7. Les inquiets : Peur de tout !
Redoutant le simple fait de se déplacer, ce touriste se sent d’emblée fragilisé par les modes de transport choisis, que ce soit la voiture ou l’avion. - Depositphotos.com Krakenimages.com
Une catégorie de voyageurs risque de continuer de croître, c’est celle des voyageurs fragiles, inquiets, maladivement peureux qui n’apprécient que très modérément le fait de quitter leur domicile.
Redoutant le simple fait de se déplacer, ce touriste se sent d’emblée fragilisé par les modes de transport choisis, que ce soit la voiture ou l’avion. Il appréhende les accidents et par la même occasion, les retards, les grèves, les actes de malveillance ou de terrorisme dont l’actualité lui fait part au quotidien.
Il craint aussi la perte de ses bagages et les risques de cambriolage chez lui durant son absence. Il frémit à l’idée que lui ou l’un des siens soient malades. Il craint également les mauvaises rencontres et les difficultés de communication avec la population locale ou des voisins bruyants tout simplement.
Bref ! Tout lui fait peur. Pour autant, s’est-il bien assuré avant de partir ? Ce n’est pas certain. Car cet inquiet n’est pas forcément très bien informé et peut être aussi négligent que pointilleux.
Redoutant le simple fait de se déplacer, ce touriste se sent d’emblée fragilisé par les modes de transport choisis, que ce soit la voiture ou l’avion. Il appréhende les accidents et par la même occasion, les retards, les grèves, les actes de malveillance ou de terrorisme dont l’actualité lui fait part au quotidien.
Il craint aussi la perte de ses bagages et les risques de cambriolage chez lui durant son absence. Il frémit à l’idée que lui ou l’un des siens soient malades. Il craint également les mauvaises rencontres et les difficultés de communication avec la population locale ou des voisins bruyants tout simplement.
Bref ! Tout lui fait peur. Pour autant, s’est-il bien assuré avant de partir ? Ce n’est pas certain. Car cet inquiet n’est pas forcément très bien informé et peut être aussi négligent que pointilleux.
8. La phobie des transports en plein essor
Vieilles comme les transports, les phobies liées à l’avion, la voiture, et même le train, sont en pleine évolution, voire révolution au fur et à mesure que les clientèles augmentent.
Les plus connus de ces phobiques étant ceux qui ont peur de l’avion, et qui représentent quelque 5% des passagers, il ne faut cependant pas oublier ceux qui craignent de prendre leurs vacances au volant d’une voiture.
La leur ou une voiture de location ! Ceux-là sont effet d’autant plus nombreux que la circulation est entravée par les nouveaux modes de déplacements que sont les motos, les vélos, les trottinettes et que celle-ci est de plus en plus dense, surtout en ville.
Pour en revenir à la phobie de l’aérien, elle est liée au sentiment d’enfermement que l’on éprouve à bord et à la surpopulation désormais courante des cabines. Mais, celle-ci se double aujourd’hui d’un sentiment de culpabilité par rapport à l’avion.
La honte de prendre l’avion est passée par nos années Covid et nos luxueux appareils autrefois synonymes de glamour ne se contentent pas d’être redoutés, ils sont aussi stigmatisés par une partie de l’opinion. Quant au train, il suscite rarement des phobies.
Mais, n’oublions pas que Sigmund Freud qui prenait le train tous les ans pour visiter l’Italie, était phobique des trains et l’expliquait par la crainte du châtiment du père !
Derrière les phobies des transports se cachent donc bien des cheminements mentaux particulièrement complexes qu’il serait intéressant d’analyser individuellement.
Les plus connus de ces phobiques étant ceux qui ont peur de l’avion, et qui représentent quelque 5% des passagers, il ne faut cependant pas oublier ceux qui craignent de prendre leurs vacances au volant d’une voiture.
La leur ou une voiture de location ! Ceux-là sont effet d’autant plus nombreux que la circulation est entravée par les nouveaux modes de déplacements que sont les motos, les vélos, les trottinettes et que celle-ci est de plus en plus dense, surtout en ville.
Pour en revenir à la phobie de l’aérien, elle est liée au sentiment d’enfermement que l’on éprouve à bord et à la surpopulation désormais courante des cabines. Mais, celle-ci se double aujourd’hui d’un sentiment de culpabilité par rapport à l’avion.
La honte de prendre l’avion est passée par nos années Covid et nos luxueux appareils autrefois synonymes de glamour ne se contentent pas d’être redoutés, ils sont aussi stigmatisés par une partie de l’opinion. Quant au train, il suscite rarement des phobies.
Mais, n’oublions pas que Sigmund Freud qui prenait le train tous les ans pour visiter l’Italie, était phobique des trains et l’expliquait par la crainte du châtiment du père !
Derrière les phobies des transports se cachent donc bien des cheminements mentaux particulièrement complexes qu’il serait intéressant d’analyser individuellement.
9. La crainte chronique des arnaques !
Enfin, dans la catégorie des vacanciers fragiles, constamment sur leurs gardes, on trouve les hommes et femmes d’un tempérament maladivement défiant, qui ne peuvent s’empêcher de redouter d’être victimes d’arnaques financières.
Plus nombreux dans les pays dont la monnaie n’est pas la même que dans leur pays, ces vacanciers passent leur temps à examiner les tarifs affichés, à comparer, à compter et recompter leurs dépenses qu’il s’agisse de l’addition d’un café ou de celle d’une location de voiture, à faire éventuellement des réclamations.
Clients redoutables et redoutés, ils ne sont pas forcément pingres, ou économiquement faibles, ils sont méfiants mais également fragilisés par des lacunes en matière de langue et en matière de connaissance des us et coutumes d’un pays.
Ils ont donc l’œil partout, surtout dans leur porte-monnaie et réclament toutes les factures, les reçus, les tickets de paiements par carte de crédit…
Attention, si leurs trains ou avions ont du retard et qu’ils ont droit à une compensation, ils n’hésiteront pas à les réclamer et ne lâcheront pas l’affaire tant qu’ils n’auront pas été dédommagés. Car, le plus souvent, ayant épluché les conditions générales de vente, ils connaissent leurs droits !
A Lire aussi : Avare, économe, flambeur... les relations du touriste à l’argent
Qui sont vos clients ? Une nouvelle série de Futuroscopie)
Plus nombreux dans les pays dont la monnaie n’est pas la même que dans leur pays, ces vacanciers passent leur temps à examiner les tarifs affichés, à comparer, à compter et recompter leurs dépenses qu’il s’agisse de l’addition d’un café ou de celle d’une location de voiture, à faire éventuellement des réclamations.
Clients redoutables et redoutés, ils ne sont pas forcément pingres, ou économiquement faibles, ils sont méfiants mais également fragilisés par des lacunes en matière de langue et en matière de connaissance des us et coutumes d’un pays.
Ils ont donc l’œil partout, surtout dans leur porte-monnaie et réclament toutes les factures, les reçus, les tickets de paiements par carte de crédit…
Attention, si leurs trains ou avions ont du retard et qu’ils ont droit à une compensation, ils n’hésiteront pas à les réclamer et ne lâcheront pas l’affaire tant qu’ils n’auront pas été dédommagés. Car, le plus souvent, ayant épluché les conditions générales de vente, ils connaissent leurs droits !
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Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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