« Est-il besoin d’être paysan pour faire un bon ministre de l’Agriculture ou industriel pour être à la tête du ministère de l’Economie ? »
TourMaG.com – On dit que vous pourriez être candidat à la présidence du Snav ?
Thierry Schidler : « En effet, j’observe cela avec attention et cela peut m’intéresser… »
T.M.com – Mais vous êtes déjà président du SNET qui représente les autocaristes et dont le siège est situé dans les locaux du Snav ?
T.S. : « C’est exact, mais mon mandat s’achèvera en avril 2008. En dehors de cela je n’ai aucune prétention ni plan de carrière. J’ai une entreprise qui marche bien et pas mal d’autres mandats… »
T.M.com – C’est une intiative personnelle ou êtes-vous « porté » par des adhérents ?
T.S. : « En effet, un certain nombre de personnes est venu me voir et m’a poussé à me représenter… »
T.M.com – Pourquoi avoir accepté ?
T.S. : « Je trouve tout d’abord le challenge intéressant. Le Snav est une grande maison et il faut des compétences et du temps pour pouvoir s’en occuper… »
T.M.com – Vous estimez que ce n’est pas le cas actuellement ?
T.S. : « Ce n’est pas ce que je dis. Georges Colson a fait ses preuves et je respecte beaucoup l’homme. Je n’ai pas l’intention de me battre ni de partir en guerre contre le président du Snav. »
T.M.com – Est-il au courant de votre candidature et qu’en pense-t-il ?
T.S. : « Je l’ai rencontré dernièrement pour lui en parler. Je lui ai d’abord demandé s’il était candidat à sa propre succession et ensuite que j’avais été approché et qu’à la demande d’un certain nombre d’adhérents, j’envisageais de me présenter à la présidence. »
T.M.com – Qu’a-t-il répondu et comment a-t-il pris la chose ?
T.S. : « Il m’a confirmé qu’il avait l’intention de se représenter. Mais je reconnais qu’il a été un peu surpris par mon acte de candidature… »
T.M.com – Il est vrai que vous êtes plutôt dans la mouvance autocariste…
T.S. : « Bien sûr, mais il ne faut pas oublier que j’ai été aussi agent de voyages jusqu’en 1995. Par ailleurs, les nouveaux statuts vont changer la donne, avec les différentes familles.
Est-il besoin d’être paysan pour faire un bon ministre de l’Agriculture ou industriel pour être à la tête du ministère de l’Economie ? Enfin, je ne suis pas seul. Je travaillerai en équipe en essayant de m’entourer de bons collaborateurs pour être crédible. »
T.M.com – Quel est votre diagnostic à propos de la profession ?
T.S. : « Il y a incontestablement des choses à améliorer. Aujourd’hui notre métier subit les évènements sans en être acteur. J’ai l’intention avec mon équipe de proposer un projet nouveau et de rassembler la profession, actuellement désunie, autour d’un projet fédérateur. »
T.M.com – Y-a-t’il des choses en particulier qui vous choquent et qu’il faudrait changer si vous étiez élu ?
T.S. : « C’est évident. Tout d’abord il n’est pas normal que notre secteur qui représente un poids économique considérable ne dispose pas d’un véritable ministre et doive se contenter d’un secrétaire d’Etat. On n’a jamais vu un pan d’activité aussi mal considéré par les pouvoirs publics. Ensuite, je veux faire aboutir la réforme de la Loi de 1992 qui est actuellement en panne. Enfin, j’ai l’intention de dissiper complètement les zones d’ombre entre le Snav et l’APS. »
T.M.com – Avez-vous un programme et comment le résumeriez-vous en une phrase ?
T.S. : « J’ai un programme qui sera prêt très bientôt. Pour le résumer je dirais que je veux « redonner des lettres de noblesse à la profession ».
T.M.com – Quand et où ferez-vous officellement acte de candidature ?
T.S. : « J’ai prévu de déclarer officiellement ma candidature à la fin de la semaine prochaine. Quant à la présentation de mon programme, elle pourrait peut-être avoir lieu lors d’une conférence de presse à Top Resa. »
Thierry Schidler : « En effet, j’observe cela avec attention et cela peut m’intéresser… »
T.M.com – Mais vous êtes déjà président du SNET qui représente les autocaristes et dont le siège est situé dans les locaux du Snav ?
T.S. : « C’est exact, mais mon mandat s’achèvera en avril 2008. En dehors de cela je n’ai aucune prétention ni plan de carrière. J’ai une entreprise qui marche bien et pas mal d’autres mandats… »
T.M.com – C’est une intiative personnelle ou êtes-vous « porté » par des adhérents ?
T.S. : « En effet, un certain nombre de personnes est venu me voir et m’a poussé à me représenter… »
T.M.com – Pourquoi avoir accepté ?
T.S. : « Je trouve tout d’abord le challenge intéressant. Le Snav est une grande maison et il faut des compétences et du temps pour pouvoir s’en occuper… »
T.M.com – Vous estimez que ce n’est pas le cas actuellement ?
