« Leur argumentation et ce « chiffon rouge » de la baisse des commissions qu’ils nous ont brandi sous le nez est sans doute aussi une manière de nous tester ».
Une semaine après le coup de poing sur la table de Denis Wathier , Georges Colson s’est enfin exprimé et expliqué ce silence. « Il ne faut jamais réagir à chaud après une attitude peu correcte venant d’un partenaire de longue date ».
« La SNCF est arrivée avec un certain nombre de griefs dont nous avons pris acte…et que nous avons vérifié. Ce qui prend du temps. J’ai voulu avoir une idée précise de la situation ». Le président du Snav, qui n’était pas présent lors de la fameuse réunion de la commission Fer, s’est longuement expliqué avec Christine Baal, sa présidente.
En premier lieu, le président du Snav a fait savoir à Guillaume Pepy, le directeur exécutif de la SNCF, qu’il n’avait pas apprécié l’écart de son jeune directeur. « Il n’est pas du tout correct de se comporter ainsi et je le lui ai fait savoir. »
Le Snav pas d’accord avec les chiffres de la SNCF
Le syndicat a fait également part de son désaccord sur les différents arguments avancés par la compagnie ferroviaire. « Les ventes en agence ont progressé de 1,6% de janvier à fin mai 2005 (contre -1,8 % avancé par la SNCF, ndlr), le panier moyen est plus élevé en agence que dans les autres canaux de distribution du transporteur avec 36€ », précise Georges Colson.
Et avec une part de marché de 20% du chiffre d’affaires Grandes Lignes de l’entreprise, « les agences réalisent 54% des ventes de billets 1ère classe. » Georges Colson s’est également étonné du nombre important de plaintes en provenance des Pme-Pmi .
« La SNCF doit respecter notre liberté de commerçant. D’autant plus qu’il ne s’agit du fait que de quelques uns et non pas d’une généralité. Nous avons insisté sur les dangers de ne pas prendre de frais, il ne faut pas tomber dans l’excès inverse et en prendre trop. »
Rendez-vous à Top Résa
Le président du Snav est prêt pour un nouvel état des lieux entre les deux parties qui sera se tiendra lors du prochain Top Résa.
Mais il tient à préciser qu’il ne fera aucune recommandation vers ses membres. « Chaque agence est libre de faire ce qu’elle veut et nous n’avons pas à intervenir dans la politique commerciale décidée par nos adhérents. Nous demandons que les frais soit « justes » et qu’ils répondent bien à un réel service ».
Si Georges Colson ne veut pas s‘enflammer, il émet quand même des réserves sur le bien fondé des accusations. « Leur argumentation et ce « chiffon rouge » de la baisse des commissions qu’ils nous ont brandi sous le nez est sans doute aussi une manière de nous tester ».
La balle est désormais dans le camp de la SNCF et l’état des lieux risque d’aller vite si les deux partis campent sur leur position. Si l’on est pas encore sûr pour un été caniculaire, on peut d’ores et déjà prédire une arrière saison chaude avec risque d’orage localisés sur la Normandie.
« La SNCF est arrivée avec un certain nombre de griefs dont nous avons pris acte…et que nous avons vérifié. Ce qui prend du temps. J’ai voulu avoir une idée précise de la situation ». Le président du Snav, qui n’était pas présent lors de la fameuse réunion de la commission Fer, s’est longuement expliqué avec Christine Baal, sa présidente.
En premier lieu, le président du Snav a fait savoir à Guillaume Pepy, le directeur exécutif de la SNCF, qu’il n’avait pas apprécié l’écart de son jeune directeur. « Il n’est pas du tout correct de se comporter ainsi et je le lui ai fait savoir. »
Le Snav pas d’accord avec les chiffres de la SNCF
Le syndicat a fait également part de son désaccord sur les différents arguments avancés par la compagnie ferroviaire. « Les ventes en agence ont progressé de 1,6% de janvier à fin mai 2005 (contre -1,8 % avancé par la SNCF, ndlr), le panier moyen est plus élevé en agence que dans les autres canaux de distribution du transporteur avec 36€ », précise Georges Colson.
Et avec une part de marché de 20% du chiffre d’affaires Grandes Lignes de l’entreprise, « les agences réalisent 54% des ventes de billets 1ère classe. » Georges Colson s’est également étonné du nombre important de plaintes en provenance des Pme-Pmi .
« La SNCF doit respecter notre liberté de commerçant. D’autant plus qu’il ne s’agit du fait que de quelques uns et non pas d’une généralité. Nous avons insisté sur les dangers de ne pas prendre de frais, il ne faut pas tomber dans l’excès inverse et en prendre trop. »
Rendez-vous à Top Résa
Le président du Snav est prêt pour un nouvel état des lieux entre les deux parties qui sera se tiendra lors du prochain Top Résa.
Mais il tient à préciser qu’il ne fera aucune recommandation vers ses membres. « Chaque agence est libre de faire ce qu’elle veut et nous n’avons pas à intervenir dans la politique commerciale décidée par nos adhérents. Nous demandons que les frais soit « justes » et qu’ils répondent bien à un réel service ».
Si Georges Colson ne veut pas s‘enflammer, il émet quand même des réserves sur le bien fondé des accusations. « Leur argumentation et ce « chiffon rouge » de la baisse des commissions qu’ils nous ont brandi sous le nez est sans doute aussi une manière de nous tester ».
La balle est désormais dans le camp de la SNCF et l’état des lieux risque d’aller vite si les deux partis campent sur leur position. Si l’on est pas encore sûr pour un été caniculaire, on peut d’ores et déjà prédire une arrière saison chaude avec risque d’orage localisés sur la Normandie.