Une semaine plus tard, l'annonce de la « fusion » Afat/Selectour, fait toujours couler beaucoup d'encre.
Ils sont peu nombreux les professionnels du tourisme à vouloir réagir et quand ils le font, c'est du « off ».
Beaucoup estiment avoir été mis devant le fait accompli. Mais alors... heureux quand même ? Les bans viennent d'être publiés.
Il faut donner du temps aux deux partis pour assurer un mariage heureux et mettre en place la répartition des biens.
Quant aux familles, les adhérents membres de la future coopérative, n'auraient pas dit leur dernier mot.
Certains administrateurs des deux camps montreraient même une petite crispation estimant que ce qui a été annoncé le 9 avril dernier n'était pas tout à fait ce qui devait être annoncé.
Ils sont peu nombreux les professionnels du tourisme à vouloir réagir et quand ils le font, c'est du « off ».
Beaucoup estiment avoir été mis devant le fait accompli. Mais alors... heureux quand même ? Les bans viennent d'être publiés.
Il faut donner du temps aux deux partis pour assurer un mariage heureux et mettre en place la répartition des biens.
Quant aux familles, les adhérents membres de la future coopérative, n'auraient pas dit leur dernier mot.
Certains administrateurs des deux camps montreraient même une petite crispation estimant que ce qui a été annoncé le 9 avril dernier n'était pas tout à fait ce qui devait être annoncé.
Le système coopératif basé sur un principe démocratique
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En matière de prise de décision le système coopératif est en effet basé sur un principe démocratique où les usagers sont égaux en droit.
Un entrepreneur = une voix, quelle que soit la taille de l'entreprise et il faut attendre un score certain pour entériner toute décision. Afat va devoir se mettre au système alors que Selectour qui est depuis des années organisé sous forme de coopérative connaît bien le mode d'emploi quoi que...
La démission globale du réseau à l'adhésion au SNAV avait-elle été décidée en harmonie avec la base ? On peut en douter...
Parlons-en du SNAV. Chez Afat, c'est le siège qui prend l'adhésion sur son budget et qui bénéficie des 40 % de réduction accordés aux réseaux volontaires. Il n'y a pas de ligne « Snav » sur la facture adressée au adhérents.
Chez Selectour il revient désormais à chaque adhérent de régler son adhésion. Lors de leur conférence de presse du 9 avril dernier les co-présidents ont déclaré ne pas avoir abordé le sujet SNAV.
Un entrepreneur = une voix, quelle que soit la taille de l'entreprise et il faut attendre un score certain pour entériner toute décision. Afat va devoir se mettre au système alors que Selectour qui est depuis des années organisé sous forme de coopérative connaît bien le mode d'emploi quoi que...
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Parlons-en du SNAV. Chez Afat, c'est le siège qui prend l'adhésion sur son budget et qui bénéficie des 40 % de réduction accordés aux réseaux volontaires. Il n'y a pas de ligne « Snav » sur la facture adressée au adhérents.
Chez Selectour il revient désormais à chaque adhérent de régler son adhésion. Lors de leur conférence de presse du 9 avril dernier les co-présidents ont déclaré ne pas avoir abordé le sujet SNAV.
Les marques seront-elle jetées aux oubliettes ?
Les marques et enseignes vont-elles changer ? C'est à l'étude. Une équipe de spécialistes y travaille et il n'est pas exclu que les marques « Afat » et « Selectour » soit jetées aux oubliettes de l'histoire.
On aurait alors une pensée émue pour Selectour et son hippocampe qui bénéficient en France d'une excellente notoriété spontanée, fruit de quarante ans de travail et d'investissements.
Et qu'en est-il du siège social ? Toutes les compétences seront-elles utilisées à plein régime ? Afat à Toulouse et Selectour à Paris ont fait le plein de collaborateurs de haut niveau avec ce qu'il faut de métier et de savoir.
Tout plan social étant a priori exclu, la « Fusion » pourrait s'engager vers une formule à deux sièges, Paris prenant la Coopérative et Toulouse, la Société de Services.
Les rémunérations des adhérents seront-elles majorées ? Beaucoup espèrent obtenir ainsi de meilleures conditions auprès des fournisseurs. Certains prennent du recul. « Faut pas rêver. Je serais surpris de voir le montant des commissions augmenter. En revanche nous aurons du poids pour maintenir nos rémunérations et garder la main sur la trésorerie ».
On aurait alors une pensée émue pour Selectour et son hippocampe qui bénéficient en France d'une excellente notoriété spontanée, fruit de quarante ans de travail et d'investissements.
Et qu'en est-il du siège social ? Toutes les compétences seront-elles utilisées à plein régime ? Afat à Toulouse et Selectour à Paris ont fait le plein de collaborateurs de haut niveau avec ce qu'il faut de métier et de savoir.
Tout plan social étant a priori exclu, la « Fusion » pourrait s'engager vers une formule à deux sièges, Paris prenant la Coopérative et Toulouse, la Société de Services.
Les rémunérations des adhérents seront-elles majorées ? Beaucoup espèrent obtenir ainsi de meilleures conditions auprès des fournisseurs. Certains prennent du recul. « Faut pas rêver. Je serais surpris de voir le montant des commissions augmenter. En revanche nous aurons du poids pour maintenir nos rémunérations et garder la main sur la trésorerie ».
Des TO pas pressés de répondre...
De leur côté, les tour-opérateurs détenteurs des stocks, ne sont pas pressés de répondre. Les fournisseurs d'Afat et de Selectour sont, à 90 %, les mêmes et l'on assiste à ce paradoxe : les plus importants d'entre eux ont développé une intégration verticale.
Ils disposent de leurs propres réseaux, de leurs hôtels, parfois même de leur compagnie aérienne et, à quelques exceptions près dont Fram fait partie, ils s'intègrent dans la fameuse « bi-polarisation » combattue par les co-présidents Jean-Pierre Mas et François-Xavier de Boüard. Ils appartiennent aux Groupes Thomas Cook et TUI...
Les TO vont-ils accorder des points supplémentaires à ce nouveau réseau « major » ? Ne pas rêver en effet sur d'improbables super « super » commissions. Et pour le coup, on refait le compte. 13 % sur facture, 2 % pour le siège, 1 % pour le centre de paiement, 1 % pour les opérations marketing.
Avec 17 % de commissionnement auxquels s'ajoutent les animations, séminaires, work shops et autres opérations réalisées par les équipes commerciales, cela commence à chiffrer. Le profit et les économies d'échelle viendront d'ailleurs, forcément.
L'annonce de la fusion des réseaux volontaires Selectour et Afat fut une surprise. Certains la considèrent comme une alliance défensive de distributeurs prise dans l'urgence et peu adaptée à une gestion de crise.
D'autres trouvent ce rapprochement franco-français mal cadré dans un contexte où les engagements et les partenariats se développent à l'échelle internationale.
On le sait : l'union fait la force. Elle fait aussi des envieux. On attend la suite...
Ils disposent de leurs propres réseaux, de leurs hôtels, parfois même de leur compagnie aérienne et, à quelques exceptions près dont Fram fait partie, ils s'intègrent dans la fameuse « bi-polarisation » combattue par les co-présidents Jean-Pierre Mas et François-Xavier de Boüard. Ils appartiennent aux Groupes Thomas Cook et TUI...
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On le sait : l'union fait la force. Elle fait aussi des envieux. On attend la suite...