Amboise, Da Vinci mode
La forteresse des bords de Loire fut une résidence royale sous Charles VIII et François Ier. Lettrés et artistes y séjournèrent, à l’invitation de la Cour - DR : DepositPhotos.com, StevanZZ
La forteresse des bords de Loire fut une résidence royale sous Charles VIII et François Ier. Lettrés et artistes y séjournèrent, à l’invitation de la Cour.
Parmi eux, un certain Leonardo da Vinci… C’est la star incontestée d’Amboise.
Né en 1452 en Toscane, Léonard de Vinci travaille en Touraine de 1516 à 1519, hébergé au château voisin de Clos-Lucé.
Lorsqu’il meurt à 67 ans, le 2 mai 1519, il est inhumé dans la collégiale Saint-Florentin, au château d’Amboise.
Depuis 1874, sa tombe se trouve dans la chapelle Saint-Hubert et reçoit la foule des admirateurs, dont de nombreux Italiens.
Rien d’étonnant à ce que le génial artiste soit, 500 ans après sa disparition, l’objet de toutes les attentions.
Le château propose ainsi une application mobile inédite, Studio Leonardissimo. Au menu : « Dans la malle de Léonard », découverte de la vie du toscan à Amboise ; « A la recherche de la sépulture de Léonard », jeu de piste sur les traces de sa dépouille ; et un dispositif photo permettant de donner à ses clichés un effet sfumato, comme sur les peintures de la Renaissance.
Hormis le château d’Amboise, le Clos-Lucé voisin est à visiter. Dans ce manoir du 15e s., comme dans le parc et lors d’expositions, tout concourt à rappeler la mémoire du grand homme.
Parmi eux, un certain Leonardo da Vinci… C’est la star incontestée d’Amboise.
Né en 1452 en Toscane, Léonard de Vinci travaille en Touraine de 1516 à 1519, hébergé au château voisin de Clos-Lucé.
Lorsqu’il meurt à 67 ans, le 2 mai 1519, il est inhumé dans la collégiale Saint-Florentin, au château d’Amboise.
Depuis 1874, sa tombe se trouve dans la chapelle Saint-Hubert et reçoit la foule des admirateurs, dont de nombreux Italiens.
Rien d’étonnant à ce que le génial artiste soit, 500 ans après sa disparition, l’objet de toutes les attentions.
Le château propose ainsi une application mobile inédite, Studio Leonardissimo. Au menu : « Dans la malle de Léonard », découverte de la vie du toscan à Amboise ; « A la recherche de la sépulture de Léonard », jeu de piste sur les traces de sa dépouille ; et un dispositif photo permettant de donner à ses clichés un effet sfumato, comme sur les peintures de la Renaissance.
Hormis le château d’Amboise, le Clos-Lucé voisin est à visiter. Dans ce manoir du 15e s., comme dans le parc et lors d’expositions, tout concourt à rappeler la mémoire du grand homme.
Cheverny, l’histoire belge
La même famille possède le château de Cheverny depuis plus de six siècles. Tintin, lui, fête cette année ses 92 ans.
Le rapport ? La demeure a inspiré Hergé pour son château de Moulinsart. Une bonne raison de le visiter.
La famille de Vibraye, propriétaire du château et le capitaine Haddock auraient-ils eu des atomes crochus, s’ils s’étaient rencontrés ? Nul ne le sait.
Toujours est-il que ce château de la Loire du 17e s. a largement inspiré le créateur de Tintin, dont les aventures ont fêté en janvier 2021 leur 92e anniversaire. Cheverny, c’est à coup sûr Moulinsart, le château du capitaine Haddock, où l’on croise parfois le célèbre reporter et la redoutable Castafiore.
La demeure ne pouvait pas passer à côté d’un hommage à ces héros. A côté de la visite du château (au mobilier exceptionnel), du parc botanique (en bateau et en voiture électrique) et du chenil (ne pas manquer le repas des chiens), Cheverny propose un inédit musée en 3D, « Les secrets de Moulinsart ».
Une exposition interactive permanente sur l’œuvre du dessinateur belge, réalisée en collaboration avec la Fondation Hergé.
Sur 700 m², Tintin, Haddock et Tournesol revivent, grandeur nature, les événements survenus au château dans la série.
Et si le téléphone sonne, décrochez, vous voilà devenu Nestor le temps d’un appel !
Les fans du héros belge peuvent même organiser leur séminaire à Cheverny. Quatre salles sont à louer, de 2… à 500 personnes.
Parmi elles : la salle du Chevalier de… Hadoque. Comme si vous y étiez.
Le rapport ? La demeure a inspiré Hergé pour son château de Moulinsart. Une bonne raison de le visiter.
La famille de Vibraye, propriétaire du château et le capitaine Haddock auraient-ils eu des atomes crochus, s’ils s’étaient rencontrés ? Nul ne le sait.
