F. Lorin : "En termes de projets communément appelés digitaux ils font partie intégrante de la feuille de route des éditions à venir. L’objectif étant de donner une part de plus en plus importante au digital avec pourquoi pas la création d’un village digital dédié" - DR
TourMaG.com - Quel regard portez-vous sur l’évolution du secteur du tourisme avec l’émergence des nouveaux acteurs : start-up, économie collaborative ?
Frédéric Lorin : Je pose un regard curieux, intéressé et surtout constructif. Il s’agit en effet clairement d’une tendance de fond lourde et que je crois durable avec laquelle il faudra intelligemment et efficacement composer. C’est le sens de l’histoire et une opposition frontale ne donnera aucun bon résultat sur la durée. Alors innovons et faisons tomber les barrières pour que chacun puisse travailler avec l’autre de la meilleure façon.
Un bon exemple de tentative de rapprochement intelligent entre ces deux mondes est l’existence de cette application At The Corner qui joue sur la complémentarité entre des hôteliers et des acteurs de cette économie collaborative.
Concernant le point des start-up, le salon IFTM Top Resa les représente déjà depuis quelques années avec la création du Travel Hub en partenariat avec Amadeus et le Welcome City Lab. Notre présence se poursuit via le Travel Hub Contest au cours duquel de jeunes pousses exposantes sur le salon viennent présenter leur projet devant un jury de professionnels.
À la clé : l’élection de la meilleure start-up du salon. Nous avions d’ailleurs retenu l’année passée Bird Office, une espèce d’Airbnb des bureaux, qui a récemment réussi une belle levée de fonds. Le salon IFTM Top Resa porte donc une réelle attention aux start-up qui sont souvent le creuset de l’innovation et de la créativité.
TM - Qu’est-ce que cela implique pour l’IFTM Top Resa ?
FL : Les conséquences de l’explosion de cette économie collaborative sur la salon IFTM Top Resa sont encore assez limitées. Peut-être est-ce le fait de notre positionnement résolument BtoB même s’il faut noter quelques tentatives comme par exemple l’arrivée annoncée d’Airbnb sur le Business Travel…
Ce que je peux vous dire en revanche c’est que IFTM Top Resa se doit d’adresser tous ces nouveaux sujets notamment au travers des conférences qui ont lieu sur le salon.
Frédéric Lorin : Je pose un regard curieux, intéressé et surtout constructif. Il s’agit en effet clairement d’une tendance de fond lourde et que je crois durable avec laquelle il faudra intelligemment et efficacement composer. C’est le sens de l’histoire et une opposition frontale ne donnera aucun bon résultat sur la durée. Alors innovons et faisons tomber les barrières pour que chacun puisse travailler avec l’autre de la meilleure façon.
Un bon exemple de tentative de rapprochement intelligent entre ces deux mondes est l’existence de cette application At The Corner qui joue sur la complémentarité entre des hôteliers et des acteurs de cette économie collaborative.
Concernant le point des start-up, le salon IFTM Top Resa les représente déjà depuis quelques années avec la création du Travel Hub en partenariat avec Amadeus et le Welcome City Lab. Notre présence se poursuit via le Travel Hub Contest au cours duquel de jeunes pousses exposantes sur le salon viennent présenter leur projet devant un jury de professionnels.
À la clé : l’élection de la meilleure start-up du salon. Nous avions d’ailleurs retenu l’année passée Bird Office, une espèce d’Airbnb des bureaux, qui a récemment réussi une belle levée de fonds. Le salon IFTM Top Resa porte donc une réelle attention aux start-up qui sont souvent le creuset de l’innovation et de la créativité.
TM - Qu’est-ce que cela implique pour l’IFTM Top Resa ?
FL : Les conséquences de l’explosion de cette économie collaborative sur la salon IFTM Top Resa sont encore assez limitées. Peut-être est-ce le fait de notre positionnement résolument BtoB même s’il faut noter quelques tentatives comme par exemple l’arrivée annoncée d’Airbnb sur le Business Travel…
Ce que je peux vous dire en revanche c’est que IFTM Top Resa se doit d’adresser tous ces nouveaux sujets notamment au travers des conférences qui ont lieu sur le salon.
TM - Le marché B2B français est-il prêt à accueillir les acteurs de l’économie collaborative à l’IFTM ? Quelles sont leurs attentes ?
FL : Au risque de me répéter, il s'agit d’une tendance, lourde, pérenne et incontournable.
Les professionnels du tourisme vont devoir s’adapter à cette nouvelle forme de mode de fonctionnement de leurs clients qui vont mixer les différentes possibilités qui s’ouvrent à eux. Dans ce contexte IFTM Top Resa toujours en quête d’innovation sera la vitrine de ces évolutions.
TM - Avez-vous de nouveaux projets qui portent sur le thème des start-up, de la nouvelle économie ou des objets connectés appliqués au secteur du tourisme ?
FL : En termes de projets communément appelés digitaux ils font partie intégrante de la feuille de route des éditions à venir. L’objectif étant de donner une part de plus en plus importante au digital avec pourquoi pas la création d’un village digital dédié.
Plusieurs projets et manières de faire sont à l’étude.
FL : Au risque de me répéter, il s'agit d’une tendance, lourde, pérenne et incontournable.
