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Nous sommes en l'An 2008. La production française est presque entièrement tombée aux mains des Wisigoths. Entièrement ? Pas tout à fait. A Toulousum, un voyagiste gaulois résiste vaillamment à l'envahisseur : Framix.
Mais le combat de deux chefs fait rage. Faut-il céder face à la puissance et aux finances des hordes ou, au contraire, résister vaille que vaille aux prédateurs ?
Voici, résumé, à grands coups de serpe et à la sauce Astérix, la confrontation qui oppose depuis de longs mois Georges Colson à sa demi-sœur Marie-Christine Chaubet.
Les deux protagonistes se livrent une guerre sans merci pour le contrôle de l'entreprise. Chacun a sa vision du devenir de ce tour opérateur historique, l'un des derniers, sinon le dernier, à jouer dans la cour des grands et à ne pas avoir (encore) cédé aux sirènes des capitaux étrangers.
C'est un fait : les fleurons du tourisme français sont aujourd'hui, pour la plupart, aux mains des opérateurs étrangers.
Ce n'est pas forcément une mauvaise chose. Mais lorsqu'on jette un coup d'œil dans le rétroviseur, force est de constater que le bilan n'est pas glorieux et que les capitaux étrangers ont plutôt du mal à s'acclimater en Gaulle.
Le tribunal de Toulouse devra dire, ce 31 janvier, le sort qu'il entend réserver à la cession d'actions de certains actionnaires de Voyages Fram à Georges Colson.
Sans revenir sur l'affaire rappelons que sa demi-sœur, Marie-Christine Chaubet, conteste la validité de cette transaction qui a permis au président du Snav de reprendre la main et le pouvoir dans l'entreprise.
Ce que l'on peut dire par avance c'est que, quel que soit le verdict énoncé, Marie-Christine Chaubet, grâce à ses droits de double vote, se dit en mesure de bloquer une quelconque transaction jusqu'en 2010.
Autrement dit, pas question de céder le voyagiste toulousain à Thomas Cook qui en aurait proposé 170 millions d'euros et voudrait (logique) la majorité.
Bien entendu, des problèmes restent encore en suspens. Tout d'abord deux procédures pendantes, l'une devant le Conseil des Prud'hommes pour licenciement abusif et l'autre intentée par l'entreprise à son encontre pour abus et recel de bien sociaux.
On devrait en savoir un peu plus le 14 février prochain. Dans tous les cas de figure, Marie-Christine Chaubet qui se serait assuré le concours de partenaires industriels, est fermement résolue à revenir aux affaires, avec une nouvelle équipe pour « redonner une sécurité capitalistique et un nouvel élan à l'entreprise… »
Mais le combat de deux chefs fait rage. Faut-il céder face à la puissance et aux finances des hordes ou, au contraire, résister vaille que vaille aux prédateurs ?
Voici, résumé, à grands coups de serpe et à la sauce Astérix, la confrontation qui oppose depuis de longs mois Georges Colson à sa demi-sœur Marie-Christine Chaubet.
Les deux protagonistes se livrent une guerre sans merci pour le contrôle de l'entreprise. Chacun a sa vision du devenir de ce tour opérateur historique, l'un des derniers, sinon le dernier, à jouer dans la cour des grands et à ne pas avoir (encore) cédé aux sirènes des capitaux étrangers.
C'est un fait : les fleurons du tourisme français sont aujourd'hui, pour la plupart, aux mains des opérateurs étrangers.
Ce n'est pas forcément une mauvaise chose. Mais lorsqu'on jette un coup d'œil dans le rétroviseur, force est de constater que le bilan n'est pas glorieux et que les capitaux étrangers ont plutôt du mal à s'acclimater en Gaulle.
Le tribunal de Toulouse devra dire, ce 31 janvier, le sort qu'il entend réserver à la cession d'actions de certains actionnaires de Voyages Fram à Georges Colson.
Sans revenir sur l'affaire rappelons que sa demi-sœur, Marie-Christine Chaubet, conteste la validité de cette transaction qui a permis au président du Snav de reprendre la main et le pouvoir dans l'entreprise.
Ce que l'on peut dire par avance c'est que, quel que soit le verdict énoncé, Marie-Christine Chaubet, grâce à ses droits de double vote, se dit en mesure de bloquer une quelconque transaction jusqu'en 2010.
Autrement dit, pas question de céder le voyagiste toulousain à Thomas Cook qui en aurait proposé 170 millions d'euros et voudrait (logique) la majorité.
Bien entendu, des problèmes restent encore en suspens. Tout d'abord deux procédures pendantes, l'une devant le Conseil des Prud'hommes pour licenciement abusif et l'autre intentée par l'entreprise à son encontre pour abus et recel de bien sociaux.
On devrait en savoir un peu plus le 14 février prochain. Dans tous les cas de figure, Marie-Christine Chaubet qui se serait assuré le concours de partenaires industriels, est fermement résolue à revenir aux affaires, avec une nouvelle équipe pour « redonner une sécurité capitalistique et un nouvel élan à l'entreprise… »