Le premier Airbus A330-200 de la compagnie chinoise Hainan Airlines s'est posé, jeudi 4 septembre 2014, sur le tarmac de l'aéroport Paris CDG.
Cette arrivée inaugure une liaison bi-hebdomadaire opérée les jeudis et les dimanches entre Paris - Xi’an et Hangzhou.
Le départ de Paris est programmé au terminal 2A pour 14h25 et une arrivée à 6h45 à Xi’an et 10h50 à Hangzhou.
Le vol retour est programmé à 20h50 de Hangzhou, 01h00 à Xi’an et un atterrissage à 6h55 à Paris.
L'appareil est configuré en deux classes avec 36 sièges en affaires, vendus entre 1 200 et 1 600 €) ainsi que 186 places en économie (vendues entre 600 et 1 000 euros)
Pour sa première année d'exploitation, Hainan a été très optimiste et espère ainsi transporter 36 000 passagers, pour un taux d'occupation de 80%.
Des estimations qui paraissent réalistes, car près de la moitié des sièges ont déjà été vendus aux tour-opérateurs chinois.
Cette arrivée inaugure une liaison bi-hebdomadaire opérée les jeudis et les dimanches entre Paris - Xi’an et Hangzhou.
Le départ de Paris est programmé au terminal 2A pour 14h25 et une arrivée à 6h45 à Xi’an et 10h50 à Hangzhou.
Le vol retour est programmé à 20h50 de Hangzhou, 01h00 à Xi’an et un atterrissage à 6h55 à Paris.
L'appareil est configuré en deux classes avec 36 sièges en affaires, vendus entre 1 200 et 1 600 €) ainsi que 186 places en économie (vendues entre 600 et 1 000 euros)
Pour sa première année d'exploitation, Hainan a été très optimiste et espère ainsi transporter 36 000 passagers, pour un taux d'occupation de 80%.
Des estimations qui paraissent réalistes, car près de la moitié des sièges ont déjà été vendus aux tour-opérateurs chinois.
Se développer en Chine mais sans Aigle Azur
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Pour remplir le reste de l'appareil, la compagnie vise bien entendu le marché français, notamment les hommes d'affaires, nombreux à se rendre dans la région de Xi’an où sont implantées une trentaine d'entreprises françaises.
Hainan cible également les clients loisirs, qui souhaitent découvrir la célèbre armée en terre cuite de la ville Xi’an, capitale de 13 dynasties chinoises, ainsi que Hangzhou.
Déjà présente en Europe, à Bruxelles et Berlin, elle possède des accords avec les compagnies ferroviaires afin d'acheminer les passagers depuis plusieurs villes de provinces. Elle cherche d'ailleurs à dupliquer ce partenariat avec le TGV Air.
Après Paris, Hainan étudie une prochaine implantation à Manchester et lorgne également sur l'Afrique. Un continent où elle pourrait passer des accords avec Air France.
Hainan avait pourtant acquis 48% du capital d'Aigle Azur en 2012, avec pour objectif de développer les lignes aériennes entre la France et la Chine.
Un projet pour l'instant au point mort, faute de droits de survol de la Sibérie.
Et ce n'est pas le réseau africain d'Aigle Azur qui intéresse les dirigeants chinois.
"Aigle Azur n'est présent qu'en Algérie et au Mali et n'a pas de vol à Charles de Gaulle, tandis qu'Air France dispose d'un réseau beaucoup plus vaste nécessaire pour couvrir ce continent" explique Wei Hou, le vice-président de la compagnie.
Mais il tient à conserver de bonnes relations avec Aigle Azur et finalisera bientôt son accord de partage de codes avec elle.
Hainan cible également les clients loisirs, qui souhaitent découvrir la célèbre armée en terre cuite de la ville Xi’an, capitale de 13 dynasties chinoises, ainsi que Hangzhou.
Déjà présente en Europe, à Bruxelles et Berlin, elle possède des accords avec les compagnies ferroviaires afin d'acheminer les passagers depuis plusieurs villes de provinces. Elle cherche d'ailleurs à dupliquer ce partenariat avec le TGV Air.
Après Paris, Hainan étudie une prochaine implantation à Manchester et lorgne également sur l'Afrique. Un continent où elle pourrait passer des accords avec Air France.
Hainan avait pourtant acquis 48% du capital d'Aigle Azur en 2012, avec pour objectif de développer les lignes aériennes entre la France et la Chine.
Un projet pour l'instant au point mort, faute de droits de survol de la Sibérie.
Et ce n'est pas le réseau africain d'Aigle Azur qui intéresse les dirigeants chinois.
"Aigle Azur n'est présent qu'en Algérie et au Mali et n'a pas de vol à Charles de Gaulle, tandis qu'Air France dispose d'un réseau beaucoup plus vaste nécessaire pour couvrir ce continent" explique Wei Hou, le vice-président de la compagnie.
Mais il tient à conserver de bonnes relations avec Aigle Azur et finalisera bientôt son accord de partage de codes avec elle.