Toujours est-il que ce château de la Loire du 17e s. a largement inspiré le créateur de Tintin, dont les aventures ont fêté en janvier 2021 leur 92e anniversaire. Cheverny, c’est à coup sûr Moulinsart, le château du capitaine Haddock, où l’on croise parfois le célèbre reporter et la redoutable Castafiore.
La demeure ne pouvait pas passer à côté d’un hommage à ces héros. A côté de la visite du château (au mobilier exceptionnel), du parc botanique (en bateau et en voiture électrique) et du chenil (ne pas manquer le repas des chiens), Cheverny propose un inédit musée en 3D, « Les secrets de Moulinsart ».
Une exposition interactive permanente sur l’œuvre du dessinateur belge, réalisée en collaboration avec la Fondation Hergé.
Sur 700 m², Tintin, Haddock et Tournesol revivent, grandeur nature, les événements survenus au château dans la série.
Et si le téléphone sonne, décrochez, vous voilà devenu Nestor le temps d’un appel !
Les fans du héros belge peuvent même organiser leur séminaire à Cheverny. Quatre salles sont à louer, de 2… à 500 personnes.
Parmi elles : la salle du Chevalier de… Hadoque. Comme si vous y étiez.
Chantilly, un crack et des chevaux
Le château de Chantilly est un trésor du patrimoine national.
Ecrin du prince collectionneur Henri d’Orléans, fils du dernier roi de France, il est aussi une place forte de l’art équestre. A voir à moins de 50 km de Paris.
Il y a deux façons de visiter Chantilly. En mode « Histoire », on découvre, médusé, les incroyables trésors accumulés par Henri d’Orléans, duc d’Aumale, et légués par lui à l’Institut de France à la fin du 19e s.
Plus grand collectionneur de son temps, il a ainsi laissé le second assortiment de peintures anciennes après le Louvre, des appartements princiers richement meublés et un nombre exceptionnel d’ouvrages.
Atteint de « bibliomanie », il a réuni plus de 60 000 volumes, parmi lesquels des manuscrits d’une valeur inestimable.
Si on ajoute à cette visite un parc de 115 ha et les plus grandes écuries d’Europe (véritable palais du 18e s., abritant le musée du Cheval), avouez qu’il y a de quoi s’intéresser à l’Histoire.
Et aussi aux chevaux, donc ! Car Chantilly peut également se visiter en mode « Spectacles ».
Temple de l’art équestre, les Grandes Ecuries proposent toute l’année (hors période Covid, il va de soi) des représentations.
L’occasion de voir des cavaliers en costumes évoluant au rythme des musiques de dressage sur de jeunes chevaux andalous, portugais, hongrois…
Ecrin du prince collectionneur Henri d’Orléans, fils du dernier roi de France, il est aussi une place forte de l’art équestre. A voir à moins de 50 km de Paris.
Il y a deux façons de visiter Chantilly. En mode « Histoire », on découvre, médusé, les incroyables trésors accumulés par Henri d’Orléans, duc d’Aumale, et légués par lui à l’Institut de France à la fin du 19e s.
Plus grand collectionneur de son temps, il a ainsi laissé le second assortiment de peintures anciennes après le Louvre, des appartements princiers richement meublés et un nombre exceptionnel d’ouvrages.
Atteint de « bibliomanie », il a réuni plus de 60 000 volumes, parmi lesquels des manuscrits d’une valeur inestimable.
Si on ajoute à cette visite un parc de 115 ha et les plus grandes écuries d’Europe (véritable palais du 18e s., abritant le musée du Cheval), avouez qu’il y a de quoi s’intéresser à l’Histoire.
Et aussi aux chevaux, donc ! Car Chantilly peut également se visiter en mode « Spectacles ».
Temple de l’art équestre, les Grandes Ecuries proposent toute l’année (hors période Covid, il va de soi) des représentations.
L’occasion de voir des cavaliers en costumes évoluant au rythme des musiques de dressage sur de jeunes chevaux andalous, portugais, hongrois…
Guédelon, médiéval en live
Dans l’Yonne, on construit depuis plus de vingt ans un château fort comme au Moyen Age. Un pari fou à découvrir absolument.
Quelle idée leur a donc passé par la tête ?
En 1998, un groupe de passionnés lance un défi. Et si on construisait un château comme au Moyen Age ?
Vingt ans plus tard, le pari continue. Avec des matériaux et des techniques de l’époque, une centaine de salariés, dont une cinquantaine d’ouvriers, participe à cette aventure hors du commun, en Puisaye (Bourgogne).
Ils sont rejoints chaque année par des « bâtisseurs temporaires », plus de 600 passionnés qui, l’espace de quelques jours, se mettent dans la peau de forgerons ou s’improvisent tuiliers, tailleurs de pierre, maçons, charpentiers.
Le château de Guédelon a déjà fière allure. L’enceinte fortifiée, le logis et ses charpentes, la cuisine, le cellier et une partie du chemin de ronde sont achevés. 265 pièces de chêne ont aussi été levées pour former la charpente de la tour de la Chapelle.
