10% des employeurs en France anticipent une augmentation de leurs effectifs au cours du 1er trimestre 2004, contre 6% qui s’attendent à devoir licencier et 80% qui estiment que le nombre de leurs salariés va rester stable.
Le solde net de recrutement (différentiel entre les intentions d’augmenter et de diminuer les effectifs) s’élève donc à +4% pour le 2ème trimestre 2004. Les intentions de recrutement restent stables, puisque le solde net du 1er trimestre était de +5%.
Les résultats de l’étude pour le 2ème trimestre 2004 laissent apparaître des variations très importantes selon le secteur d’activité des entreprises interrogées en France. Les anticipations d’embauches sont les plus optimistes dans l’hôtellerie/restauration, avec un solde net de recrutement positif de 12%.
L'Ouest de la France en tête des perspectives de recrutement
Comparées au trimestre précédent, les intentions de recrutement sont globalement plus positives. Pour huit secteurs (contre seulement cinq au 1er trimestre), les employeurs anticipent en effet des améliorations de leurs recrutements. Seuls deux secteurs s'attendent à une légère baisse de leurs embauches ; ils étaient quatre au 1er trimestre.
Avec un solde net de recrutement de +11%, la région Ouest arrive en tête des anticipations d’embauches pour le 2ème trimestre 2004, suivie par le Nord (+6%) et le Sud (+2%). L'Ile-de-France affiche un solde net de recrutement nul, alors que l'Est anticipe une légère des recrutements (-1%).
Comparées au trimestre précédent, les perspectives de recrutement se sont nettement améliorées dans le Nord (gain de 6 points) et l'Ouest (+4 points), alors qu’elles se sont fortement dégradées en Ile-de-France (chute de 10 points), dans l'Est (- 8 points), le Nord (-5 points) et dans l’Ouest (-4 points). Le Sud reste stable depuis trois trimestres.
L'Europe globalement à la traîne du reste du monde
Au niveau mondial, les six pays qui connaissent les anticipations d’embauches les plus optimistes pour le 2ème trimestre 2004 sont la Nouvelle Zélande (+39%), le Canada (+24%), les Etats-Unis (+22%), le Japon (+20%), l’Australie (+18%), Hong Kong et la Suède (+17%).
L'Europe est globalement à la traîne du reste du monde en termes de prévisions de recrutement, avec notamment l'Allemagne qui est le seul pays à afficher un solde net d'embauches négatif (-4%).
Comparée aux 18 autres pays dans lesquels l’étude est menée, la France affiche, avec un solde net de +4%, des perspectives d’embauches relativement faibles. Elle se situe, à égalité avec les Pays-Bas, au 17ème rang mondial et dans le bas de la fourchette des pays enregistrant des perspectives de recrutement en légère hausse, derrière l'Italie (+5%), la Norvège (+7%) et Singapour (+8%).
Entre le 1er et le 2ème trimestre 2004, la France est, avec la Norvège, le seul pays à enregistrer une dégradation de ses perspectives de recrutements (baisse respective de 1 et 3 points). En revanche, c’est au Canada et au Japon que l’on constate les plus fortes améliorations des perspectives d’embauches entre les deux trimestres, avec une hausse respective de 23 et 17 points.
Le solde net de recrutement (différentiel entre les intentions d’augmenter et de diminuer les effectifs) s’élève donc à +4% pour le 2ème trimestre 2004. Les intentions de recrutement restent stables, puisque le solde net du 1er trimestre était de +5%.
Les résultats de l’étude pour le 2ème trimestre 2004 laissent apparaître des variations très importantes selon le secteur d’activité des entreprises interrogées en France. Les anticipations d’embauches sont les plus optimistes dans l’hôtellerie/restauration, avec un solde net de recrutement positif de 12%.
L'Ouest de la France en tête des perspectives de recrutement
Comparées au trimestre précédent, les intentions de recrutement sont globalement plus positives. Pour huit secteurs (contre seulement cinq au 1er trimestre), les employeurs anticipent en effet des améliorations de leurs recrutements. Seuls deux secteurs s'attendent à une légère baisse de leurs embauches ; ils étaient quatre au 1er trimestre.
Avec un solde net de recrutement de +11%, la région Ouest arrive en tête des anticipations d’embauches pour le 2ème trimestre 2004, suivie par le Nord (+6%) et le Sud (+2%). L'Ile-de-France affiche un solde net de recrutement nul, alors que l'Est anticipe une légère des recrutements (-1%).
Comparées au trimestre précédent, les perspectives de recrutement se sont nettement améliorées dans le Nord (gain de 6 points) et l'Ouest (+4 points), alors qu’elles se sont fortement dégradées en Ile-de-France (chute de 10 points), dans l'Est (- 8 points), le Nord (-5 points) et dans l’Ouest (-4 points). Le Sud reste stable depuis trois trimestres.
L'Europe globalement à la traîne du reste du monde
Au niveau mondial, les six pays qui connaissent les anticipations d’embauches les plus optimistes pour le 2ème trimestre 2004 sont la Nouvelle Zélande (+39%), le Canada (+24%), les Etats-Unis (+22%), le Japon (+20%), l’Australie (+18%), Hong Kong et la Suède (+17%).
L'Europe est globalement à la traîne du reste du monde en termes de prévisions de recrutement, avec notamment l'Allemagne qui est le seul pays à afficher un solde net d'embauches négatif (-4%).
Comparée aux 18 autres pays dans lesquels l’étude est menée, la France affiche, avec un solde net de +4%, des perspectives d’embauches relativement faibles. Elle se situe, à égalité avec les Pays-Bas, au 17ème rang mondial et dans le bas de la fourchette des pays enregistrant des perspectives de recrutement en légère hausse, derrière l'Italie (+5%), la Norvège (+7%) et Singapour (+8%).
Entre le 1er et le 2ème trimestre 2004, la France est, avec la Norvège, le seul pays à enregistrer une dégradation de ses perspectives de recrutements (baisse respective de 1 et 3 points). En revanche, c’est au Canada et au Japon que l’on constate les plus fortes améliorations des perspectives d’embauches entre les deux trimestres, avec une hausse respective de 23 et 17 points.
Méthodologie de l’étude « L’étude Manpower sur les anticipations de recrutement » pour le 2ème trimestre 2004 a été menée auprès d’un échantillon représentatif de 35 000 entreprises privées et organismes publics (dont 1 009 en France) de 19 pays. Chacune des personnes interrogées a répondu à la même question : « Concernant votre entreprise, comment anticipez–vous, pour le prochain trimestre, l’évolution de vos effectifs par rapport au trimestre actuel ? »L’objectif de l’étude est de mesurer les perspectives d’embauche des entreprises pour le trimestre à venir. Menée depuis plusieurs dizaines d’années aux États-Unis et au Royaume Uni, cette enquête constitue l’une des études sur l’emploi les plus reconnues au monde. Elle est réalisée en France tous les trimestres depuis un an. |