Hassan Adhab - photo NA
TourMaG.com - Quelles sont les raisons qui ont poussé "Le Méridien" à revenir dans l’île après une si longue absence ?
Hassan Adhab : "Rien ne nous a poussé de venir à Maurice. C’était juste un envie, même un devoir. Nous sommes des joueurs importants dans la région. L’existence du Méridien à Maurice remonte au delà d’une vingtaine d’années. L’occasion est revenue de revenir dans l'île par le biais de l’ex-Radisson. Nous sommes contents de venir ici pour explorer cette occasion."
TM.com - Comment comptez-vous développer cette nouvelle relation avec Maurice ?
H.A. :"J’espère que c’est une première. Notre ambition est d’avoir un hôtel comme celui-là, faire une expansion, soit dans l'hôtel même ou dans d’autres endroits, dans tous les secteurs, comme les villas, le golf, le spa et d’autres facilités que le touriste demande de plus en plus.b
[TM.com - Comment voyez-vous le développement du tourisme et de l’hôtellerie dans l’île ?]b
H.A. : "Je cite toujours Maurice comme exemple, très consistante et pragmatique de développement touristique qui est accompagné d’un super plan de marketing, un bon suivi et de la capacité aérienne. Qu’on le veuille ou pas, même si les acteurs sur l’île ne sont jamais contents, le nombre de touristes le montrent et le démontrent.
Pour moi, c’est une destination qui a démontré au monde entier et dans la région comment se développer et se prendre en main. Tous les acteurs confondus et renouvelant le produit en ouvrant un peu le ciel et en travaillant sur une politique aérienne pragmatique avec beaucoup de rigueur. Je vois Le Méridien bien dans cette politique."
TM.com : "Le Méridien arrive à un moment où la croissance touristique ralentit et les recettes sont en baisse. Cela dérange-t-il vos projets à Maurice ?
H.A. - "Il y a toujours de la place pour Le Méridien ou pour un nouvel hotel à Maurice. Ce qui est dommage c’est pour les autres, car on dit qu'on va commencer à partager le gâteau."
TM.com : 135 hôtels, 36.000 chambres de par le monde, qu’est-ce qui fait la force de votre groupe ?
H.A. - "Notre force réside dans le fait qu’on est un des premiers groupes européens avec un cachet français. Nous étions une filiale du groupe Air France qui nous a favorisé à s'implanter dans pas mal de pays.
La prise en main par le groupe Forte, plus les différentes successions, ont donné une force différente à notre groupe par l’injection de capitaux pour faire étendre la chaîne dans le monde entier.
Nous avons une politique de développement des loisirs qui est complémentaire à notre portefeuille affaire. Ce qui fait notre client dépenser beaucoup plus qu’un client normal dans d’autres hôtels.
Nous avons une bonne équipe, un service différent des autres chaînes, c’est ça qui fait notre force et nos 45 bureaux de vente dans le monde entier continuent à augmenter notre portefeuille de clientèle."
TM.com - Avez vous une stratégie régionale particulière pour Maurice avec les Seychelles dans l’océan Indien ?
H.A. : "Nous sommes présents aux Seychelles depuis une vingtaine d’années. Nous sommes, à ce jour, la seule chaîne internationale qui a une présence et à Maurice et aux Seychelles. Notre souhait est d’être à Madagascar et à La Réunion, pourquoi pas, avec deux ou trois types d’hôtels."
TM.com - Comment voyez-vous l’évolution du tourisme cette année par rapport à la situation économique mondiale et aux guerres, menaces de guerre et les maladies ?
H.A. : "Je ne sais ce qui va se passer en 2004 mais j’estime qu’avec tous ces malheurs, la guerre ou les maladies, il y a un optimisme pour cette année. Le monde entier a envie de se reposer de ces différentes catastrophes. On a trouvé de l’eau sur Mars. Les informations changent du négatif au positif ; rien n’empêche à 2004 d’être meilleure que 2003.
Cependant, je ne maîtrise rien des forces majeures qui peuvent arriver. Pour le moment, il n’y a aucune raison de penser à une force majeure. Nous comptons beaucoup sur une croissance. C’est déjà dans nos prévisions."
