Philippe Demonchy va-t-il se contenter du simple poste d'administrateur ?
Un vent de surprise vient de souffler sur le conseil d’administration du réseau Selectour. Selon nos informations, le président Philippe Demonchy (qui doit quitter officiellement ses fonctions le 31 mars prochain) ne pourra plus occuper qu’un unique poste d’administrateur dans le réseau qu’il a créé il y aura 35 ans cette année. Car son départ lui vaudra, toujours à cette date, de quitter également la co-présidence de l’Alliance. Après Jean Robert Reznik (voir édition d’hier), il semble que les patrons de l’Alliance.T soient victimes d’une soudaine malédiction.
« Les statuts ont été changé il y a un an et demi de cela » explique Gilbert Vairon administrateur de Selectour. Il avait été décidé notamment de répartir les fonctions de direction entre le président et le directeur général. Fonctions qui prendraient effet à compter du 31 mars, date du départ de Philippe Demonchy de la présidence de Selectour.
8 voix sur 12
« Le conseil a décidé mardi matin de réfléchir sur les implications de ces nouveaux statuts » continue Gilbert Vairon. D’après les textes, il ressort que la présidence de l ‘AllianceT incombera au futur président de Selectour, et que le second poste d’administrateur reviendra d’office au directeur général. Le dg serait lui-même automatiquement au conseil de Selectour Finances. Dans ce schéma, Philippe Demonchy n’a plus qu’à tourner la page.
Si certains administrateurs de Selectour se félicitent de cette décision, il n'empêche que le vote décidé mardi dernier a scellé en quelque sorte le sort de Philippe Demonchy. Un vote qui a entériné logiquement les décisions découlant de la réforme des statuts. Un vote enfin qui ne souffre d’ailleurs d’aucune contestation. « Sur les 12 administrateurs, 8 ont voté pour l’application des statuts, 2 ce sont abstenus et 2 ont voté contre » confirme François Xavier de Bouard qui précise « Il lui a été offert un poste d’administrateur de Selectour».
Pour le poste de directeur général, on connaît déjà le nom. « C’est Martine Granier qui rentrera officiellement dans ses nouvelles fonctions. Pour le président, l’élection interviendra dans les jours qui suivent le 31 mars» explique François Xavier de Bouärd. On pourrait même apprendre le nom du futur président dès l'assemblée générale du 30 mars prochain.
4 administrateurs sortants
Mais cette année, il y aura aussi le renouvellement de 4 postes au conseil d’administration de Selectour comme le prévoient les statuts du réseau. « Philippe Demonchy, Olivier Delaire, Gilbert Vairon et Christian Boillot doivent quitter leurs mandats d’administrateur en 2005. Mais ils peuvent se représenter ». S’ils le font, ils devront faire avec « les 4 ou 5 candidatures provenant de membres du réseau » précise François Xavier de Bouärd.
Et ça pourrait bien devenir très compliqué tout d’un coup pour Philippe Demonchy qui pourrait bien affronter 8 candidats pour quatre postes disponibles. 1 chance sur 2 en quelque sorte. Hasard malencontreux du calendrier ou « coup d’état » déguisé qui utilise les nouveaux statuts, allez savoir ? Toujours est il que les débats mardi matin furent « virils mais corrects » comme disent les rugbymen à la fin de France - Angleterre.
Coïncidence périlleuse de dates que n’aurait pas vu venir Philippe Demonchy ? Le président de Selectour est aux commandes depuis 1970, date de la création de la coopérative. Rompu aux arcanes du pouvoir, il est difficile d’y croire. Un putsch astucieux alors ? Che Guevara, un spécialiste reconnu en la matière, disait : « Réussir un coup d’état, c’est donner une chiquenaude à un mourant ». Philippe Demonchy l’est il ? Réponse dans les jours à venir.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
« Les statuts ont été changé il y a un an et demi de cela » explique Gilbert Vairon administrateur de Selectour. Il avait été décidé notamment de répartir les fonctions de direction entre le président et le directeur général. Fonctions qui prendraient effet à compter du 31 mars, date du départ de Philippe Demonchy de la présidence de Selectour.
8 voix sur 12
« Le conseil a décidé mardi matin de réfléchir sur les implications de ces nouveaux statuts » continue Gilbert Vairon. D’après les textes, il ressort que la présidence de l ‘AllianceT incombera au futur président de Selectour, et que le second poste d’administrateur reviendra d’office au directeur général. Le dg serait lui-même automatiquement au conseil de Selectour Finances. Dans ce schéma, Philippe Demonchy n’a plus qu’à tourner la page.
Si certains administrateurs de Selectour se félicitent de cette décision, il n'empêche que le vote décidé mardi dernier a scellé en quelque sorte le sort de Philippe Demonchy. Un vote qui a entériné logiquement les décisions découlant de la réforme des statuts. Un vote enfin qui ne souffre d’ailleurs d’aucune contestation. « Sur les 12 administrateurs, 8 ont voté pour l’application des statuts, 2 ce sont abstenus et 2 ont voté contre » confirme François Xavier de Bouard qui précise « Il lui a été offert un poste d’administrateur de Selectour».
Pour le poste de directeur général, on connaît déjà le nom. « C’est Martine Granier qui rentrera officiellement dans ses nouvelles fonctions. Pour le président, l’élection interviendra dans les jours qui suivent le 31 mars» explique François Xavier de Bouärd. On pourrait même apprendre le nom du futur président dès l'assemblée générale du 30 mars prochain.
4 administrateurs sortants
Mais cette année, il y aura aussi le renouvellement de 4 postes au conseil d’administration de Selectour comme le prévoient les statuts du réseau. « Philippe Demonchy, Olivier Delaire, Gilbert Vairon et Christian Boillot doivent quitter leurs mandats d’administrateur en 2005. Mais ils peuvent se représenter ». S’ils le font, ils devront faire avec « les 4 ou 5 candidatures provenant de membres du réseau » précise François Xavier de Bouärd.
Et ça pourrait bien devenir très compliqué tout d’un coup pour Philippe Demonchy qui pourrait bien affronter 8 candidats pour quatre postes disponibles. 1 chance sur 2 en quelque sorte. Hasard malencontreux du calendrier ou « coup d’état » déguisé qui utilise les nouveaux statuts, allez savoir ? Toujours est il que les débats mardi matin furent « virils mais corrects » comme disent les rugbymen à la fin de France - Angleterre.
Coïncidence périlleuse de dates que n’aurait pas vu venir Philippe Demonchy ? Le président de Selectour est aux commandes depuis 1970, date de la création de la coopérative. Rompu aux arcanes du pouvoir, il est difficile d’y croire. Un putsch astucieux alors ? Che Guevara, un spécialiste reconnu en la matière, disait : « Réussir un coup d’état, c’est donner une chiquenaude à un mourant ». Philippe Demonchy l’est il ? Réponse dans les jours à venir.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com