Gilles Gosselin est le directeur général d'Aviareps France qui a obtenu la représentation de Tahiti Tourisme sur le marché français - Photo DR
TourMaG.com - Comment se passe la transition entre l’ancien bureau parisien de Tahiti Tourisme et Aviareps ?
Gilles Gosselin : "On fait au plus vite mais pas question de faire dans le désordre.
Il y a pas mal de problèmes logistiques à régler, les lignes téléphoniques ou le stock de brochure par exemple, mais dans l’ensemble, ça se passe bien.
Nos communications avec Tahiti Tourisme sont régulières et efficaces.
Et puis, nous serons bientôt à Papeete pour faire le point avec eux et revoir ensemble précisément notre plan d’action.
Une chose est sûre : nous ne sommes pas là pour tout remettre en question. Le travail de Tahiti Tourisme a été très efficace, surtout le programme Tiare, que d’autres destinations ont d’ailleurs imité, et nous voulons simplement apporter notre pierre à l’édifice qui a été bâti."
TM.com - Vous allez donc poursuivre cette politique de certification ?
G.G : "Absolument. La formation des prescripteurs sur les avantages comparatifs de la destination nous paraît essentielle. Mais nous allons également maintenir ce qui était déjà lancé par le bureau.
Nous serons à Bruxelles le 20 avril prochain, par exemple, pour le workshop presse que Tahiti Tourisme avait organisé."
Gilles Gosselin : "On fait au plus vite mais pas question de faire dans le désordre.
Il y a pas mal de problèmes logistiques à régler, les lignes téléphoniques ou le stock de brochure par exemple, mais dans l’ensemble, ça se passe bien.
Nos communications avec Tahiti Tourisme sont régulières et efficaces.
Et puis, nous serons bientôt à Papeete pour faire le point avec eux et revoir ensemble précisément notre plan d’action.
Une chose est sûre : nous ne sommes pas là pour tout remettre en question. Le travail de Tahiti Tourisme a été très efficace, surtout le programme Tiare, que d’autres destinations ont d’ailleurs imité, et nous voulons simplement apporter notre pierre à l’édifice qui a été bâti."
TM.com - Vous allez donc poursuivre cette politique de certification ?
G.G : "Absolument. La formation des prescripteurs sur les avantages comparatifs de la destination nous paraît essentielle. Mais nous allons également maintenir ce qui était déjà lancé par le bureau.
Nous serons à Bruxelles le 20 avril prochain, par exemple, pour le workshop presse que Tahiti Tourisme avait organisé."
3 personnes de l’ancienne équipe rejoignent Aviareps
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TM.com - Dans l’appel d’offre, il était question de reprendre 2 personnes de l’ancienne équipe. Où en êtes vous ?
G.G : "Nous nous étions engagés à reprendre 2 personnes, finalement nous en reprendrons 3 parce qu’il nous semble important que ce soit des Polynésiens qui accueillent la clientèle. Qui mieux qu’eux peut promouvoir la destination ?
Avant même de soumettre notre offre, nous avions déjà eu des entretiens avec 5 candidats, dont 4 vendeurs. Nous allons maintenant leur faire notre proposition et le processus suivra son cours."
TM.com - Quelle analyse faites-vous du tourisme polynésien ?
G.G : "C’est un challenge d’augmenter le nombre de visiteurs alors que la destination enregistre un léger tassement, surtout dans une période où les destinations qui gagnent des clients sont relativement peu nombreuses.
Tahiti et tout l’archipel ont une image très forte. C’est un rêve pour la plupart des gens, une sorte de paradis inaccessible, qui finit par freiner l’envie d’y aller.
Nous devrons donc montrer que non seulement la destination est abordable et qu’elle a assez de facettes différentes pour que les visiteurs ne se sentent pas coincés sur le farniente et le balnéaire de luxe.
Chaque île est déjà en elle-même une expérience particulière qui permet d’enrichir son séjour. Et cette diversité naturelle est encore étoffée par tous les sports que l’on peut y pratiquer, comme la voile, la plongée, la pêche, la croisière, ou la randonnée au milieu des splendides forêts tropicales.
Il ne faut oublier non plus que l’art et la culture polynésiens sont très anciens et cette profondeur historique leur donne une vraie richesse.
