La bataille menée par les guides-conférenciers pour être entendus par les pouvoirs publics se poursuit malgré les dernières annonces du gouvernement.
Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat en charge du Tourisme et Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, ont ainsi pris plusieurs mesures dans le cadre des discussions menées par le groupe de travail interministériel auquel sont associés les dirigeants des trois organisations professionnelles de guides (FNGIC, SPGIC et SNGC).
Les deux ministres ont réaffirmé le maintien notamment du fonds de solidarité jusqu'à la fin 2020.
"C'est déjà très bien", explique Brigitte Gavila, guide-conférencière et référent FMITEC (Fédération des Métiers Intermittents) 13, "mais ce n'est pas suffisant car cela concerne uniquement le statut de micro-entrepreneur. De nombreux guides sont ainsi écartés du dispositif".
Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat en charge du Tourisme et Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, ont ainsi pris plusieurs mesures dans le cadre des discussions menées par le groupe de travail interministériel auquel sont associés les dirigeants des trois organisations professionnelles de guides (FNGIC, SPGIC et SNGC).
Les deux ministres ont réaffirmé le maintien notamment du fonds de solidarité jusqu'à la fin 2020.
"C'est déjà très bien", explique Brigitte Gavila, guide-conférencière et référent FMITEC (Fédération des Métiers Intermittents) 13, "mais ce n'est pas suffisant car cela concerne uniquement le statut de micro-entrepreneur. De nombreux guides sont ainsi écartés du dispositif".
Des guides qui ne rentrent pas dans les cases
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En effet, nombreux sont les guides-conférenciers qui travaillent en contrat à la mission pour de multiples employeurs.
D'autres cumulent les deux statuts : salarié et auto-entrepreneur. Et ces derniers ne rentrent pas dans les cases pour bénéficier des aides de l'Etat.
"Le chômage partiel ne s'applique que si l'employeur souhaite faire les démarches et pour des missions qui sont déjà enregistrées. Or près de 50% des missions sont enregistrées seulement une semaine avant leur date effective… Ceux qui arrivent à bénéficier de l'activité partielle ne s'y retrouvent pas complètement", déplore Brigitte Gavila, qui explique que de nombreux confrères ont choisi de changer de métier.
Le fonds patrimoine, un temps évoqué pour venir en complément des autres dispositifs, ne satisfait pas non plus les guides-conférenciers. "En fait, cela ne nous concerne pas", ajoute Brigitte Gavila.
D'autres cumulent les deux statuts : salarié et auto-entrepreneur. Et ces derniers ne rentrent pas dans les cases pour bénéficier des aides de l'Etat.
"Le chômage partiel ne s'applique que si l'employeur souhaite faire les démarches et pour des missions qui sont déjà enregistrées. Or près de 50% des missions sont enregistrées seulement une semaine avant leur date effective… Ceux qui arrivent à bénéficier de l'activité partielle ne s'y retrouvent pas complètement", déplore Brigitte Gavila, qui explique que de nombreux confrères ont choisi de changer de métier.
Le fonds patrimoine, un temps évoqué pour venir en complément des autres dispositifs, ne satisfait pas non plus les guides-conférenciers. "En fait, cela ne nous concerne pas", ajoute Brigitte Gavila.
Une activité uniquement "protégée" au sein des sites et monuments historiques
Brigitte Gavila - DR
En revanche, l'annonce de la création d'un registre numérique et d'une carte professionnelle sécurisée est une bonne nouvelle pour la profession.
Reste que l'activité des guides-conférenciers est "protégée" uniquement au sein des sites et monuments historiques.
"Sur la voie publique, nous rencontrons tout et n'importe quoi", constate Brigitte Gavila, qui dénonce notamment les freetours (visites gratuites organisées par des guides non-professionnels qui se rémunèrent grâce aux pourboires des participants).
Enfin, le gouvernement a annoncé le financement d'une étude "permettant de mieux connaître la profession et d’évaluer ses besoins".
"Nous allons continuer à leur expliquer que notre profession se compose de différents statuts et puis nous n'avons aucun calendrier…
Il faudra nous éclairer un peu plus concrètement sur le but réel de cette mission" lance la guide-conférencière, avant d'ajouter : "si nous pouvions surtout avoir un fonds pour les vacataires, cela leur permettrait de voir venir... "
Reste que l'activité des guides-conférenciers est "protégée" uniquement au sein des sites et monuments historiques.
"Sur la voie publique, nous rencontrons tout et n'importe quoi", constate Brigitte Gavila, qui dénonce notamment les freetours (visites gratuites organisées par des guides non-professionnels qui se rémunèrent grâce aux pourboires des participants).
Enfin, le gouvernement a annoncé le financement d'une étude "permettant de mieux connaître la profession et d’évaluer ses besoins".
"Nous allons continuer à leur expliquer que notre profession se compose de différents statuts et puis nous n'avons aucun calendrier…
Il faudra nous éclairer un peu plus concrètement sur le but réel de cette mission" lance la guide-conférencière, avant d'ajouter : "si nous pouvions surtout avoir un fonds pour les vacataires, cela leur permettrait de voir venir... "