyageurs... pas exactement.
En effet, si les capacités retrouvent des volumes significatifs, les routes sont bien moins nombreuses.
Aérien : un retour à 85% des volumes de 2019 remis en cause...
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Toujours d'après l'organisation européenne, les "choix de vols" au départ d'une destination atteignent en moyenne 54% de 2019 pour le 4e trimestre 2021.
Pour l'indicateur "choix de vols", il faut comprendre là : "le nombre d'options que vous verriez dans un écran de réservation : vols directs et vols avec correspondance, utilisant différents aéroports et à différentes heures le jour du voyage, mais sans tenir compte du même vol proposé par différents transporteurs et en filtrant les longs temps de correspondance."
En Europe, les habitants des Pays-Bas ont le niveau de choix le plus élevé, puisque non seulement, peuvent accéder facilement aux aéroports néerlandais, mais aussi, pour certains, aux aéroports des pays voisins, et qu'ils ont donc de nombreuses options.
Malgré tout pour le pays, ce volume ne représente que 57 % de 2019, alors que les vols se rapprochent ds niveaux de 2019 (79%). Malheureusement, Eurocontrol ne délivre aucune statistique pour la France.
Pour terminer lors de son dernier scénario, établi sur la trajectoire des 6 premiers mois de l'année, le trafic devrait atteindre 85% de ceux de 2019, en mars 2022.
C'était sans compter sur les nouvelles restrictions et fermetures.
En décembre 2021, le trafic se rapprochera sans doute de 74% des volumes avant la pandémie, contre 82% espérés par l'organisation, pour établir son scénario à court terme.
Pour l'indicateur "choix de vols", il faut comprendre là : "le nombre d'options que vous verriez dans un écran de réservation : vols directs et vols avec correspondance, utilisant différents aéroports et à différentes heures le jour du voyage, mais sans tenir compte du même vol proposé par différents transporteurs et en filtrant les longs temps de correspondance."
En Europe, les habitants des Pays-Bas ont le niveau de choix le plus élevé, puisque non seulement, peuvent accéder facilement aux aéroports néerlandais, mais aussi, pour certains, aux aéroports des pays voisins, et qu'ils ont donc de nombreuses options.
Malgré tout pour le pays, ce volume ne représente que 57 % de 2019, alors que les vols se rapprochent ds niveaux de 2019 (79%). Malheureusement, Eurocontrol ne délivre aucune statistique pour la France.
Pour terminer lors de son dernier scénario, établi sur la trajectoire des 6 premiers mois de l'année, le trafic devrait atteindre 85% de ceux de 2019, en mars 2022.
C'était sans compter sur les nouvelles restrictions et fermetures.
En décembre 2021, le trafic se rapprochera sans doute de 74% des volumes avant la pandémie, contre 82% espérés par l'organisation, pour établir son scénario à court terme.