Derrière l’image un peu éthérée de Tahiti, il y a en fait une destination que les Français connaissent mal : savez-vous par exemple, qu’on y produit du vin ? Tahiti a vraiment de quoi enrichir un voyage qui est bien souvent celui de toute une vie…"
TM.com - Il y a aussi un problème de prix sur place…
G.G : "C’est d’abord une question de conseil car on peut trouver des produits bon marché un peu partout. C’est le cas notamment dans l’hébergement où l’offre est d’une grande diversité, aussi bien dans la typologie des produits que dans la gamme tarifaire.
Dans l’archipel, il n’y a pas que des hôtels de luxe, et les gîtes ou les chambres d’hôtes sont aussi nombreux qu’intéressants. Pas seulement parce que vous êtes au plus près de la population.
Un client qui réside en gîte, cela signifie du restaurant, du bar, du magasin… bref c’est aussi très bon pour l’économie locale."
G.G : "Nous nous étions engagés à reprendre 2 personnes, finalement nous en reprendrons 3 parce qu’il nous semble important que ce soit des Polynésiens qui accueillent la clientèle. Qui mieux qu’eux peut promouvoir la destination ?
Avant même de soumettre notre offre, nous avions déjà eu des entretiens avec 5 candidats, dont 4 vendeurs. Nous allons maintenant leur faire notre proposition et le processus suivra son cours."
TM.com - Quelle analyse faites-vous du tourisme polynésien ?
G.G : "C’est un challenge d’augmenter le nombre de visiteurs alors que la destination enregistre un léger tassement, surtout dans une période où les destinations qui gagnent des clients sont relativement peu nombreuses.
Tahiti et tout l’archipel ont une image très forte. C’est un rêve pour la plupart des gens, une sorte de paradis inaccessible, qui finit par freiner l’envie d’y aller.
Nous devrons donc montrer que non seulement la destination est abordable et qu’elle a assez de facettes différentes pour que les visiteurs ne se sentent pas coincés sur le farniente et le balnéaire de luxe.
Chaque île est déjà en elle-même une expérience particulière qui permet d’enrichir son séjour. Et cette diversité naturelle est encore étoffée par tous les sports que l’on peut y pratiquer, comme la voile, la plongée, la pêche, la croisière, ou la randonnée au milieu des splendides forêts tropicales.
Il ne faut oublier non plus que l’art et la culture polynésiens sont très anciens et cette profondeur historique leur donne une vraie richesse.
Derrière l’image un peu éthérée de Tahiti, il y a en fait une destination que les Français connaissent mal : savez-vous par exemple, qu’on y produit du vin ? Tahiti a vraiment de quoi enrichir un voyage qui est bien souvent celui de toute une vie…"
TM.com - Il y a aussi un problème de prix sur place…
G.G : "C’est d’abord une question de conseil car on peut trouver des produits bon marché un peu partout. C’est le cas notamment dans l’hébergement où l’offre est d’une grande diversité, aussi bien dans la typologie des produits que dans la gamme tarifaire.
Dans l’archipel, il n’y a pas que des hôtels de luxe, et les gîtes ou les chambres d’hôtes sont aussi nombreux qu’intéressants. Pas seulement parce que vous êtes au plus près de la population.
Un client qui réside en gîte, cela signifie du restaurant, du bar, du magasin… bref c’est aussi très bon pour l’économie locale."
"Nous n’avons pas voulu « sur-vendre » pour « sous-livrer » ensuite"
TM.com - Sur le plan clientèle ?
G.G : "Il faut l’élargir en appuyant davantage sur la diversité d’expériences et d’hébergements. Le contact avec la population, par exemple, séduit une frange grandissante de clientèle que nous allons solliciter beaucoup plus.
La cible LGBT (lesbienne, gay, bisexuel & transexuel) est aussi intéressante : 2 revenus, pas d’enfant… donc une plus forte capacité de consommation. D’ailleurs, nous allons poursuivre ce que le bureau parisien avait déjà engagé avec le magazine Tétu."
TM.com - Selon vous, qu’est-ce qui a le plus séduit Tahiti Tourisme dans votre projet ?
G.G : "Nous n’étions pas les moins chers, mais nous étions sans doute les plus proches de la réalité du terrain.
