Après l'annonce de la faillite de Cyprus Airways, vendredi 9 janvier 2015, l'association européenne des agents de voyages et des tour-opérateurs (ECTAA) tient à rappeler, dans un communiqué, "le besoin pressant d'un système de protection des passagers aériens à travers l'Union Européenne".
L'association souligne tout de même que, dans ce cas précis, des mesures d'urgence ont été prises par le gouvernement chypriote et les principales parties prenantes de la compagnie nationale, afin de fournir aux passagers des solutions de remplacement.
Un "changement positif" par rapport aux passagers de la Spanair ou de Malev, dont certains attendent toujours d'être remboursés aujourd'hui.
Néanmoins, si la compagnie aérienne a mandaté une agence de voyages locale pour rerouter à ses frais les passagers qui avaient un vol, et ce jusqu’au 9 février 2015, on ne sait pas si "cette agence assistera les professionnels ou si sa mission n’est limitée qu’aux seuls passagers ayant acheté leurs billets auprès de Cyprus Airways", précise Me David Sprecher.
"Ce cas malheureux souligne une fois de plus le fait qu'il n'existe pas de protection pour les passagers au sein de l'UE lorsqu'une compagnie aérienne suspend ses opérations, en particulier dans le cas de défaillance financière", ajoute l'ECTAA.
Alors qu'il existe une protection similaire pour les personnes voyageant dans le cadre d'un voyage à forfait, "l'ECTAA déplore la réticence du législateur de l'UE à adopter une législation appropriée pour protéger les passagers aériens européens."
L'association rappelle sa volonté de voir la résolution parlementaire du 25 Novembre 2009 sur l'indemnisation des passagers en cas de faillite des compagnies aériennes, devenir obligatoire.
L'association souligne tout de même que, dans ce cas précis, des mesures d'urgence ont été prises par le gouvernement chypriote et les principales parties prenantes de la compagnie nationale, afin de fournir aux passagers des solutions de remplacement.
Un "changement positif" par rapport aux passagers de la Spanair ou de Malev, dont certains attendent toujours d'être remboursés aujourd'hui.
Néanmoins, si la compagnie aérienne a mandaté une agence de voyages locale pour rerouter à ses frais les passagers qui avaient un vol, et ce jusqu’au 9 février 2015, on ne sait pas si "cette agence assistera les professionnels ou si sa mission n’est limitée qu’aux seuls passagers ayant acheté leurs billets auprès de Cyprus Airways", précise Me David Sprecher.
"Ce cas malheureux souligne une fois de plus le fait qu'il n'existe pas de protection pour les passagers au sein de l'UE lorsqu'une compagnie aérienne suspend ses opérations, en particulier dans le cas de défaillance financière", ajoute l'ECTAA.
Alors qu'il existe une protection similaire pour les personnes voyageant dans le cadre d'un voyage à forfait, "l'ECTAA déplore la réticence du législateur de l'UE à adopter une législation appropriée pour protéger les passagers aériens européens."
L'association rappelle sa volonté de voir la résolution parlementaire du 25 Novembre 2009 sur l'indemnisation des passagers en cas de faillite des compagnies aériennes, devenir obligatoire.
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