T.S. : « Ce n’est pas ce que je dis. Georges Colson a fait ses preuves et je respecte beaucoup l’homme. Je n’ai pas l’intention de me battre ni de partir en guerre contre le président du Snav. »
T.M.com – Est-il au courant de votre candidature et qu’en pense-t-il ?
T.S. : « Je l’ai rencontré dernièrement pour lui en parler. Je lui ai d’abord demandé s’il était candidat à sa propre succession et ensuite que j’avais été approché et qu’à la demande d’un certain nombre d’adhérents, j’envisageais de me présenter à la présidence. »
T.M.com – Qu’a-t-il répondu et comment a-t-il pris la chose ?
T.S. : « Il m’a confirmé qu’il avait l’intention de se représenter. Mais je reconnais qu’il a été un peu surpris par mon acte de candidature… »
T.M.com – Il est vrai que vous êtes plutôt dans la mouvance autocariste…
T.S. : « Bien sûr, mais il ne faut pas oublier que j’ai été aussi agent de voyages jusqu’en 1995. Par ailleurs, les nouveaux statuts vont changer la donne, avec les différentes familles.
Est-il besoin d’être paysan pour faire un bon ministre de l’Agriculture ou industriel pour être à la tête du ministère de l’Economie ? Enfin, je ne suis pas seul. Je travaillerai en équipe en essayant de m’entourer de bons collaborateurs pour être crédible. »
T.M.com – Quel est votre diagnostic à propos de la profession ?
T.S. : « Il y a incontestablement des choses à améliorer. Aujourd’hui notre métier subit les évènements sans en être acteur. J’ai l’intention avec mon équipe de proposer un projet nouveau et de rassembler la profession, actuellement désunie, autour d’un projet fédérateur. »
T.M.com – Y-a-t’il des choses en particulier qui vous choquent et qu’il faudrait changer si vous étiez élu ?
T.S. : « C’est évident. Tout d’abord il n’est pas normal que notre secteur qui représente un poids économique considérable ne dispose pas d’un véritable ministre et doive se contenter d’un secrétaire d’Etat. On n’a jamais vu un pan d’activité aussi mal considéré par les pouvoirs publics. Ensuite, je veux faire aboutir la réforme de la Loi de 1992 qui est actuellement en panne. Enfin, j’ai l’intention de dissiper complètement les zones d’ombre entre le Snav et l’APS. »
T.M.com – Avez-vous un programme et comment le résumeriez-vous en une phrase ?
T.S. : « J’ai un programme qui sera prêt très bientôt. Pour le résumer je dirais que je veux « redonner des lettres de noblesse à la profession ».
T.M.com – Quand et où ferez-vous officellement acte de candidature ?
T.S. : « J’ai prévu de déclarer officiellement ma candidature à la fin de la semaine prochaine. Quant à la présentation de mon programme, elle pourrait peut-être avoir lieu lors d’une conférence de presse à Top Resa. »
BIOGRAPHIE
Autres articles
Thierry SCHIDLER est né le 11 Octobre 1961 à Bouzonville, il est marié et père d’un enfant.
Diplômé de l’IFG (Institut de Formation pour la Gestion), il est Directeur des Autocars
SCHIDLER de 1984 à 1994 et PDG depuis 1994.
Il participe à la vie de la profession depuis quelques années et a été successivement Membre du conseil d’administration de l’ATRIV Moselle – Association de transport régulier et interurbain de Voyageurs ; Membre du conseil d’administration de la chambre syndicale FNTV Moselle ;Président de la commission tourisme à la FNTV Moselle ;Administrateur de l’UCAT, Union pour le classement des autocars de tourisme ; élu à la CCI Moselle ; Administrateur à l’APS ; Membre du comité suivi voyageurs Lorraine ; Coordinateur Metz Métropole 320 Section tourisme ; Membre du Rotary Metz Charlemagne et Président de Metz Congrès.
Administrateur du SNET depuis Juin 2000, Thierry SCHIDLER en a été élu Président en février 2001 et réélu depuis.
Diplômé de l’IFG (Institut de Formation pour la Gestion), il est Directeur des Autocars
SCHIDLER de 1984 à 1994 et PDG depuis 1994.
Il participe à la vie de la profession depuis quelques années et a été successivement Membre du conseil d’administration de l’ATRIV Moselle – Association de transport régulier et interurbain de Voyageurs ; Membre du conseil d’administration de la chambre syndicale FNTV Moselle ;Président de la commission tourisme à la FNTV Moselle ;Administrateur de l’UCAT, Union pour le classement des autocars de tourisme ; élu à la CCI Moselle ; Administrateur à l’APS ; Membre du comité suivi voyageurs Lorraine ; Coordinateur Metz Métropole 320 Section tourisme ; Membre du Rotary Metz Charlemagne et Président de Metz Congrès.
Administrateur du SNET depuis Juin 2000, Thierry SCHIDLER en a été élu Président en février 2001 et réélu depuis.