En proie à des difficultés financières, la compagnie indienne JetAirways fermera ses bureaux parisiens dans les prochains mois, mais conserve tous ses vols entre Paris et l'Inde © Jet Airways FB
Jet Airways à Paris, c’est bientôt fini.
Alors que la compagnie indienne vient d’annoncer un plan de redressement, elle s’apprête dans ce cadre à fermer ses bureaux français. Une fermeture qui devrait survenir, d’après nos informations, avant le début de l’année 2019.
Les activités que géraient les locataires du boulevard Haussmann, dans le 8e arrondissement parisien, seront transférées à Amsterdam, l’un des trois bureaux européens de la première compagnie privée indienne.
L’avenir de ses employés, comme celui de Michel Simiaut, son directeur France, n'est pour l’instant pas défini.
Les vols que la compagnie assure vers et depuis Paris ne seront en aucun cas impactés.
Alors que la compagnie indienne vient d’annoncer un plan de redressement, elle s’apprête dans ce cadre à fermer ses bureaux français. Une fermeture qui devrait survenir, d’après nos informations, avant le début de l’année 2019.
Les activités que géraient les locataires du boulevard Haussmann, dans le 8e arrondissement parisien, seront transférées à Amsterdam, l’un des trois bureaux européens de la première compagnie privée indienne.
L’avenir de ses employés, comme celui de Michel Simiaut, son directeur France, n'est pour l’instant pas défini.
Les vols que la compagnie assure vers et depuis Paris ne seront en aucun cas impactés.
Un important plan de redressement
Plus globalement, la seconde compagnie aérienne indienne traverse une période difficile financièrement.
La semaine dernière, son conseil d’administration s’est réuni pour annoncer des pertes nettes très importantes sur le premier trimestre 2018, à hauteur de 160 millions d’euros, contre un bénéfice net d’environ 7 millions d’euros.
« Les facteurs macroéconomiques, entraînés par une augmentation du prix du carburant de plus de 36%, une roupie dépréciée et la disparité qui en a résulté entre les prix élevés du carburant et les bas tarifs, ont miné la performance de Jet Airways au cours du semestre », justifie la compagnie.
Face à ces difficultés financières, le plan de redressement adopté prévoit un programme global de réduction des coûts, l’introduction de nouveaux appareils moins gourmands en kérosène, ou encore une injection de capital.
La semaine dernière, son conseil d’administration s’est réuni pour annoncer des pertes nettes très importantes sur le premier trimestre 2018, à hauteur de 160 millions d’euros, contre un bénéfice net d’environ 7 millions d’euros.
« Les facteurs macroéconomiques, entraînés par une augmentation du prix du carburant de plus de 36%, une roupie dépréciée et la disparité qui en a résulté entre les prix élevés du carburant et les bas tarifs, ont miné la performance de Jet Airways au cours du semestre », justifie la compagnie.
Face à ces difficultés financières, le plan de redressement adopté prévoit un programme global de réduction des coûts, l’introduction de nouveaux appareils moins gourmands en kérosène, ou encore une injection de capital.
Une flotte de 121 appareils
La compagnie, qui a des accords de partage de codes avec Air France, continue cependant d’améliorer le nombres de passagers qu’elle transporte (+4% sur le début de l’année 2018).
Créée en 1992 et possédant actuellement 121 appareils, Jet Airways ne vole en Europe que depuis 2004.
Après une ligne directe et quotidienne entre Paris et Mumbai, la compagnie a ouvert, fin septembre 2017, un vol direct entre Paris et Chennai.
Son réseau international s’étend sur 66 destinations, couvrant l’ensemble de l’Inde, ainsi que les grandes villes d’Asie du Sud-Est, Asie du Sud, Moyen-Orient, Europe et Amérique du Nord.
Créée en 1992 et possédant actuellement 121 appareils, Jet Airways ne vole en Europe que depuis 2004.
Après une ligne directe et quotidienne entre Paris et Mumbai, la compagnie a ouvert, fin septembre 2017, un vol direct entre Paris et Chennai.
Son réseau international s’étend sur 66 destinations, couvrant l’ensemble de l’Inde, ainsi que les grandes villes d’Asie du Sud-Est, Asie du Sud, Moyen-Orient, Europe et Amérique du Nord.