Grève aéroports : la DGAC a demandé aux compagnies de réduire leur programme de vols - Depositphotos.com Auteur Hackman
La Direction Générale de l'Aviation civile (DGAC) vient d'annoncer qu'un préavis de grève nationale a été déposé par plusieurs organisations syndicales représentatives des contrôleurs aériens pour la journée du lundi 20 novembre 2023, en France métropolitaine et outre-mer.
Résultat le trafic sera perturbé dans plusieurs aéroports. Afin de limiter les perturbations du trafic, la DGAC a demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols de 25% sur les aéroports de Paris-Orly et Toulouse-Blagnac et de 20% sur les aéroports de Bordeaux-Mérignac et Marseille-Provence.
En dépit de ces mesures préventives, "des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir" ajoute l'administration rattachée au ministère de la Transition écologique.
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Résultat le trafic sera perturbé dans plusieurs aéroports. Afin de limiter les perturbations du trafic, la DGAC a demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols de 25% sur les aéroports de Paris-Orly et Toulouse-Blagnac et de 20% sur les aéroports de Bordeaux-Mérignac et Marseille-Provence.
En dépit de ces mesures préventives, "des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir" ajoute l'administration rattachée au ministère de la Transition écologique.
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Grève aéroport : 3 syndicats appellent à la mobilisation
Dans un communiqué de presse, l'UNSA, l'USAC-CGT et la CFDT Aviation civile entendent protester conte la loi visant à imposer aux contrôleurs aériens une déclaration préalable de participation 48h avant le début de la grève.
Ce projet de loi était soutenu par un autre syndicat le SNTCA. Il a été présenté à l'Assemblée Nationale le 15 novembre et a été adoptée avec 85 voix contre 30.
Le gouvernement s'est, de son côté, engagé à revoir les modalités du dispositif de service minimum, qui s'applique aux contrôleurs aériens depuis 1985.
Ce que reprochent les syndicats qui appellent à la mobilisation, c'est que la loi a été adoptée sans que ce dispositif ait été renégocié.
Pour rappel, les syndicats dans le contrôle aérien doivent déposer un préavis de grève cinq jours avant un mouvement. En revanche, les personnels grévistes n'étaient pas tenus de déclarer leur participation 48h avant la grève à l'inverse d'autres salariés.
La dernière grève qui avait perturbé le trafic aérien date du 13 octobre 2023. Il s'agit d'un appel à la mobilisation lancé par l'intersyndicale, pour le pouvoir d'achat, l'augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux.
Ce projet de loi était soutenu par un autre syndicat le SNTCA. Il a été présenté à l'Assemblée Nationale le 15 novembre et a été adoptée avec 85 voix contre 30.
Le gouvernement s'est, de son côté, engagé à revoir les modalités du dispositif de service minimum, qui s'applique aux contrôleurs aériens depuis 1985.
Ce que reprochent les syndicats qui appellent à la mobilisation, c'est que la loi a été adoptée sans que ce dispositif ait été renégocié.
Pour rappel, les syndicats dans le contrôle aérien doivent déposer un préavis de grève cinq jours avant un mouvement. En revanche, les personnels grévistes n'étaient pas tenus de déclarer leur participation 48h avant la grève à l'inverse d'autres salariés.
La dernière grève qui avait perturbé le trafic aérien date du 13 octobre 2023. Il s'agit d'un appel à la mobilisation lancé par l'intersyndicale, pour le pouvoir d'achat, l'augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux.
La FNAM se félicite de l'adoption de la loi
De son côté, la FNAM (Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers) se félicite de l’adoption à l’Assemblée nationale de la Loi relative à la prévisibilité de l’organisation des services de la navigation aérienne en cas de mouvement social.
"Depuis le mois de septembre 2022, le transport aérien français a connu plus d’une quarantaine de journées de grèves des ingénieurs contrôleurs de la navigation aérienne (ICNA). Les conséquences de ces grèves dites de « solidarité » sur les passagers et l’activité des compagnies aériennes françaises comme étrangères ont été très significatives.
Le coût des annulations pour les exploitants a ainsi été estimé à 8 millions d'euros par jour en moyenne et le coût des retards à 6 millions d'euros supplémentaires par jour (source Eurocontrol)." indique la Fédération dans un communiqué.
"Depuis le mois de septembre 2022, le transport aérien français a connu plus d’une quarantaine de journées de grèves des ingénieurs contrôleurs de la navigation aérienne (ICNA). Les conséquences de ces grèves dites de « solidarité » sur les passagers et l’activité des compagnies aériennes françaises comme étrangères ont été très significatives.
Le coût des annulations pour les exploitants a ainsi été estimé à 8 millions d'euros par jour en moyenne et le coût des retards à 6 millions d'euros supplémentaires par jour (source Eurocontrol)." indique la Fédération dans un communiqué.