La saison touristique estivale en cours pourrait être plus contrastée que prévue.
Atout France et le ministère chargé des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme avaient déjà alerté sur un mois de juillet plus nuancé que celui de 2022.
La dernière étude de Sumup ne nous dit rien sur la fréquentation de la France, mais révèle une baisse sensible du panier moyen de l'ensemble des voyageurs sur le mois de juillet écoulé.
Ainsi, la chute serait globalement de 4,2% par rapport à 2022, avec un panier moyen passant de 25,7€ en 2022 à 24,6€ en 2023.
Les touristes étrangers inquiètent. Cette clientèle traditionnellement dépensière a décidé de se serrer la ceinture en baissant ses dépenses de l'ordre de -11,9%.
Si l'inflation a été très forte en France, elle a touché bon nombre de pays, elle est l'une des raisons de la forte diminution du panier moyen.
D'ailleurs Didier Arino avait tiré la sonnette d'alarme dans TourMaG.com au sujet de l'impact de la hausse des prix sur les futurs départs en vacances.
"Actuellement, nous sommes en léger retard, par rapport à 2022, du fait de l'inflation. Une partie de la clientèle, environ 7 millions de Français, a renoncé pour l'instant, à réserver, car les prix sont trop élevés au regard de leur budget," nous expliquait alors, le directeur général de Protourisme.
Atout France et le ministère chargé des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme avaient déjà alerté sur un mois de juillet plus nuancé que celui de 2022.
La dernière étude de Sumup ne nous dit rien sur la fréquentation de la France, mais révèle une baisse sensible du panier moyen de l'ensemble des voyageurs sur le mois de juillet écoulé.
Ainsi, la chute serait globalement de 4,2% par rapport à 2022, avec un panier moyen passant de 25,7€ en 2022 à 24,6€ en 2023.
Les touristes étrangers inquiètent. Cette clientèle traditionnellement dépensière a décidé de se serrer la ceinture en baissant ses dépenses de l'ordre de -11,9%.
Si l'inflation a été très forte en France, elle a touché bon nombre de pays, elle est l'une des raisons de la forte diminution du panier moyen.
D'ailleurs Didier Arino avait tiré la sonnette d'alarme dans TourMaG.com au sujet de l'impact de la hausse des prix sur les futurs départs en vacances.
"Actuellement, nous sommes en léger retard, par rapport à 2022, du fait de l'inflation. Une partie de la clientèle, environ 7 millions de Français, a renoncé pour l'instant, à réserver, car les prix sont trop élevés au regard de leur budget," nous expliquait alors, le directeur général de Protourisme.
Les touristes ont boudé les grands lieux touristiques
Autre constat de l'étude, étant que toutes les régions ne sont logées à la même enseigne.
Par exemple, dans les départements et régions d'outre-mer, les dépenses ont augmenté (1,8%), quelle que soit la typologie de voyageur.
Concernant les touristes français, le Grand Est (+3,11%) et les Hauts-de-France (+1,97%) ont été plébiscités au contraire de la Corse (-8,84%) ainsi que des zones Ile-de-France (-7,73%) et Centre-Val de Loire (-7%).
"Les conclusions de l’étude laissent à penser que les consommateurs pourraient avoir changé leurs habitudes de voyage, avec un nouvel attrait pour des régions plus éloignées des littoraux, davantage à proximité de leur domicile et hors des lieux traditionnellement réputés très touristiques comme la Corse ou la région Provence-Alpes-Côte d'Azur pour préserver le plaisir des vacances tout gardant leurs dépenses sous contrôle," explique SumUp.
Un constat qui corrobore les propos tenus par François de Canson, fin juillet 2023, sur un tassement des réservations en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Outre les distorsions régionales, les voyageurs ont réduit drastiquement certaines dépenses, comme dans l'hôtellerie (-10,7%) et les loisirs (-7,1%), mais sorti plus facilement la carte bleue dans les boutiques de souvenirs (+3,9%), le bien-être (+8,1%) et de l’alimentation (+4,5%).
Pour résumer l'étude Sumup, les voyageurs ont moins réservé dans les hôtels ou ont baissé de gamme, tout comme dans les restaurants et les attractions touristiques, pour se concentrer sur les souvenirs et le bien-être.
A noter, que les Américains seraient plus nombreux, comparativement à juillet 2022 (35,5% en 2023 des dépenses par carte étrangère vs 26,1% en 2022) devant les Britanniques (11,6%) et les Belges (6,5%).
L'été 2023 marque aussi le retour des voyageurs indiens (la croissance des leurs dépenses est de + 186%).
Par exemple, dans les départements et régions d'outre-mer, les dépenses ont augmenté (1,8%), quelle que soit la typologie de voyageur.
Concernant les touristes français, le Grand Est (+3,11%) et les Hauts-de-France (+1,97%) ont été plébiscités au contraire de la Corse (-8,84%) ainsi que des zones Ile-de-France (-7,73%) et Centre-Val de Loire (-7%).
"Les conclusions de l’étude laissent à penser que les consommateurs pourraient avoir changé leurs habitudes de voyage, avec un nouvel attrait pour des régions plus éloignées des littoraux, davantage à proximité de leur domicile et hors des lieux traditionnellement réputés très touristiques comme la Corse ou la région Provence-Alpes-Côte d'Azur pour préserver le plaisir des vacances tout gardant leurs dépenses sous contrôle," explique SumUp.
Un constat qui corrobore les propos tenus par François de Canson, fin juillet 2023, sur un tassement des réservations en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Outre les distorsions régionales, les voyageurs ont réduit drastiquement certaines dépenses, comme dans l'hôtellerie (-10,7%) et les loisirs (-7,1%), mais sorti plus facilement la carte bleue dans les boutiques de souvenirs (+3,9%), le bien-être (+8,1%) et de l’alimentation (+4,5%).
Pour résumer l'étude Sumup, les voyageurs ont moins réservé dans les hôtels ou ont baissé de gamme, tout comme dans les restaurants et les attractions touristiques, pour se concentrer sur les souvenirs et le bien-être.
A noter, que les Américains seraient plus nombreux, comparativement à juillet 2022 (35,5% en 2023 des dépenses par carte étrangère vs 26,1% en 2022) devant les Britanniques (11,6%) et les Belges (6,5%).
L'été 2023 marque aussi le retour des voyageurs indiens (la croissance des leurs dépenses est de + 186%).