Un monde virtuel où les individus coiffent des casques pour communiquer et vivre leur vie par avatars 3D et réalité augmentée interposés. /crédit DepositPhoto
Marc Zuckenberg, le richissime propriétaire de Facebook, Instagram et Whatsapp, fait partie, avec Elon Musk, Tim Clark et quelques autres, de ces patrons capables de chambouler la face du monde en une phrase : Meta, comme Metaverse, voilà le nouveau nom de la firme de San Francisco.
Kesako ? Le terme vient de l'anglais metaverse, contraction de meta universe, selon Wikipedia.
Il s’agirait, ni plus ni moins que du futur web 4.0, celui des avatars, de Matrix ou encore d’Inception.
Un monde virtuel où les individus coiffent des casques pour communiquer et vivre leur vie par avatars 3D et réalité augmentée interposés.
Zuckenberg n’a rien inventé (pour Facebook non plus, d’ailleurs…). Les fondateurs de Second Life l’ont fait bien avant lui. Souvenez-vous de cette plateforme du début des années 2000, qui permettait à ses utilisateurs d'incarner des personnages virtuels dans un monde créé par les résidents eux-mêmes.
Une sorte de Sim city où il était possible de vivre et de bâtir grâce à des personnages virtuels mais aussi d’acheter toutes sortes de choses (meubles, terrains, maisons…) avec une cryptomonnaie créé par Linden Lab, la société qui éditait le jeu.
Très rapidement investi par les marques, Second Life a connu un énorme succès. Elle a été plombée notamment par les subprimes, des fréquentations qui n’ont pas tenu leurs promesses et… la montée en force de Facebook (!).
Kesako ? Le terme vient de l'anglais metaverse, contraction de meta universe, selon Wikipedia.
Il s’agirait, ni plus ni moins que du futur web 4.0, celui des avatars, de Matrix ou encore d’Inception.
Un monde virtuel où les individus coiffent des casques pour communiquer et vivre leur vie par avatars 3D et réalité augmentée interposés.
Zuckenberg n’a rien inventé (pour Facebook non plus, d’ailleurs…). Les fondateurs de Second Life l’ont fait bien avant lui. Souvenez-vous de cette plateforme du début des années 2000, qui permettait à ses utilisateurs d'incarner des personnages virtuels dans un monde créé par les résidents eux-mêmes.
Une sorte de Sim city où il était possible de vivre et de bâtir grâce à des personnages virtuels mais aussi d’acheter toutes sortes de choses (meubles, terrains, maisons…) avec une cryptomonnaie créé par Linden Lab, la société qui éditait le jeu.
Très rapidement investi par les marques, Second Life a connu un énorme succès. Elle a été plombée notamment par les subprimes, des fréquentations qui n’ont pas tenu leurs promesses et… la montée en force de Facebook (!).
Des “prothèses” numériques, le sésame indispensable
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Le site s’est éteint de sa belle mort mais a laissé des traces.
L’ancien étudiant de Harvard, dont la plateforme à bout de souffle n’attire plus les jeunes générations, promet de vivre demain, de travailler et de sociabiliser grâce aux mondes virtuels. Bref, de changer radicalement notre perception de l’univers physique. Bien entendu, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
Si tous les concepts technologiques permettant cette révolution ont été théorisés dès les années 60 et mis en œuvre au cours de la dernière décennie, il n’en va pas de même des outils permettant de mettre le tout en musique.
Facebook galère depuis des années pour mettre au point l’OculusRift, son casque de réalité virtuelle.
Ces “prothèses” numériques seront le sésame indispensable pour accéder aux mondes du metaverse.
Mais ce sont des instruments ultra-sophistiqués qui doivent en même temps rester accessibles, à la fois du point de vue de leur coût mais également de leur port.
Apple qui travaille à un casque du même type, qui devrait être lancé dans le courant de l’année, connaît aussi quelques petits soucis ergonomiques.
En revanche, sur le plan économique, le Metaverse pourrait devenir le nouvel Eldorado du télétravail. Le succès des plateformes de type Zoom ont démontré qu’une nouvelle relation et interaction étaient possibles pour les salariés avec leurs entreprises.
La réalité augmentée sera sans aucun doute un extraordinaire booster pour le travail à distance. Elle promet de chambouler le quotidien de centaines de millions de travailleurs à travers la planète.
L’ancien étudiant de Harvard, dont la plateforme à bout de souffle n’attire plus les jeunes générations, promet de vivre demain, de travailler et de sociabiliser grâce aux mondes virtuels. Bref, de changer radicalement notre perception de l’univers physique. Bien entendu, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
Si tous les concepts technologiques permettant cette révolution ont été théorisés dès les années 60 et mis en œuvre au cours de la dernière décennie, il n’en va pas de même des outils permettant de mettre le tout en musique.
Facebook galère depuis des années pour mettre au point l’OculusRift, son casque de réalité virtuelle.
Ces “prothèses” numériques seront le sésame indispensable pour accéder aux mondes du metaverse.
Mais ce sont des instruments ultra-sophistiqués qui doivent en même temps rester accessibles, à la fois du point de vue de leur coût mais également de leur port.
Apple qui travaille à un casque du même type, qui devrait être lancé dans le courant de l’année, connaît aussi quelques petits soucis ergonomiques.
En revanche, sur le plan économique, le Metaverse pourrait devenir le nouvel Eldorado du télétravail. Le succès des plateformes de type Zoom ont démontré qu’une nouvelle relation et interaction étaient possibles pour les salariés avec leurs entreprises.
La réalité augmentée sera sans aucun doute un extraordinaire booster pour le travail à distance. Elle promet de chambouler le quotidien de centaines de millions de travailleurs à travers la planète.