TourMaG.com - Après moins d'un mois d'existence pour FairMoove, vous lancez une campagne de financement participatif avec Tudigo. cette opération ?
Jean-Pierre Nadir : Nous avons déjà investi 3 millions d'euros et nous sommes sur une nouvelle tranche de 2,5 millions d'euros.
Nous discutons avec des fonds d'investissement et des business angels, nous permettant de sécuriser plus d'un million d'euros.
Au fil des échanges, que ce soit dans mon entourage ou lors de l'émission "Qui veut être mon associé ?", m'est venue cette idée, qui correspond au principe même de FairMoove. L'enjeu est de créer une véritable communauté.
A lire : FairMoove : quel est le nouveau projet d'agence de voyages de J.-P. Nadir (ex-Easyvoyage) ?
Je vais créer une charte, car le tourisme responsable commence par un touriste responsable et cela entraîne des droits, mais aussi des devoirs.
Pour aller au bout de cette démarche, j'ai décidé d'ouvrir une campagne de financement participatif, pour que ces personnes soient à la fois membres, actionnaires, clients et ambassadeurs du programme.
Cela permettra de surfer sur cette dynamique-là, en créant un modèle participatif. Donc FairMoove sera un opérateur touristique qui appartient à ses clients.
Jean-Pierre Nadir : Nous avons déjà investi 3 millions d'euros et nous sommes sur une nouvelle tranche de 2,5 millions d'euros.
Nous discutons avec des fonds d'investissement et des business angels, nous permettant de sécuriser plus d'un million d'euros.
Au fil des échanges, que ce soit dans mon entourage ou lors de l'émission "Qui veut être mon associé ?", m'est venue cette idée, qui correspond au principe même de FairMoove. L'enjeu est de créer une véritable communauté.
A lire : FairMoove : quel est le nouveau projet d'agence de voyages de J.-P. Nadir (ex-Easyvoyage) ?
Je vais créer une charte, car le tourisme responsable commence par un touriste responsable et cela entraîne des droits, mais aussi des devoirs.
Pour aller au bout de cette démarche, j'ai décidé d'ouvrir une campagne de financement participatif, pour que ces personnes soient à la fois membres, actionnaires, clients et ambassadeurs du programme.
Cela permettra de surfer sur cette dynamique-là, en créant un modèle participatif. Donc FairMoove sera un opérateur touristique qui appartient à ses clients.
"Le modèle Nouvelles Frontières" est un exemple pour Jean-Pierre Nadir
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TourMaG.com - Comment cela va-t-il s'articuler ?
Jean-Pierre Nadir : Tous les 3 mois, nous proposerons des programmes et nous échangerons avec les actionnaires.
Ces derniers pourront soumettre des produits en sourcing, ils pourront aussi en déréférencer. Chaque trimestre, nous proposerons un programme de financement, pour soutenir des projets, comme par exemple un écolodge à Madagascar.
Je veux aller encore plus loin que ce que nous faisons actuellement, pour avoir un socle de membres solide et déterminés à faire gagner la cause.
Tout comme sur les réseaux sociaux, l'objectif de ma démarche est de gagner les consciences, puis de gagner les cœurs.
Je ne peux pas y arriver tout seul, j'ai associé des influenceurs, puis bientôt les nano influenceurs, maintenant je vais plus loin en associant les clients qui deviennent actionnaires.
TourMaG.com - Qui peut investir et quelles sont les conditions ?
Jean-Pierre Nadir : Le ticket d'entrée est de 1 500 euros, limité à 300 personnes.
J'ai beaucoup échangé avec Serge Papin, l'ancien dirigeant de Système U et je dois dire qu'il m'a inspiré dans cette démarche. J'ai aussi toujours en tête le modèle de Nouvelles Frontières.
Au départ, c'était une association. Les clients étaient des militants, avec une certaine vision du monde et des valeurs, ils auraient pu à un moment donné devenir actionnaires.
