Selon cette étude, présentée lors d'une conférence de presse, "les marges bénéficiaires de l'hôtellerie française se sont dégradées en 2003 dans l'hôtellerie de gamme moyenne et supérieure, sous l'effet des difficultés conjoncturelles" et notamment de la baisse de la clientèle étrangère.
Toutefois, selon les responsables de l'étude, si 2003 est "une mauvaise année", notamment en raison de l'absence de la clientèle américaine, il ne s'agit que d'un "trou d'air" conjoncturel, et "pas d'une tendance", et la clientèle américaine est de retour.
2004 "s'annonce bien et va correspondre à une reprise de la croissance dans le secteur". Il faudra cependant attendre 2005 pour une véritable reprise et "un nouveau cycle de croissance sur la période 2005-2010, avec une reprise des investissements et du développement".
Il y aura cependant encore, a estimé Christian Laporte, directeur de KPMG, "un effet dollar" qui freinera la reprise dans l'hôtellerie haut de gamme. Selon lui, ce problème lié au taux de change "obligera l'hôtellerie de luxe à une stratégie de diversification de sa clientèle, notamment vers le Moyen-Orient et les pays émergents".
Conjoncture internationale particulièrement difficile
Pour 2003, selon l'étude, "les résultats de l'exercice reflètent l'impact d'une conjoncture internationale particulièrement difficile (guerre en Irak, attentats terroristes en divers endroits du globe, marasme économique persistant en dépit d'un regain de croissance aux États-Unis et en Asie".
"Les taux moyens d'occupation s'affichent en baisse dans toutes les catégories" en 2003, avec "un impact particulièrement sévère sur l'hôtellerie de haut de gamme parisienne, qui chute sévèrement", passant d'environ 73% en 2002 à 59,4% en 2003. "Dans les autres catégories, la baisse a été moins sévère, mais n'en reste pas moins réelle", selon KPMG.
Parallèlement, souligne le rapport, "les prix moyens par chambre louée ont continué à progresser en province, mais marquent une pause dans l'hôtellerie parisienne de gamme moyenne et supérieure".
En conséquence, le revenu par chambre (RevPar) "a poursuivi sa croissance dans presque tous les niveaux de gamme en province" en 2003, mais à Paris et en Île-de-France, "il s'affiche en nette baisse" par rapport à 2002, à l'exception de la catégorie zéro et une étoile. Dans l'hôtellerie haut de gamme, les recettes annexes, et principalement la restauration, ont cependant en partie compensé la baisse de revenus.
En 2004, selon KPMG, le RevPar pourrait connaitre globalement une hausse de "3 à 4%". Les mesures sociales adoptées dans le secteur (suppression du Smic hôtelier, semaine suplémentaire de vacances, etc.) ne devraient globalement, grâce aux mesures d'aide gouvernementales apportées en contre-partie, "pas avoir d'effet négatif".
La rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
Toutefois, selon les responsables de l'étude, si 2003 est "une mauvaise année", notamment en raison de l'absence de la clientèle américaine, il ne s'agit que d'un "trou d'air" conjoncturel, et "pas d'une tendance", et la clientèle américaine est de retour.
2004 "s'annonce bien et va correspondre à une reprise de la croissance dans le secteur". Il faudra cependant attendre 2005 pour une véritable reprise et "un nouveau cycle de croissance sur la période 2005-2010, avec une reprise des investissements et du développement".
Il y aura cependant encore, a estimé Christian Laporte, directeur de KPMG, "un effet dollar" qui freinera la reprise dans l'hôtellerie haut de gamme. Selon lui, ce problème lié au taux de change "obligera l'hôtellerie de luxe à une stratégie de diversification de sa clientèle, notamment vers le Moyen-Orient et les pays émergents".
Conjoncture internationale particulièrement difficile
Pour 2003, selon l'étude, "les résultats de l'exercice reflètent l'impact d'une conjoncture internationale particulièrement difficile (guerre en Irak, attentats terroristes en divers endroits du globe, marasme économique persistant en dépit d'un regain de croissance aux États-Unis et en Asie".
"Les taux moyens d'occupation s'affichent en baisse dans toutes les catégories" en 2003, avec "un impact particulièrement sévère sur l'hôtellerie de haut de gamme parisienne, qui chute sévèrement", passant d'environ 73% en 2002 à 59,4% en 2003. "Dans les autres catégories, la baisse a été moins sévère, mais n'en reste pas moins réelle", selon KPMG.
Parallèlement, souligne le rapport, "les prix moyens par chambre louée ont continué à progresser en province, mais marquent une pause dans l'hôtellerie parisienne de gamme moyenne et supérieure".
En conséquence, le revenu par chambre (RevPar) "a poursuivi sa croissance dans presque tous les niveaux de gamme en province" en 2003, mais à Paris et en Île-de-France, "il s'affiche en nette baisse" par rapport à 2002, à l'exception de la catégorie zéro et une étoile. Dans l'hôtellerie haut de gamme, les recettes annexes, et principalement la restauration, ont cependant en partie compensé la baisse de revenus.
En 2004, selon KPMG, le RevPar pourrait connaitre globalement une hausse de "3 à 4%". Les mesures sociales adoptées dans le secteur (suppression du Smic hôtelier, semaine suplémentaire de vacances, etc.) ne devraient globalement, grâce aux mesures d'aide gouvernementales apportées en contre-partie, "pas avoir d'effet négatif".
La rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
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