Hassan Adhab : "Rien ne nous a poussé de venir à Maurice. C’était juste un envie, même un devoir. Nous sommes des joueurs importants dans la région. L’existence du Méridien à Maurice remonte au delà d’une vingtaine d’années. L’occasion est revenue de revenir dans l'île par le biais de l’ex-Radisson. Nous sommes contents de venir ici pour explorer cette occasion."
TM.com - Comment comptez-vous développer cette nouvelle relation avec Maurice ?
H.A. :"J’espère que c’est une première. Notre ambition est d’avoir un hôtel comme celui-là, faire une expansion, soit dans l'hôtel même ou dans d’autres endroits, dans tous les secteurs, comme les villas, le golf, le spa et d’autres facilités que le touriste demande de plus en plus.b
[TM.com - Comment voyez-vous le développement du tourisme et de l’hôtellerie dans l’île ?]b
H.A. : "Je cite toujours Maurice comme exemple, très consistante et pragmatique de développement touristique qui est accompagné d’un super plan de marketing, un bon suivi et de la capacité aérienne. Qu’on le veuille ou pas, même si les acteurs sur l’île ne sont jamais contents, le nombre de touristes le montrent et le démontrent.
Pour moi, c’est une destination qui a démontré au monde entier et dans la région comment se développer et se prendre en main. Tous les acteurs confondus et renouvelant le produit en ouvrant un peu le ciel et en travaillant sur une politique aérienne pragmatique avec beaucoup de rigueur. Je vois Le Méridien bien dans cette politique."
TM.com : "Le Méridien arrive à un moment où la croissance touristique ralentit et les recettes sont en baisse. Cela dérange-t-il vos projets à Maurice ?
H.A. - "Il y a toujours de la place pour Le Méridien ou pour un nouvel hotel à Maurice. Ce qui est dommage c’est pour les autres, car on dit qu'on va commencer à partager le gâteau."
TM.com : 135 hôtels, 36.000 chambres de par le monde, qu’est-ce qui fait la force de votre groupe ?
H.A. - "Notre force réside dans le fait qu’on est un des premiers groupes européens avec un cachet français. Nous étions une filiale du groupe Air France qui nous a favorisé à s'implanter dans pas mal de pays.
La prise en main par le groupe Forte, plus les différentes successions, ont donné une force différente à notre groupe par l’injection de capitaux pour faire étendre la chaîne dans le monde entier.
Nous avons une politique de développement des loisirs qui est complémentaire à notre portefeuille affaire. Ce qui fait notre client dépenser beaucoup plus qu’un client normal dans d’autres hôtels.
Nous avons une bonne équipe, un service différent des autres chaînes, c’est ça qui fait notre force et nos 45 bureaux de vente dans le monde entier continuent à augmenter notre portefeuille de clientèle."
TM.com - Avez vous une stratégie régionale particulière pour Maurice avec les Seychelles dans l’océan Indien ?
H.A. : "Nous sommes présents aux Seychelles depuis une vingtaine d’années. Nous sommes, à ce jour, la seule chaîne internationale qui a une présence et à Maurice et aux Seychelles. Notre souhait est d’être à Madagascar et à La Réunion, pourquoi pas, avec deux ou trois types d’hôtels."
TM.com - Comment voyez-vous l’évolution du tourisme cette année par rapport à la situation économique mondiale et aux guerres, menaces de guerre et les maladies ?
H.A. : "Je ne sais ce qui va se passer en 2004 mais j’estime qu’avec tous ces malheurs, la guerre ou les maladies, il y a un optimisme pour cette année. Le monde entier a envie de se reposer de ces différentes catastrophes. On a trouvé de l’eau sur Mars. Les informations changent du négatif au positif ; rien n’empêche à 2004 d’être meilleure que 2003.
Cependant, je ne maîtrise rien des forces majeures qui peuvent arriver. Pour le moment, il n’y a aucune raison de penser à une force majeure. Nous comptons beaucoup sur une croissance. C’est déjà dans nos prévisions."