Je veux essayer de créer cela, comment surfer sur les énergies, comment propager la bonne parole et construire ce monde à plusieurs. Seul je ne peux pas, d'où la levée avec la plateforme Tudigo.
Jean-Pierre Nadir : Tous les 3 mois, nous proposerons des programmes et nous échangerons avec les actionnaires.
Ces derniers pourront soumettre des produits en sourcing, ils pourront aussi en déréférencer. Chaque trimestre, nous proposerons un programme de financement, pour soutenir des projets, comme par exemple un écolodge à Madagascar.
Je veux aller encore plus loin que ce que nous faisons actuellement, pour avoir un socle de membres solide et déterminés à faire gagner la cause.
Tout comme sur les réseaux sociaux, l'objectif de ma démarche est de gagner les consciences, puis de gagner les cœurs.
Je ne peux pas y arriver tout seul, j'ai associé des influenceurs, puis bientôt les nano influenceurs, maintenant je vais plus loin en associant les clients qui deviennent actionnaires.
TourMaG.com - Qui peut investir et quelles sont les conditions ?
Jean-Pierre Nadir : Le ticket d'entrée est de 1 500 euros, limité à 300 personnes.
J'ai beaucoup échangé avec Serge Papin, l'ancien dirigeant de Système U et je dois dire qu'il m'a inspiré dans cette démarche. J'ai aussi toujours en tête le modèle de Nouvelles Frontières.
Au départ, c'était une association. Les clients étaient des militants, avec une certaine vision du monde et des valeurs, ils auraient pu à un moment donné devenir actionnaires.
Je veux essayer de créer cela, comment surfer sur les énergies, comment propager la bonne parole et construire ce monde à plusieurs. Seul je ne peux pas, d'où la levée avec la plateforme Tudigo.
"Aujourd'hui, le consommateur a pris le pouvoir", selon Jean-Pierre Nadir
TourMaG.com - Si je comprends bien, FairMoove ne se cantonne pas à être seulement un tour-opérateur, mais veut structurer le tourisme autour de sa vision d'un tourisme plus durable...
Jean-Pierre Nadir : Exactement, au départ, nous étions distributeur, nous sommes devenus producteur et la prochaine brique, nous deviendrons promoteur de projets qui ont vocation à changer le monde ou du moins montrer la voie.
Je veux aller vite et loin.
Je vais vous dire, même dans les plus grandes entreprises, le succès vient d'une osmose entre les clients, les fournisseurs, les actionnaires et les salariés. Aujourd'hui, un mec tout seul est foutu et je ne veux pas être celui-ci.
Je fédère autour de mes idées, des personnes qui pourront les dépasser et qui seront même meilleures que moi. Je veux un modèle avec du volume, pour avoir de l'influence, sinon le ministre du tourisme de la République dominicaine, il s'en moquera de FairMoove.
TourMaG.com - Quel est l'objectif de la levée de fonds de 2,5 millions d'euros ?
Jean-Pierre Nadir : La somme permettra de renforcer les équipes, nous sommes 8 actuellement. Par exemple, nous avons une seule personne à la production, nous allons en recruter une autre.
Avec ces nouveaux capitaux, nous serons en mesure d'assurer la promotion de l'entreprise et d'assoir la marque. Créer une marque à partir de zéro, c'est vraiment très difficile.
Nous allons développer la communauté. Nous allons pouvoir aller à maturité et atteindre nos ambitions chiffrées (35 millions de chiffres d'affaires en 2025).
TourMaG.com - Cette transparence induite par une ouverture aux clients est assez rare, au niveau des acteurs du tourisme...
Jean-Pierre Nadir : Il est de bon de ton de dire que les consommateurs sont les premiers prescripteurs, mais ce n'est le cas que s'ils ressentent un bénéfice à leurs actions.
Il est possible d'accélérer les processus.