Le site, ouvert au public d’avril à début novembre, reçoit des milliers de visiteurs. Ils découvrent le château mais aussi le village des ateliers, et quantité d’animations. Chantier scientifique, historique et pédagogique, Guédelon est hors normes.
Quelle idée leur a donc passé par la tête ?
En 1998, un groupe de passionnés lance un défi. Et si on construisait un château comme au Moyen Age ?
Vingt ans plus tard, le pari continue. Avec des matériaux et des techniques de l’époque, une centaine de salariés, dont une cinquantaine d’ouvriers, participe à cette aventure hors du commun, en Puisaye (Bourgogne).
Ils sont rejoints chaque année par des « bâtisseurs temporaires », plus de 600 passionnés qui, l’espace de quelques jours, se mettent dans la peau de forgerons ou s’improvisent tuiliers, tailleurs de pierre, maçons, charpentiers.
Le château de Guédelon a déjà fière allure. L’enceinte fortifiée, le logis et ses charpentes, la cuisine, le cellier et une partie du chemin de ronde sont achevés. 265 pièces de chêne ont aussi été levées pour former la charpente de la tour de la Chapelle.
Le site, ouvert au public d’avril à début novembre, reçoit des milliers de visiteurs. Ils découvrent le château mais aussi le village des ateliers, et quantité d’animations. Chantier scientifique, historique et pédagogique, Guédelon est hors normes.
Pau, l’effet roi
Au cœur de la ville, le château de Pau a traversé les époques et rappelle la mémoire d’Henri IV, premier roi de France et de Navarre.
Public et événements professionnels sont accueillis dans ce cadre prestigieux.
Féodal, royal, impérial, national… le château de Pau, dressé sur un éperon rocheux face à la chaîne des Pyrénées, témoigne des riches heures du Béarn, de France et de Navarre.
Et pour cause, il a vu naître Henri IV, en 1553. On peut admirer le célèbre berceau en carapace de tortue où il passa les premiers mois de sa vie.
Préservé de la démolition sous la Révolution française, en « hommage rendu par la Nation à la mémoire d’Henri IV », il sera restauré sous Louis-Philippe Ier puis sous Napoléon III.
Voilà donc plus de mille ans d’Histoire à partager lors de la visite publique où à l’occasion d’événements professionnels.
Pour les entreprises, plusieurs espaces sont mis à disposition, séparément ou en simultané. En version prestige, la Salle aux Cent Couverts, là où fut signé par Louis XIII le rattachement de la Navarre à la France, en 1620, peut recevoir jusqu’à 160 personnes, en conférence ou en spectacle.
La Salle des Officiers de service (60 personnes), les Cuisines (40 personnes) ou le Salon Bernadotte (20 personnes) se prêtent aussi aux dîners, cocktails et petits-déjeuners.
Si la Cour d’Honneur peut accueillir jusqu’à 550 personnes lors de grands shows, l’intimité est garantie dans un lieu singulier : les paliers de l’Escalier d’Honneur (16e s.) sont suffisamment larges pour abriter des cocktails jusqu’à 80 personnes.
A noter aussi : la présence d’une salle de conférences en sous-sol (90 personnes) et la possibilité de réserver une visite privée des collections pour ses clients.
Public et événements professionnels sont accueillis dans ce cadre prestigieux.
Féodal, royal, impérial, national… le château de Pau, dressé sur un éperon rocheux face à la chaîne des Pyrénées, témoigne des riches heures du Béarn, de France et de Navarre.
Et pour cause, il a vu naître Henri IV, en 1553. On peut admirer le célèbre berceau en carapace de tortue où il passa les premiers mois de sa vie.
Préservé de la démolition sous la Révolution française, en « hommage rendu par la Nation à la mémoire d’Henri IV », il sera restauré sous Louis-Philippe Ier puis sous Napoléon III.
Voilà donc plus de mille ans d’Histoire à partager lors de la visite publique où à l’occasion d’événements professionnels.
Pour les entreprises, plusieurs espaces sont mis à disposition, séparément ou en simultané. En version prestige, la Salle aux Cent Couverts, là où fut signé par Louis XIII le rattachement de la Navarre à la France, en 1620, peut recevoir jusqu’à 160 personnes, en conférence ou en spectacle.
La Salle des Officiers de service (60 personnes), les Cuisines (40 personnes) ou le Salon Bernadotte (20 personnes) se prêtent aussi aux dîners, cocktails et petits-déjeuners.
Si la Cour d’Honneur peut accueillir jusqu’à 550 personnes lors de grands shows, l’intimité est garantie dans un lieu singulier : les paliers de l’Escalier d’Honneur (16e s.) sont suffisamment larges pour abriter des cocktails jusqu’à 80 personnes.
A noter aussi : la présence d’une salle de conférences en sous-sol (90 personnes) et la possibilité de réserver une visite privée des collections pour ses clients.
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