Le bureau régional des congrès des Hauts-de-France mise fortement sur l'accessibilité de la région pour convaincre les organisateurs d'événements britanniques - DR : Nord Convention Bureau
Alors que le Brexit se profile, la région des Hauts-de-France adopte une stratégie pro-active pour faire face aux éventuelles conséquences sur la fréquentation du marché touristique britannique.
Un bureau de représentation régional a ainsi vu le jour à Londres (Royaume-Uni) le 27 juin 2017.
Une démarche dans la poursuite de laquelle le bureau régional des congrès des Hauts-de-France a organisé, le 4 juillet 2017, un atelier pour les professionnels sur les « tendances et expertise de marché » pour la Grande-Bretagne.
L'occasion de rappeler aux opérateurs présents l'importance du marché britannique pour la destination régionale. Outre sa proximité géographique, il représente la première clientèle étrangère pour les Hauts-de-France avec 1,3 million de nuitées annuelles.
Un bureau de représentation régional a ainsi vu le jour à Londres (Royaume-Uni) le 27 juin 2017.
Une démarche dans la poursuite de laquelle le bureau régional des congrès des Hauts-de-France a organisé, le 4 juillet 2017, un atelier pour les professionnels sur les « tendances et expertise de marché » pour la Grande-Bretagne.
L'occasion de rappeler aux opérateurs présents l'importance du marché britannique pour la destination régionale. Outre sa proximité géographique, il représente la première clientèle étrangère pour les Hauts-de-France avec 1,3 million de nuitées annuelles.
Déperdition de la livre et repli domestique
"Il est un peu tôt pour avoir assez de recul et prévoir quel sera l'impact exact du Brexit sur le tourisme britannique dans la région", explique Laurence Péan-Cousin, directrice du bureau régional des congrès.
Cette dernière note néanmoins un "marqueur fort" : la très probable déperdition du cours de la livre vis-à-vis de l'euro. "Cela entraînera une baisse de la compétitivité de la région", prédit Laurence Péan-Cousin.
Elle anticipe également un possible "repli domestique" des organisateurs d'événements.
"Ce qui est certain, poursuit la directrice du bureau régional des congrès, c'est qu'un contexte d'incertitude n'est jamais propice."
Alors, pour limiter cette "incertitude", les professionnels du tourisme des Hauts-de-France se préparent en amont. "Au niveau de la région, nous nous disons qu'une crise peut aussi aboutir sur de nouvelles opportunités", résume Laure Péan-Cousin.
Cette dernière note néanmoins un "marqueur fort" : la très probable déperdition du cours de la livre vis-à-vis de l'euro. "Cela entraînera une baisse de la compétitivité de la région", prédit Laurence Péan-Cousin.
Elle anticipe également un possible "repli domestique" des organisateurs d'événements.
"Ce qui est certain, poursuit la directrice du bureau régional des congrès, c'est qu'un contexte d'incertitude n'est jamais propice."
Alors, pour limiter cette "incertitude", les professionnels du tourisme des Hauts-de-France se préparent en amont. "Au niveau de la région, nous nous disons qu'une crise peut aussi aboutir sur de nouvelles opportunités", résume Laure Péan-Cousin.
L'Eurostar, principal atout touristique de la région
Alors pour convaincre les organiseurs britanniques d'événements professionnels de miser sur les Hauts-de-France, le bureau des congrès met en valeur l'accessibilité de la région, en Eurostar notamment, au départ de la Grande-Bretagne.
L'organisation de promotion mise, par ailleurs, sur la qualité et la diversité de son offre MICE ainsi que sur l'identité et le patrimoine local.
Une stratégie qui s'appuie sur la remise à neuf récente du centre des congrès de Valenciennes et de celle du centre des congrès du Touquet qui sera achevée en 2019.
"Les organisateurs britanniques apprécient vraiment la possibilité qui leur est donnée de privatiser certains sites du patrimoine, en France. C'est l'un de nos principaux atouts", ajoute Laurence Péan-Cousin.
L'organisation de promotion mise, par ailleurs, sur la qualité et la diversité de son offre MICE ainsi que sur l'identité et le patrimoine local.
Une stratégie qui s'appuie sur la remise à neuf récente du centre des congrès de Valenciennes et de celle du centre des congrès du Touquet qui sera achevée en 2019.
"Les organisateurs britanniques apprécient vraiment la possibilité qui leur est donnée de privatiser certains sites du patrimoine, en France. C'est l'un de nos principaux atouts", ajoute Laurence Péan-Cousin.
Une quarantaine de demandes par an
Du côté des professionnels du MICE des Hauts-de-France, c'est également l'incertitude qui domine.
"Ils posent beaucoup de questions et essaient de comprendre le processus complexe du Brexit, note la directrice du bureau des congrès. Les professionnels s'interrogent beaucoup sur l'éventuelle perte de confiance de la part des organisateurs britanniques."
Surtout que la concurrence est très forte, notamment en France. "C'est pourquoi nous devons être présents et mettre nos atouts en valeur. Mais aussi nouer de solides partenariats comme nous l'avons fait avec Eurostar", analyse Laurence Péan-Cousin.
De quoi concrétiser un maximum de demandes d'organisations d'événements issues du marché britannique. La région en compte une quarantaine par an, principalement sur Lille et Le Touquet.
"Ils posent beaucoup de questions et essaient de comprendre le processus complexe du Brexit, note la directrice du bureau des congrès. Les professionnels s'interrogent beaucoup sur l'éventuelle perte de confiance de la part des organisateurs britanniques."
Surtout que la concurrence est très forte, notamment en France. "C'est pourquoi nous devons être présents et mettre nos atouts en valeur. Mais aussi nouer de solides partenariats comme nous l'avons fait avec Eurostar", analyse Laurence Péan-Cousin.
De quoi concrétiser un maximum de demandes d'organisations d'événements issues du marché britannique. La région en compte une quarantaine par an, principalement sur Lille et Le Touquet.