Nous avons fait une offre somme toute assez classique, en parlant de la diversité de l’offre et d’un travail de différenciation face aux autres destinations insulaires…
Nous n’avons pas voulu « sur-vendre » pour « sous-livrer » ensuite ; je crois que c’est surtout ça qui plut. Nous ne voulions pas le contrat pour le contrat, mais pour aller au bout du projet…"
TM.com - Avec l’évolution rapide de la crise, que pensez-vous des moyens qui ont été prévus ?
G.G : "Le budget était fixé d’avance, donc nous avons construit notre plan d’action en partant de ça. Cela dit, je crois que c’est un beau budget, et qu’il reste crédible malgré l’éventuelle aggravation de la crise.
On va certainement jouer beaucoup avec les réseaux sociaux pour faire circuler les expériences individuelles et les témoignages client, quitte à demander à un client de nous raconter son voyage sur Facebook…"
TM.com - Vos relations avec Air Tahiti Nui ?
G.G : "Pour le moment, on constate un certain fléchissement sur les engagements aériens, mais c’est peut-être lié aux élections…
Toujours est-il que je m’entends très bien avec Jean-Marc Hasting et que la compagnie est un partenaire essentiel pour nous. Elle est aussi l’un des premiers avantages compétitifs de la destination."
G.G : "Il faut l’élargir en appuyant davantage sur la diversité d’expériences et d’hébergements. Le contact avec la population, par exemple, séduit une frange grandissante de clientèle que nous allons solliciter beaucoup plus.
La cible LGBT (lesbienne, gay, bisexuel & transexuel) est aussi intéressante : 2 revenus, pas d’enfant… donc une plus forte capacité de consommation. D’ailleurs, nous allons poursuivre ce que le bureau parisien avait déjà engagé avec le magazine Tétu."
TM.com - Selon vous, qu’est-ce qui a le plus séduit Tahiti Tourisme dans votre projet ?
G.G : "Nous n’étions pas les moins chers, mais nous étions sans doute les plus proches de la réalité du terrain.
Nous avons fait une offre somme toute assez classique, en parlant de la diversité de l’offre et d’un travail de différenciation face aux autres destinations insulaires…
Nous n’avons pas voulu « sur-vendre » pour « sous-livrer » ensuite ; je crois que c’est surtout ça qui plut. Nous ne voulions pas le contrat pour le contrat, mais pour aller au bout du projet…"
TM.com - Avec l’évolution rapide de la crise, que pensez-vous des moyens qui ont été prévus ?
G.G : "Le budget était fixé d’avance, donc nous avons construit notre plan d’action en partant de ça. Cela dit, je crois que c’est un beau budget, et qu’il reste crédible malgré l’éventuelle aggravation de la crise.
On va certainement jouer beaucoup avec les réseaux sociaux pour faire circuler les expériences individuelles et les témoignages client, quitte à demander à un client de nous raconter son voyage sur Facebook…"
TM.com - Vos relations avec Air Tahiti Nui ?
G.G : "Pour le moment, on constate un certain fléchissement sur les engagements aériens, mais c’est peut-être lié aux élections…
Toujours est-il que je m’entends très bien avec Jean-Marc Hasting et que la compagnie est un partenaire essentiel pour nous. Elle est aussi l’un des premiers avantages compétitifs de la destination."
Repères sur Aviareps France
Aviareps France, c’est 19 personnes, bientôt 22, pour représenter à la fois des compagnies aériennes, des destinations et du service.
Compagnies aériennes :
Arik, Asian Airlines, Condor, MIAT, SAA, Aerlingus, Air Namibie, Caribbean Airlines, Philippine Airlines, Airarabian, Bangkok Airways, Iceland Express, Precision Air et la nouvelle compagnie tunisienne en cours de création : Syphax Airlines.
Destinations :
Las Vegas, Le Nevada, Taiwan, Sans Francisco, Estonie, Pays de Galles et Tahiti.
Service :
Chic Outlet Shopping.
Compagnies aériennes :
Arik, Asian Airlines, Condor, MIAT, SAA, Aerlingus, Air Namibie, Caribbean Airlines, Philippine Airlines, Airarabian, Bangkok Airways, Iceland Express, Precision Air et la nouvelle compagnie tunisienne en cours de création : Syphax Airlines.
Destinations :
Las Vegas, Le Nevada, Taiwan, Sans Francisco, Estonie, Pays de Galles et Tahiti.
Service :
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