''Una'' grand amateur (logique) de ''puros''...
TourMaG.com - Confirmez-vous une baisse significative de la destination Cuba sur le marché français ?
"Una" Liutkus :"En effet, le marché français a baissé pour la première fois de 20% depuis le début de l'année par rapport à l'année précédente."
T.M.com - Comment expliquez-vous cette inversion de tendance alors que la destination progressait régulièrement ?
U.L. : "C'est très simple : la folie de la République Dominicaine avec des semaines entre 4 et 600 euros dans des 4 ou 5 étoiles !
T.M.com - C'est un phénomène général ou localisé ?
U.L. "Pas du tout. Cela ne concerne que le balnéaire et la France, si l'on s'en réfère au fait que le marché canadien a, lui, progressé de 25%. Par ailleurs, tout ce qui est tourisme à la carte et tourisme individuel n'a pas été touché.
En revanche, le premier s'est effondré en raison de la concurrence de la Rep Dom et de l'offre charter excédentaire qui représentent un différentiel de 20% entre les deux destinations.
Aujourd'hui, la production sur la Rep Dom est littéralement "subventionnée" par les TO français. C'est simple : en juin pour un charter sur Cuba, vous en avez 3 pour la République Dominicaine !"
T.M.com - Selon certains TO l'offre hôtelière sur Cuba n'est pas assez souple ni réactive. Qu'en pensez-vous ?
U.L."En effet. Cuba fait maintenant des offres à moins 20% pour l'été dans des chaînes comme Sol Melia mais le mal est fait, car s'il n'y a pas d'aérien on ne peut pas rattraper le coup..."
T.M.com - Le positionnement de Cuba comme destination balnéaire est-il pertinent ?
U.L. : "Vous avez raison. C'est regrettable, mais cela fait 2 ans que le pays n'a plus communiqué sur le marché français..."
T.M.com - Êtes-vous également touché par ce phénomène ?
U.L. "Oui, notre volume d'affaires a baissé mais pas nos marges, car notre activité est constituée à 80% de tourisme individuel et à la carte (15%) et seulement de 5% pour les séjours balnéaires."
T.M.com - Quels ont été vos résultats en 2003 et qui de la tendance 2004 ?
U.L. "Nous avons réalisé 12 778 clients l'année dernière avec 24 salariés, un chiffre d'affaires de 14,5 Mie et un résultat positif de 90 000 euros en légère progression pour un panier moyen de 1 400 euros . En que qui concerne la tendance nous sommes à environ -14% sur les séjours balnéaires sachant qu'ils ne représentent que 5% de notre activité..."
T.M.com - Que comptez-vous faire ?
U.L. "On va encore renforcer la variété des produits que l'on propose à la carte, plongée, trekking, balades, etc. On met en place des départs de Province avec Iberia et Europa pour attaquer le segment des gens qui veulent partir de leur ville."
"Una" Liutkus :"En effet, le marché français a baissé pour la première fois de 20% depuis le début de l'année par rapport à l'année précédente."
T.M.com - Comment expliquez-vous cette inversion de tendance alors que la destination progressait régulièrement ?
U.L. : "C'est très simple : la folie de la République Dominicaine avec des semaines entre 4 et 600 euros dans des 4 ou 5 étoiles !
T.M.com - C'est un phénomène général ou localisé ?
U.L. "Pas du tout. Cela ne concerne que le balnéaire et la France, si l'on s'en réfère au fait que le marché canadien a, lui, progressé de 25%. Par ailleurs, tout ce qui est tourisme à la carte et tourisme individuel n'a pas été touché.
En revanche, le premier s'est effondré en raison de la concurrence de la Rep Dom et de l'offre charter excédentaire qui représentent un différentiel de 20% entre les deux destinations.
Aujourd'hui, la production sur la Rep Dom est littéralement "subventionnée" par les TO français. C'est simple : en juin pour un charter sur Cuba, vous en avez 3 pour la République Dominicaine !"
T.M.com - Selon certains TO l'offre hôtelière sur Cuba n'est pas assez souple ni réactive. Qu'en pensez-vous ?
U.L."En effet. Cuba fait maintenant des offres à moins 20% pour l'été dans des chaînes comme Sol Melia mais le mal est fait, car s'il n'y a pas d'aérien on ne peut pas rattraper le coup..."
T.M.com - Le positionnement de Cuba comme destination balnéaire est-il pertinent ?
U.L. : "Vous avez raison. C'est regrettable, mais cela fait 2 ans que le pays n'a plus communiqué sur le marché français..."
T.M.com - Êtes-vous également touché par ce phénomène ?
U.L. "Oui, notre volume d'affaires a baissé mais pas nos marges, car notre activité est constituée à 80% de tourisme individuel et à la carte (15%) et seulement de 5% pour les séjours balnéaires."
T.M.com - Quels ont été vos résultats en 2003 et qui de la tendance 2004 ?
U.L. "Nous avons réalisé 12 778 clients l'année dernière avec 24 salariés, un chiffre d'affaires de 14,5 Mie et un résultat positif de 90 000 euros en légère progression pour un panier moyen de 1 400 euros . En que qui concerne la tendance nous sommes à environ -14% sur les séjours balnéaires sachant qu'ils ne représentent que 5% de notre activité..."
T.M.com - Que comptez-vous faire ?
U.L. "On va encore renforcer la variété des produits que l'on propose à la carte, plongée, trekking, balades, etc. On met en place des départs de Province avec Iberia et Europa pour attaquer le segment des gens qui veulent partir de leur ville."