"Alors que les bourses mondiales s'affolent et que l'inquiétude grandit vis-à-vis de la crise financière, faut-il être résolument pessimiste ou au contraire raison garder face aux premières estimations des résultats de septembre 2008 ?"
C'est la question que s'est posée MKG Hospitality dans son baromètre dédié à septembre 2008. Pour ce mois traditionnellement fort pour l'hôtellerie française, le Revenu par chambre disponible (RevPAR) enregistre un repli de 3,8 %.
La baisse de la fréquentation (-3,4 points) est nettement marquée à Paris comme en province. Aucune catégorie n'échappe à ce phénomène. L'érosion des taux d'occupation, commencée au début de l'été, se poursuit.
Baromètre pratiquement en temps réel du dynamisme des entreprises comme du moral de la clientèle touristique, l'hôtellerie subit à n'en pas douter les effets de la morosité ambiante autant que de l'effondrement des marchés financiers qui a commencé au milieu du mois. Il est pourtant difficile de parler aujourd'hui d'un vent de panique.
Le taux d'occupation global reste élevé, à 75,5%. A l'exception de l'hôtellerie haut de gamme, tous les segments réussissent à maintenir leurs prix moyens à la hausse. L'hôtellerie économique, la plus résistante aux crises, termine le mois en positif.
C'est la question que s'est posée MKG Hospitality dans son baromètre dédié à septembre 2008. Pour ce mois traditionnellement fort pour l'hôtellerie française, le Revenu par chambre disponible (RevPAR) enregistre un repli de 3,8 %.
La baisse de la fréquentation (-3,4 points) est nettement marquée à Paris comme en province. Aucune catégorie n'échappe à ce phénomène. L'érosion des taux d'occupation, commencée au début de l'été, se poursuit.
Baromètre pratiquement en temps réel du dynamisme des entreprises comme du moral de la clientèle touristique, l'hôtellerie subit à n'en pas douter les effets de la morosité ambiante autant que de l'effondrement des marchés financiers qui a commencé au milieu du mois. Il est pourtant difficile de parler aujourd'hui d'un vent de panique.
Le taux d'occupation global reste élevé, à 75,5%. A l'exception de l'hôtellerie haut de gamme, tous les segments réussissent à maintenir leurs prix moyens à la hausse. L'hôtellerie économique, la plus résistante aux crises, termine le mois en positif.
En 2007, le Mondial de rugby avait eu un impact très fort
Autres articles
-
Prix, climat... quel bilan été pour l'hôtellerie française ?
-
Le groupe hôtelier Touriste se lance dans le camping
-
ECO-ONE, le service RSE externalisé débarque en France
-
J’ai testé pour vous le Rocky Pop, un nouveau concept hôtelier à Grenoble 🔑
-
Le groupe Logis Hôtels s’enrichit de 17 nouvelles adresses
Autre élément d'explication de ce résultat négatif : le mois de septembre qui vient de s'écouler souffre logiquement de la comparaison avec la tenue en 2007 d'un événement exceptionnel sur le sol français : la Coupe du monde de rugby. A titre de comparaison, le RevPAR allemand a reculé de 7,5 % en juillet 2007, un an après la Coupe du monde de football.
De plus, par rapport à septembre 2006, le RevPAR au niveau national reste en progression de 2,5 euros, soit 3,8%. En 2007, le Mondial de rugby avait eu un impact très fort sur la fréquentation des hôtels en fin de semaine, en particulier celle des établissements milieu et haut de gamme, deux catégories qui ont le plus souffert le mois dernier.
L'absence de cet événement se ressent principalement à Paris qui accueillait la très lucrative clientèle anglo-saxonne. La locomotive de l'hôtellerie française voit son RevPAR baisser de 7,0%, mais affiche cependant un taux d'occupation de plus de 85%.Le recul de la fréquentation pourrait prochainement conduire à une révision des politiques tarifaires de la part des hôteliers.
De plus, par rapport à septembre 2006, le RevPAR au niveau national reste en progression de 2,5 euros, soit 3,8%. En 2007, le Mondial de rugby avait eu un impact très fort sur la fréquentation des hôtels en fin de semaine, en particulier celle des établissements milieu et haut de gamme, deux catégories qui ont le plus souffert le mois dernier.
L'absence de cet événement se ressent principalement à Paris qui accueillait la très lucrative clientèle anglo-saxonne. La locomotive de l'hôtellerie française voit son RevPAR baisser de 7,0%, mais affiche cependant un taux d'occupation de plus de 85%.Le recul de la fréquentation pourrait prochainement conduire à une révision des politiques tarifaires de la part des hôteliers.
Le marché des séminaires commence à souffrir des restrictions budgétaires
Jusqu'à aujourd'hui, l'année 2008 s'est inscrite dans la lignée d'une année 2007 exceptionnelle, où l'hôtellerie française avait frôlé le record de croissance du Revenu par chambre disponible établi en 2000 (+9,1% sur l'ensemble de l'année).
La cadence a ralenti, mais le cumul des 9 premiers mois enregistre une progression du RevPAR de 4,0%. Paris devrait compenser au mois d'octobre l'absence de la Coupe du monde de rugby par l'accueil du Mondial de l'Auto, mais l'incertitude reste de mise pour la fin de l'année.
Le marché des séminaires commence à souffrir des restrictions budgétaires des entreprises. Et, face au recul de la fréquentation, les hôteliers devraient être amenés à revoir leur stratégie de yield tarifaire.
Par rapport aux crises précédentes, ils paraissent cependant mieux armés, grâce au développement d’outils de yield management et de commercialisation de plus en plus performant, pour agir avec discernement et ne pas engager une bataille de prix dont il est difficile de sortir.
www.mkg-hospitality.com - www.hotelcompset.com
La cadence a ralenti, mais le cumul des 9 premiers mois enregistre une progression du RevPAR de 4,0%. Paris devrait compenser au mois d'octobre l'absence de la Coupe du monde de rugby par l'accueil du Mondial de l'Auto, mais l'incertitude reste de mise pour la fin de l'année.
Le marché des séminaires commence à souffrir des restrictions budgétaires des entreprises. Et, face au recul de la fréquentation, les hôteliers devraient être amenés à revoir leur stratégie de yield tarifaire.
Par rapport aux crises précédentes, ils paraissent cependant mieux armés, grâce au développement d’outils de yield management et de commercialisation de plus en plus performant, pour agir avec discernement et ne pas engager une bataille de prix dont il est difficile de sortir.
www.mkg-hospitality.com - www.hotelcompset.com