Les professionnels du tourisme vont devoir s’adapter à cette nouvelle forme de mode de fonctionnement de leurs clients qui vont mixer les différentes possibilités qui s’ouvrent à eux. Dans ce contexte IFTM Top Resa toujours en quête d’innovation sera la vitrine de ces évolutions.
TM - Avez-vous de nouveaux projets qui portent sur le thème des start-up, de la nouvelle économie ou des objets connectés appliqués au secteur du tourisme ?
FL : En termes de projets communément appelés digitaux ils font partie intégrante de la feuille de route des éditions à venir. L’objectif étant de donner une part de plus en plus importante au digital avec pourquoi pas la création d’un village digital dédié.
Plusieurs projets et manières de faire sont à l’étude.
F. Lorin : "Ma vision est que le salon de demain doit évoluer drastiquement et se tourner résolument vers une vraie expérience client beaucoup plus complète qui ne doit pas se limiter à une approche purement intra-muros" - Photo IFTM
TM - D’après vous à quoi ressemblera le salon de demain ? Croyez-vous au salon virtuel ?
FL : Ma vision est que le salon de demain doit évoluer drastiquement et se tourner résolument vers une vraie expérience client beaucoup plus complète qui ne doit pas se limiter à une approche purement intra-muros.
Nous devons accompagner avec une grande exigence de qualité, avant, pendant et après le salon. C’est fondamental car un client garde en mémoire
le souvenir d’une expérience globale pleine et entière : Business naturellement mais aussi Bleasure. C’est le souvenir vivace de cette expérience client, de cet alignement parfait des planètes qui feront revenir sans hésitation exposants & visiteurs.
Car notre enjeu après 38 ans d’existence est bien de passer de la Référence à la Préférence.
Sur la seconde partie de votre question qui est de savoir si je crois au salon virtuel, la réponse est non, si vous entendez par là un salon totalement dématérialisé.
Ma conviction est que l’univers des salons et à plus forte raison celui du tourisme est avant tout un moment humain fait de rencontres, d’échanges, de confrontations parfois et c’est d’être dans la vraie vie qui permet à ce facteur humain de s’épanouir.
TM - Pour cette édition 2016 y aura-t-il des nouveautés en matière de nouvelles technologies ?
FL : Pour cette édition 2016 ; vous pourrez découvrir de nouvelles start-up très innovantes au sein du Travel Hub et du Start up contest ainsi qu’un nouvel outil de “Matchmaking“ facilitant la prise de rendez-vous.
TM - Les exposants et visiteurs se plaignent de la connexion Wifi, y aura-t-il des améliorations ?
FL : C’est exact, certains de nos exposants se déclarent modérément satisfaits de la qualité de la connexion Wifi sur le parc des expositions de la Porte de Versailles.
La réponse que je peux vous apporter est que les travaux considérables entrepris par Viparis gestionnaire du site devraient améliorer les choses.
FL : Ma vision est que le salon de demain doit évoluer drastiquement et se tourner résolument vers une vraie expérience client beaucoup plus complète qui ne doit pas se limiter à une approche purement intra-muros.
Nous devons accompagner avec une grande exigence de qualité, avant, pendant et après le salon. C’est fondamental car un client garde en mémoire
le souvenir d’une expérience globale pleine et entière : Business naturellement mais aussi Bleasure. C’est le souvenir vivace de cette expérience client, de cet alignement parfait des planètes qui feront revenir sans hésitation exposants & visiteurs.
Car notre enjeu après 38 ans d’existence est bien de passer de la Référence à la Préférence.
Sur la seconde partie de votre question qui est de savoir si je crois au salon virtuel, la réponse est non, si vous entendez par là un salon totalement dématérialisé.
Ma conviction est que l’univers des salons et à plus forte raison celui du tourisme est avant tout un moment humain fait de rencontres, d’échanges, de confrontations parfois et c’est d’être dans la vraie vie qui permet à ce facteur humain de s’épanouir.
TM - Pour cette édition 2016 y aura-t-il des nouveautés en matière de nouvelles technologies ?
FL : Pour cette édition 2016 ; vous pourrez découvrir de nouvelles start-up très innovantes au sein du Travel Hub et du Start up contest ainsi qu’un nouvel outil de “Matchmaking“ facilitant la prise de rendez-vous.
TM - Les exposants et visiteurs se plaignent de la connexion Wifi, y aura-t-il des améliorations ?
FL : C’est exact, certains de nos exposants se déclarent modérément satisfaits de la qualité de la connexion Wifi sur le parc des expositions de la Porte de Versailles.
La réponse que je peux vous apporter est que les travaux considérables entrepris par Viparis gestionnaire du site devraient améliorer les choses.
#Tourisme du Futur, notre édition spéciale IFTM TOP Resa
TourMaG.com a publié une édition spéciale "papier" dans le cadre de l'IFTM-Top Resa 2016.
Ce magazine au contenu exclusif a été édité à 3 000 exemplaires.
Pour ceux qui n'auraient pas eu la chance de tenir entre leurs mains cette édition "collector", vous pouvez vous rattraper en accédant à la version digitale en cliquant ici !
Ce magazine au contenu exclusif a été édité à 3 000 exemplaires.
Pour ceux qui n'auraient pas eu la chance de tenir entre leurs mains cette édition "collector", vous pouvez vous rattraper en accédant à la version digitale en cliquant ici !