« Le développement durable est l'affaire de tous » Denis Hennequin, le PDG d'Accor en est convaincu : la modification des habitudes de consommation ne peut se faire qu'avec la collaboration des clients et des entreprises.
La grande plateforme qu'il a lancée vendredi dernier apporte ainsi de l'eau à son moulin. Elle mettra en effet à disposition de tous des informations qui contribueront aux progrès de l'industrie du tourisme.
La première pierre de ce nouvel espace d'échanges est une étude sur les attentes des clients de l'hôtellerie en matière de développement durable. Sans surprise, les personnes interrogées se disent très sensibles à la problématique, notamment les jeunes, qui séjournent dans l'hôtellerie low-cost.
Mais attention, aujourd'hui, les voyageurs ne sont plus dupes. Ils se sont affranchis des beaux discours et veulent des actions concrètes dans le domaine de l'énergie, de l'eau, des déchets et de la protection de l'enfance.
D'après cette étude, les clients se considèrent comme un maillon essentiel de cette chaîne durable.
Près de 41% des Français déclarent prendre en compte cette problématique dans le choix de leur établissement. 68% se disent près à sacrifier une bonne localisation en échange d'un hôtel plus vert.
Enfin 54% acceptent l'idée que cet établissement soit plus cher qu'un autre.
La grande plateforme qu'il a lancée vendredi dernier apporte ainsi de l'eau à son moulin. Elle mettra en effet à disposition de tous des informations qui contribueront aux progrès de l'industrie du tourisme.
La première pierre de ce nouvel espace d'échanges est une étude sur les attentes des clients de l'hôtellerie en matière de développement durable. Sans surprise, les personnes interrogées se disent très sensibles à la problématique, notamment les jeunes, qui séjournent dans l'hôtellerie low-cost.
Mais attention, aujourd'hui, les voyageurs ne sont plus dupes. Ils se sont affranchis des beaux discours et veulent des actions concrètes dans le domaine de l'énergie, de l'eau, des déchets et de la protection de l'enfance.
D'après cette étude, les clients se considèrent comme un maillon essentiel de cette chaîne durable.
Près de 41% des Français déclarent prendre en compte cette problématique dans le choix de leur établissement. 68% se disent près à sacrifier une bonne localisation en échange d'un hôtel plus vert.
Enfin 54% acceptent l'idée que cet établissement soit plus cher qu'un autre.
Quel impact économique ?
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Mais toutes ces belles déclarations d'intention sont à prendre avec beaucoup de prudence. En effet, pour l'instant, aucune étude ne prouve que les Français paient vraiment plus cher pour un hôtel durable.
Même Denis Hennequin nuance ses résultats. « Je ne suis pas persuadé que les gens soient effectivement prêt à loger plus loin. Mais le fait de l'envisager est déjà un grand pas ».
Dans tous les cas, le sujet est lancé grâce à cette nouvelle plateforme. Accor met d'ailleurs en ligne les méthodologies des études et invite ses concurrents à faire leurs propres baromètres, pour les partager ensuite sur le site.
Cette démarche altruiste n'est bien évidement pas dépourvue d'intérêt économique. Car si le développement durable coûte cher, le retour sur investissement est désormais évident.
Prenons par exemple le lavage des serviettes. Grâce à un programme de sensibilisation au gaspillage, Accor a pu économiser près de 4 millions d'euros de blanchisserie en deux ans.
Une somme dont la moitié a été réinvestie dans un programme de reforestation. « Il ne faut pas que nos voyageurs aient l'impression qu'on se fait de l'argent sur leur dos » s'exclame Sophie Flak, directrice organisation et développement durable.
La durabilité pose aussi la question du bilan comptable. Par exemple, faire certifier son hôtel nécessite 6 à 8 semaines de travail à temps plein.
Comment faire apparaître cela de manière positive dans ses comptes ? De nombreuses questions restent ainsi en suspens. Espérons que les prochaines publications de cette plateforme apporteront des éclaircissements.
Même Denis Hennequin nuance ses résultats. « Je ne suis pas persuadé que les gens soient effectivement prêt à loger plus loin. Mais le fait de l'envisager est déjà un grand pas ».
Dans tous les cas, le sujet est lancé grâce à cette nouvelle plateforme. Accor met d'ailleurs en ligne les méthodologies des études et invite ses concurrents à faire leurs propres baromètres, pour les partager ensuite sur le site.
Cette démarche altruiste n'est bien évidement pas dépourvue d'intérêt économique. Car si le développement durable coûte cher, le retour sur investissement est désormais évident.
Prenons par exemple le lavage des serviettes. Grâce à un programme de sensibilisation au gaspillage, Accor a pu économiser près de 4 millions d'euros de blanchisserie en deux ans.
Une somme dont la moitié a été réinvestie dans un programme de reforestation. « Il ne faut pas que nos voyageurs aient l'impression qu'on se fait de l'argent sur leur dos » s'exclame Sophie Flak, directrice organisation et développement durable.
La durabilité pose aussi la question du bilan comptable. Par exemple, faire certifier son hôtel nécessite 6 à 8 semaines de travail à temps plein.
Comment faire apparaître cela de manière positive dans ses comptes ? De nombreuses questions restent ainsi en suspens. Espérons que les prochaines publications de cette plateforme apporteront des éclaircissements.