Grève contrôle aérien : y aura t-il des vols annulés avec les deux préavis déposés par les syndicats de la DGAC - Depositphotos.com Auteur astrid208
Y aura t-il une nouvelle grève du contrôle aérien en juin ?
Après le week-end chaotique des 25 et 26 mai 2024 à Orly, marqué par l'annulation de 70% des vols, le risque de nouvelles perturbations planent dans le ciel français.
En effet, l'USAC-CGT, syndicat minoritaire a prolongé une première fois son préavis du 31 au 7 juin, puis une seconde fois du 8 au 15 juin 2024.
L'impact sur le trafic reste limité, mais sur certains aéroports, comme à Toulouse, quelques avions restent cloués au sol.
Comme l'explique Midi Libre, jusqu’à 23 % des vols ont été annulés ce mardi 4 juin à l’aéroport de Blagnac.
Après le week-end chaotique des 25 et 26 mai 2024 à Orly, marqué par l'annulation de 70% des vols, le risque de nouvelles perturbations planent dans le ciel français.
En effet, l'USAC-CGT, syndicat minoritaire a prolongé une première fois son préavis du 31 au 7 juin, puis une seconde fois du 8 au 15 juin 2024.
L'impact sur le trafic reste limité, mais sur certains aéroports, comme à Toulouse, quelques avions restent cloués au sol.
Comme l'explique Midi Libre, jusqu’à 23 % des vols ont été annulés ce mardi 4 juin à l’aéroport de Blagnac.
Grève contrôle aérien : vers de nouvelles perturbations à Orly ?
Dans un communiqué l'USAC-CGT précise : "Les demandes portent en particulier sur l’augmentation des effectifs, l’équité entre les personnels sur les contreparties et revenir sur l’organisation des services (maillage territorial, réorganisation des services d’information de vol et d’alerte) dans une approche autre que dogmatique de fermeture et centralisation."
En sera t-il de même pour les prochains jours ? Ce n'est pas certains, puisqu'un deuxième syndicat vient selon BFM TV qui cite l'AFP, de déposer un nouveau préavis de grève. Cette fois, il s'agit de l'UNSA-ICNA qui menace d'une grève à l'aéroport de Paris-Orly pour les journées du 11, 12 et 13 juin.
Ce dernier demande des recrutements supplémentaires sur la plateforme.
En sera t-il de même pour les prochains jours ? Ce n'est pas certains, puisqu'un deuxième syndicat vient selon BFM TV qui cite l'AFP, de déposer un nouveau préavis de grève. Cette fois, il s'agit de l'UNSA-ICNA qui menace d'une grève à l'aéroport de Paris-Orly pour les journées du 11, 12 et 13 juin.
Ce dernier demande des recrutements supplémentaires sur la plateforme.
SNCTA dénonce les préavis déposés
De son côté, le SNCTA, syndicat majoritaire à la DGAC dénonce l'attitude des autres organisations syndicales sans les nommer directement : "Depuis plusieurs semaines, des mouvements de grève sont initiés par des organisations syndicales minoritaires chez les contrôleurs aériens, entraînant des perturbations, en particulier sur l’aéroport d’Orly.
Le SNCTA dénonce et se désolidarise de ces préavis de grève qui, d’une part, s’opèrent sur fond de désinformation et d’instrumentalisation politique et, d’autre part, constituent un déni de démocratie sociale suite à l’accord majoritaire signé."
L’Usac-CGT et l’Unsa-Icna ont en effet rejeté l'accord signé. Ces préavis a répétition ont fait vivement réagir les professionnels du tourisme. Dans une lettre ouverte signée par les présidents du SETO, des EDV et de la FNAM, ils ont exprimé leur "profonde indignation" et demandent une compensation des frais induits par ces mouvements sociaux.
Alors que les professionnels du tourisme sont occupés à reprotéger les dossiers FTI Voyages, dont la maison mère a annoncé son dépôt de bilan en Allemagne, une nouvelle grève des contrôleurs aériens serait des plus mal venue !
Le SNCTA dénonce et se désolidarise de ces préavis de grève qui, d’une part, s’opèrent sur fond de désinformation et d’instrumentalisation politique et, d’autre part, constituent un déni de démocratie sociale suite à l’accord majoritaire signé."
L’Usac-CGT et l’Unsa-Icna ont en effet rejeté l'accord signé. Ces préavis a répétition ont fait vivement réagir les professionnels du tourisme. Dans une lettre ouverte signée par les présidents du SETO, des EDV et de la FNAM, ils ont exprimé leur "profonde indignation" et demandent une compensation des frais induits par ces mouvements sociaux.
Alors que les professionnels du tourisme sont occupés à reprotéger les dossiers FTI Voyages, dont la maison mère a annoncé son dépôt de bilan en Allemagne, une nouvelle grève des contrôleurs aériens serait des plus mal venue !