Aujourd'hui, le consommateur a pris le pouvoir. Je dis depuis le début que Fairmoove doit être la première DNVB (digitally natives vertical brands) du tourisme.
Vous prenez des marques comme Asphalte ou Faguo, elles vont très loin dans la transparence et l'information donnée aux clients.
Si nous voulons faire du tourisme un levier de réinvention sur les modèles agricoles, les rémunérations, l'éco bâti... tout cela se fait pas conscientisation et par un socle fort.
Jean-Pierre Nadir : Exactement, au départ, nous étions distributeur, nous sommes devenus producteur et la prochaine brique, nous deviendrons promoteur de projets qui ont vocation à changer le monde ou du moins montrer la voie.
Je veux aller vite et loin.
Je vais vous dire, même dans les plus grandes entreprises, le succès vient d'une osmose entre les clients, les fournisseurs, les actionnaires et les salariés. Aujourd'hui, un mec tout seul est foutu et je ne veux pas être celui-ci.
Je fédère autour de mes idées, des personnes qui pourront les dépasser et qui seront même meilleures que moi. Je veux un modèle avec du volume, pour avoir de l'influence, sinon le ministre du tourisme de la République dominicaine, il s'en moquera de FairMoove.
TourMaG.com - Quel est l'objectif de la levée de fonds de 2,5 millions d'euros ?
Jean-Pierre Nadir : La somme permettra de renforcer les équipes, nous sommes 8 actuellement. Par exemple, nous avons une seule personne à la production, nous allons en recruter une autre.
Avec ces nouveaux capitaux, nous serons en mesure d'assurer la promotion de l'entreprise et d'assoir la marque. Créer une marque à partir de zéro, c'est vraiment très difficile.
Nous allons développer la communauté. Nous allons pouvoir aller à maturité et atteindre nos ambitions chiffrées (35 millions de chiffres d'affaires en 2025).
TourMaG.com - Cette transparence induite par une ouverture aux clients est assez rare, au niveau des acteurs du tourisme...
Jean-Pierre Nadir : Il est de bon de ton de dire que les consommateurs sont les premiers prescripteurs, mais ce n'est le cas que s'ils ressentent un bénéfice à leurs actions.
Il est possible d'accélérer les processus.
Aujourd'hui, le consommateur a pris le pouvoir. Je dis depuis le début que Fairmoove doit être la première DNVB (digitally natives vertical brands) du tourisme.
Vous prenez des marques comme Asphalte ou Faguo, elles vont très loin dans la transparence et l'information donnée aux clients.
Si nous voulons faire du tourisme un levier de réinvention sur les modèles agricoles, les rémunérations, l'éco bâti... tout cela se fait pas conscientisation et par un socle fort.
Fairmoove : une "vision du tourisme qui est quasiment politique"
TourMaG.com - Vous souhaitez toujours atteindre l'équilibre en 2024 ?
Jean-Pierre Nadir : Oui, c'est le plan ambitieux, après la 3e année d'exploitation complète.
Pour l'atteindre, cela passera par ces 300 ambassadeurs qui deviendront une force de frappe, mais ça passe aussi par la stratégie social media. Ces actions permettent de faire baisser le coût d'acquisition et de bypasser Google.
Puis le consommateur de demain sera militant, il suffit de voir les marques actuelles qui montent.
Voilà pourquoi je tente d'évangéliser, pour convaincre et aller chercher le plus grand nombre.
TourMaG.com - La dernière fois, vous nous parliez de votre stratégie social commerce. Est-ce que cela fonctionne ?
Jean-Pierre Nadir : Pas mal, nous avons déjà enregistré une vingtaine de ventes grâce à cela, et des belles ventes.
Les stars avec qui nous avons travaillés nous ont aussi permis de faire gonfler notre compte Instagram et de nous positionner comme le 6e acteur du tourisme français. Nous sommes derrière Copine de Voyages, Voyages du Monde, Voyage Privé, Explora Project et Evaneos.
