Porté par la société Opale Tropical Concept, fondée par Cédric Guérin et Nicolas Fourcroy, un entrepreneur de Boulogne/Mer, et développé par le cabinet Coldefy & Associés Architectes Urbanistes, le projet Tropicalia, près de Berck-Plage, se présente comme la plus grande serre tropicale du monde avec ses 20 000 m2.
Sous 25 mètres au plus haut de la coupole, ce sont 8 000 papillons, des oiseaux exotiques, mais aussi des caïmans, tortues, poissons, reptiles et autres espèces d’Amérique équatoriale, qui vont recréer un univers assez inhabituel dans les Hauts-de-France.
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« C’est une invitation à l’émerveillement le long d’un parcours de plus d’un kilomètre », insiste Cédric Guérin pour répondre à ses détracteurs. « Un monde animal et végétal en parfait équilibre pour le plaisir des sens. Une porte ouverte vers la compréhension et le respect d’un écosystème fragile ».
Sous 25 mètres au plus haut de la coupole, ce sont 8 000 papillons, des oiseaux exotiques, mais aussi des caïmans, tortues, poissons, reptiles et autres espèces d’Amérique équatoriale, qui vont recréer un univers assez inhabituel dans les Hauts-de-France.
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« C’est une invitation à l’émerveillement le long d’un parcours de plus d’un kilomètre », insiste Cédric Guérin pour répondre à ses détracteurs. « Un monde animal et végétal en parfait équilibre pour le plaisir des sens. Une porte ouverte vers la compréhension et le respect d’un écosystème fragile ».
Tropicalia : une expérience immersive ou une abération écologique
Ce que Tropicalia présente comme une expérience immersive dans un environnement d’envergure unique, maintenue à une température ventilée de 26°C-28°C toute l’année est perçu comme une aberration par un collectif d’écologistes qui est monté au créneau dès l’annonce du projet. Il dénonce le non-sens du projet en plein réchauffement climatique et la perte de 9 ha de terres agricoles.
A l’occasion du point d’étape fait au printemps dernier, les promoteurs ont annoncé avoir acheté le terrain de 16 hectares qui doit accueillir la serre grâce au succès d’un financement participatif a déjà réuni près de 2 millions d’euros. Ils y voient la preuve de l’adhésion populaire au projet, dont le coût global est estimé à quelque 90 millions d’euros.
« On nous attendait beaucoup sur cet achat. Aujourd'hui, c'est fait », poursuit Cédric Guérin, fondateur de Tropicalia. « Nous avons finalisé toute la phase de faisabilité du projet. Nous sommes accompagnés avec une grande banque d'affaires internationale, qui nous aide à finaliser les levées de fonds ».
A l’occasion du point d’étape fait au printemps dernier, les promoteurs ont annoncé avoir acheté le terrain de 16 hectares qui doit accueillir la serre grâce au succès d’un financement participatif a déjà réuni près de 2 millions d’euros. Ils y voient la preuve de l’adhésion populaire au projet, dont le coût global est estimé à quelque 90 millions d’euros.
« On nous attendait beaucoup sur cet achat. Aujourd'hui, c'est fait », poursuit Cédric Guérin, fondateur de Tropicalia. « Nous avons finalisé toute la phase de faisabilité du projet. Nous sommes accompagnés avec une grande banque d'affaires internationale, qui nous aide à finaliser les levées de fonds ».
Il est vrai que dans le contexte actuel où le coût de l’énergie a brusquement explosé, le maintien d’une température constante sous une vaste serre dans une région qui n’est par réputée pour son climat bouillonnant, a de quoi susciter des interrogations.
Ce à quoi les initiateurs répondent qu’ils se donnent encore le temps de quelques mois d'études techniques avant de démarrer la construction, étant entendu que le permis de construire lors a déjà été accordé et que le recours des opposants déposé auprès du tribunal administratif doit être jugé sous peu.
« Tropicalia ce n'est pas une dépense d'énergie à tout-va, on est vraiment dans quelque chose de résolument écologique, bien pensé, bien maîtrisé, concret, pas pharaonique ou irréel comme on l'a souvent entendu », a répété Cédric Guérin pendant la conférence de presse.
« Au contraire, aujourd'hui, on s'inscrit parfaitement dans l'air du temps, tant au niveau environnemental qu'en énergie et dans une dimension touristique parfaitement cohérente ».
Ce à quoi les initiateurs répondent qu’ils se donnent encore le temps de quelques mois d'études techniques avant de démarrer la construction, étant entendu que le permis de construire lors a déjà été accordé et que le recours des opposants déposé auprès du tribunal administratif doit être jugé sous peu.
« Tropicalia ce n'est pas une dépense d'énergie à tout-va, on est vraiment dans quelque chose de résolument écologique, bien pensé, bien maîtrisé, concret, pas pharaonique ou irréel comme on l'a souvent entendu », a répété Cédric Guérin pendant la conférence de presse.
« Au contraire, aujourd'hui, on s'inscrit parfaitement dans l'air du temps, tant au niveau environnemental qu'en énergie et dans une dimension touristique parfaitement cohérente ».
La première serre autonome en énergie
Pour sa part, le confondateur Nicolas Fourcroy, rappelle le bilan carbone réalisé a priori qui fait ressortir que ces sont les émissions de carbone liées aux déplacements des visiteurs qui représentent 92% du bilan global.
De fait, Tropicalia sera la « première serre autonome en énergie au monde ». Elle devrait même produire plus d’énergie qu’elle n’en consomme grâce aux panneaux photovoltaïques et aux forages géothermiques.
Pour apporter une dimension RSE au projet, la chaleur excédentaire récupérée sera redistribuée à deux établissements hospitaliers voisins sous forme d’eau chaude sanitaire. Et par ailleurs, la neutralisation des émissions carbone fera l’objet d’un projet de mise en réserve et de reforestation en zone équatoriale d’environ 200 hectares qui est déjà mis en place.
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De fait, Tropicalia sera la « première serre autonome en énergie au monde ». Elle devrait même produire plus d’énergie qu’elle n’en consomme grâce aux panneaux photovoltaïques et aux forages géothermiques.
Pour apporter une dimension RSE au projet, la chaleur excédentaire récupérée sera redistribuée à deux établissements hospitaliers voisins sous forme d’eau chaude sanitaire. Et par ailleurs, la neutralisation des émissions carbone fera l’objet d’un projet de mise en réserve et de reforestation en zone équatoriale d’environ 200 hectares qui est déjà mis en place.
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