France : les recettes du tourisme international progressent en août

Atout France vient de publier une nouvelle note de conjoncture de l’économie touristique. qui englobe les derniers résultats de la saison estivale 2021.

Si les performances sont encore le plus souvent en retrait par rapport à 2019, elles s'avèrent moins dégradées qu’en début d’année.

"Un fort besoin d’évasion s’est exprimé cet été notamment de la part de la clientèle domestique et la destination enregistre aussi l’amélioration des flux de clientèle internationale de proximité grâce à la réassurance offerte par la vaccination", commente Atout France dans un communiqué.

La moyenne montagne en particulier profite d’une attractivité accrue en période estivale avec une offre répondant aux besoins d’espace et de loisirs outdoor.

Les touristes en provenance des marchés de proximité ont été plus présents.

La clientèle américaine a poursuivi son redressement cet été, tout comme celles en provenance du Canada et du Brésil à partir d’août. En revanche, les flux aériens en provenance d’Asie restent encore très dégradés.

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En août 2021, les recettes du tourisme international en France affichent une hausse de +29,6% par rapport à août 2020, grâce à l’apport des clientèles de proximité et, dans une certaine mesure, des USA.

La baisse observée par rapport à la situation en 2019 (‑23,1%) est plus faible que les mois précédents.

"La France continue de présenter une situation plus favorable en termes de recettes touristiques que ses principaux voisins européens. Avec 10,7 Md€, les recettes du tourisme international en France, cumulées sur juillet et août - 5,1 Md€ en juillet et 5,6 Md€ en août - dépassent ainsi celles enregistrées en Espagne ou en Italie.

Le solde du poste Voyages de la Balance des paiements cumulé depuis janvier s’établit à 2,8 Md€, même s’il reste en retrait de la situation de 2020 (+3,4 Md€) et encore plus par rapport à 2019 (+7,6 Md€)", poursuit Atout France.

La location de particulier à particulier continue de bien se porter même si, en septembre, la demande au niveau national est légèrement en retard (-11%) par rapport à 2019.

Les situations restent très variables selon les espaces, les destinations urbaines, et notamment Paris, enregistrant toujours des niveaux d’activité en fort recul par rapport aux standards habituels.

Comme les mois précédents, l’hôtellerie connaît en septembre une situation plus dégradée que les autres hébergements en raison notamment d’une plus forte exposition à la faiblesse des flux de clientèle d’affaires et long courrier.

Paris enregistre par conséquent les reculs les plus importants. En région, la Bretagne et la région Auvergne-Rhône Alpes affichent des niveaux d’occupation quasiment à l’équilibre par rapport à la situation de 2019. L’offre retrouve sur l’ensemble des destinations ses niveaux d’avant crise.

Pour la rentrée et la fin de l’année 2021, les carnets de commande à 1 et 3 mois dans l’aérien sont toujours faibles, mais ils se redressent lentement grâce à l’apport des clientèles en provenance des marchés européens (Europe du nord et Allemagne, en particulier).

Les niveaux des réservations dans le locatif entre particuliers pour novembre sont en progression, bien que les volumes soient peu importants.

Le désir de voyager en France est présent, comme le révèle le Baromètre des intentions de voyage.

A fin août-début septembre 2021, les intentions de séjour vers la France dans les 6 prochains mois sont en forte hausse par rapport à l’année dernière à la même période. En moyenne, tous marchés confondus, elles progressent de +12 points.

Les évolutions sont significatives pour l’ensemble des marchés étudiés, mais le bond du marché américain qui enregistre une hausse de +17 points en comparaison de septembre 2020 est particulièrement remarquable.

Les Britanniques, les Néerlandais et les Suisses sont les autres marchés qui progressent le plus.

Le tourisme intra-européen pourrait évoluer favorablement : les Néerlandais et Italiens par exemple semblent désormais plus disposés à voyager hors de leur marché intérieur.

Mais, la remontée récente dans plusieurs pays d’Europe des contaminations pourrait remettre en question ce début de normalisation de la situation.

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