C'est devenu un vrai levier de croissance.
Et dans quelques jours, nous attaquerons les nano influenceurs, donc moins de 10 000 abonnés. Nous additionnons toutes ces énergies autour de cette vision du tourisme qui est quasiment politique. Je fédère des militants.
Je ne libère pas la parole, mais l'organise et la structure.
TourMaG.com - Vous parlez de programme politique. Il n'y a pas de ministre du Tourisme, qu'en pensez-vous ?
Jean-Pierre Nadir : Ecoutez, c'est une première version, il y aura sans doute après les élections une 2e mouture.
Il y aura sans doute à ce moment-là, un secrétaire d'Etat au Tourisme. L'époque de Fabius était la meilleure, lorsque le secrétariat et le ministère des Affaires étrangères ne faisaient qu'un. Après je ne suis pas choqué qu'il n'y ait pas de ministre du Tourisme.
Après Jean-Baptiste Lemoyne a fait ce qu'il a pu, mais concrètement, c'est Bruno Lemaire qui a sauvé la profession. Ce n'est pas un affront pour la profession, par contre ça ne serait pas déconnant que le secrétariat d'Etat au Tourisme soit rattaché...
TourMaG.com - A celui de la Transition écologique ?
Jean-Pierre Nadir : Exactement, je pense que le vrai bon sujet serait d'avoir un ministre rattaché à la Transition écologique.
Jean-Pierre Nadir : Oui, c'est le plan ambitieux, après la 3e année d'exploitation complète.
Pour l'atteindre, cela passera par ces 300 ambassadeurs qui deviendront une force de frappe, mais ça passe aussi par la stratégie social media. Ces actions permettent de faire baisser le coût d'acquisition et de bypasser Google.
Puis le consommateur de demain sera militant, il suffit de voir les marques actuelles qui montent.
Voilà pourquoi je tente d'évangéliser, pour convaincre et aller chercher le plus grand nombre.
TourMaG.com - La dernière fois, vous nous parliez de votre stratégie social commerce. Est-ce que cela fonctionne ?
Jean-Pierre Nadir : Pas mal, nous avons déjà enregistré une vingtaine de ventes grâce à cela, et des belles ventes.
Les stars avec qui nous avons travaillés nous ont aussi permis de faire gonfler notre compte Instagram et de nous positionner comme le 6e acteur du tourisme français. Nous sommes derrière Copine de Voyages, Voyages du Monde, Voyage Privé, Explora Project et Evaneos.
C'est devenu un vrai levier de croissance.
Et dans quelques jours, nous attaquerons les nano influenceurs, donc moins de 10 000 abonnés. Nous additionnons toutes ces énergies autour de cette vision du tourisme qui est quasiment politique. Je fédère des militants.
Je ne libère pas la parole, mais l'organise et la structure.
TourMaG.com - Vous parlez de programme politique. Il n'y a pas de ministre du Tourisme, qu'en pensez-vous ?
Jean-Pierre Nadir : Ecoutez, c'est une première version, il y aura sans doute après les élections une 2e mouture.
Il y aura sans doute à ce moment-là, un secrétaire d'Etat au Tourisme. L'époque de Fabius était la meilleure, lorsque le secrétariat et le ministère des Affaires étrangères ne faisaient qu'un. Après je ne suis pas choqué qu'il n'y ait pas de ministre du Tourisme.
Après Jean-Baptiste Lemoyne a fait ce qu'il a pu, mais concrètement, c'est Bruno Lemaire qui a sauvé la profession. Ce n'est pas un affront pour la profession, par contre ça ne serait pas déconnant que le secrétariat d'Etat au Tourisme soit rattaché...
TourMaG.com - A celui de la Transition écologique ?
Jean-Pierre Nadir : Exactement, je pense que le vrai bon sujet serait d'avoir un ministre rattaché à la Transition écologique.