L'histoire retiendra que ce jeudi 26 novembre 2020, l'habituel vrombissant Vieux-Port de Marseille n'a pas été bouché par une sardine, mais par les... hôteliers et restaurateurs de tout le sud de la France.
Ils étaient entre 7 000 et 8 000 selon les organiseurs, sans nul doute plusieurs milliers tant la place emblématique de la capitale provençale faisait le plein.
Treize cars de toute la région étaient attendus rien que pour l'UMIH 13.
Mais c'est tout l'écosystème qui fait le tourisme dans le Var, le Vaucluse, l'Hérault, les Alpes-Maritimes et même la Martinique qui est venu battre le pavé marseillais.
Hôteliers, restaurateurs, patrons de discothèque, boutiques de souvenirs et d'entreprises de l'événementiel ont répondu présents.
Pourquoi cette révolte ? Tout simplement, car les hôteliers et restaurateurs de France ne veulent pas mourir. Certains d'entre eux n'ont eu que les versements du chômage partiel seulement ces derniers jours, pour le 1er confinement.
Entre le temps politique et économique, le décalage paraît de plus en plus grandir, face à une crise sans précédent.
L'appel est simple : "nous ne voulons pas mourir, mais rouvrir !" lance Bernard Marty le président général de l'UMIH 13.
Ils étaient entre 7 000 et 8 000 selon les organiseurs, sans nul doute plusieurs milliers tant la place emblématique de la capitale provençale faisait le plein.
Treize cars de toute la région étaient attendus rien que pour l'UMIH 13.
Mais c'est tout l'écosystème qui fait le tourisme dans le Var, le Vaucluse, l'Hérault, les Alpes-Maritimes et même la Martinique qui est venu battre le pavé marseillais.
Hôteliers, restaurateurs, patrons de discothèque, boutiques de souvenirs et d'entreprises de l'événementiel ont répondu présents.
Pourquoi cette révolte ? Tout simplement, car les hôteliers et restaurateurs de France ne veulent pas mourir. Certains d'entre eux n'ont eu que les versements du chômage partiel seulement ces derniers jours, pour le 1er confinement.
Entre le temps politique et économique, le décalage paraît de plus en plus grandir, face à une crise sans précédent.
L'appel est simple : "nous ne voulons pas mourir, mais rouvrir !" lance Bernard Marty le président général de l'UMIH 13.
Que souhaite l'UMIH et quel est le prochain rendez-vous ?
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Cette opération survie ne peut être possible qu'avec une réouverture non pas le 20 janvier 2021, mais dès maintenant.
Pour les professionnels du tourisme, le gouvernement n'a non seulement pas compris l'urgence économique de la situation, mais n'a pas apporté les solutions pour permettre aux établissements de tenir.
Il faut savoir que les vacances de "Noël et du jour de l'an peuvent représenter jusqu'à 30 ou 40% de l'activité pour certains de mes confrères à la montagne."
Epuisés et fortement fragilisés, des restaurants du Vieux-Port de Marseille n'ont pas eu d'autres choix que de mettre la clé sous la porte.
"Généralement les restaurateurs ont une trésorerie moins solide que nous hôteliers.
J'ai des témoignages de personnes qui n'ont plus l'argent pour payer la cantine de leurs gamins, d'autres doivent vendre la vaisselle pour subsister," rapporte le pourtant tempéré Nicolas Guyot, le vice-président de l'UMIH 13.
Après une entrevue avec le Préfet des Bouches-du-Rhône sans attente ni promesse, les responsables du syndicat ont appelé à une nouvelle manifestation.
Le 15 décembre 2020, toutes les confédérations de l'UMIH sont invités à se rendre sur Paris pour un rassemblement national.
Pour les professionnels du tourisme, le gouvernement n'a non seulement pas compris l'urgence économique de la situation, mais n'a pas apporté les solutions pour permettre aux établissements de tenir.
Il faut savoir que les vacances de "Noël et du jour de l'an peuvent représenter jusqu'à 30 ou 40% de l'activité pour certains de mes confrères à la montagne."
Epuisés et fortement fragilisés, des restaurants du Vieux-Port de Marseille n'ont pas eu d'autres choix que de mettre la clé sous la porte.
"Généralement les restaurateurs ont une trésorerie moins solide que nous hôteliers.
J'ai des témoignages de personnes qui n'ont plus l'argent pour payer la cantine de leurs gamins, d'autres doivent vendre la vaisselle pour subsister," rapporte le pourtant tempéré Nicolas Guyot, le vice-président de l'UMIH 13.
Après une entrevue avec le Préfet des Bouches-du-Rhône sans attente ni promesse, les responsables du syndicat ont appelé à une nouvelle manifestation.
Le 15 décembre 2020, toutes les confédérations de l'UMIH sont invités à se rendre sur Paris pour un rassemblement national.