Alors que les établissements de province affichent une fréquentation en légère hausse, notamment grâce à un bon mois de juillet, celle de Paris et l’Ile-de-France est en recul par rapport à l’an dernier - DR : DepositPhotos, Johan Swanepoel
En termes de fréquentation hôtelière, l'été 2019 aura été sensiblement stable par rapport à 2018, selon les premières observations de l'Observatoire MKG Consulting / OK_destination.
"La fréquentation recule de 0,4 point sur les deux mois de l’été, indique le cabinet dans un communiqué.
Dans le détail, la fréquentation a légèrement progressé de 0,2 point en juillet, alors qu’en août, on estime qu’elle baissera de 1 point. La météo mitigée du début du mois d’août y est probablement pour quelque chose."
"La fréquentation recule de 0,4 point sur les deux mois de l’été, indique le cabinet dans un communiqué.
Dans le détail, la fréquentation a légèrement progressé de 0,2 point en juillet, alors qu’en août, on estime qu’elle baissera de 1 point. La météo mitigée du début du mois d’août y est probablement pour quelque chose."
- 1,2 point pour Paris
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Alors que les établissements de province affichent une fréquentation en légère hausse, notamment grâce à un bon mois de juillet, celle de Paris et l’Ile-de-France est en recul par rapport à l’an dernier (- 1,2 point pour Paris, tandis que l’Ile-de-France baisse de 1,7 point).
Les baisses de fréquentation sont plus marquées sur les catégories allant du 3* au 5*, tandis que les catégories 1* et 2* enregistrent des évolutions positives de leur taux d’occupation.
"Cela signifie que la clientèle internationale a été moins présente que l’an dernier sûrement marquée par les différents épisodes des gilets jaunes qui ont marqué l’actualité depuis le début de l’année. En effet, mars et avril sont des mois importants pour les réservations estivales.
A l’inverse, la bonne santé des catégories inférieures montrent que la clientèle est toujours à la recherche d’un produit de qualité mais surtout à un prix compétitif", ajoute MKG.
L’ensemble des catégories d’hôtels ont rencontré encore plus cette année une concurrence accrue de la part de l’hôtellerie de plein air ainsi que des location privées et saisonnières.
Côté tarifs, au niveau national, les prix pratiqués ont progressé sur le mois de juillet (+1,7% par rapport à juillet 2018) sur l’ensemble du territoire. Au mois d’août, une légère hausse des prix est également observée mais dans une moindre mesure (+0,7%).
Toutefois, les hôteliers parisiens ont pratiqué une forte diminution de leurs tarifs sur le mois d’août (-4,2%). Cela faisait plus d’un an et demi que les prix n’avaient pas connu de baisse dans la capitale.
Les baisses de fréquentation sont plus marquées sur les catégories allant du 3* au 5*, tandis que les catégories 1* et 2* enregistrent des évolutions positives de leur taux d’occupation.
"Cela signifie que la clientèle internationale a été moins présente que l’an dernier sûrement marquée par les différents épisodes des gilets jaunes qui ont marqué l’actualité depuis le début de l’année. En effet, mars et avril sont des mois importants pour les réservations estivales.
A l’inverse, la bonne santé des catégories inférieures montrent que la clientèle est toujours à la recherche d’un produit de qualité mais surtout à un prix compétitif", ajoute MKG.
L’ensemble des catégories d’hôtels ont rencontré encore plus cette année une concurrence accrue de la part de l’hôtellerie de plein air ainsi que des location privées et saisonnières.
Côté tarifs, au niveau national, les prix pratiqués ont progressé sur le mois de juillet (+1,7% par rapport à juillet 2018) sur l’ensemble du territoire. Au mois d’août, une légère hausse des prix est également observée mais dans une moindre mesure (+0,7%).
Toutefois, les hôteliers parisiens ont pratiqué une forte diminution de leurs tarifs sur le mois d’août (-4,2%). Cela faisait plus d’un an et demi que les prix n’avaient pas connu de baisse dans la capitale.
Quid du littoral ?
La Bretagne et la façade Atlantique ont enregistré d’excellentes performances au mois de juillet (hausse de la fréquentation de 3,9 points pour la Bretagne et de 2,5 points pour la façade Atlantique) grâce à une excellente météo.
En revanche, le mois d’août a été différent avec des baisses de fréquentation respectives de 2,6 points et de 2,5 points.
Sur la partie Côte d’Azur / Languedoc, sur la période estivale, la fréquentation est stable (+0,2 point) par rapport à l’an dernier. Le mois d’août est moins mauvais que sur les autres territoires avec une fréquentation qui ne baisse que de 0,8 point.
Et chez nos voisins européens ? Hormis l’Espagne qui affiche une fréquentation hôtelière en hausse de 1,1 point sur la période estivale, tous les pays européens enregistrent, à l’image de la France, des performances stables voire en recul.
En revanche, le mois d’août a été différent avec des baisses de fréquentation respectives de 2,6 points et de 2,5 points.
Sur la partie Côte d’Azur / Languedoc, sur la période estivale, la fréquentation est stable (+0,2 point) par rapport à l’an dernier. Le mois d’août est moins mauvais que sur les autres territoires avec une fréquentation qui ne baisse que de 0,8 point.
Et chez nos voisins européens ? Hormis l’Espagne qui affiche une fréquentation hôtelière en hausse de 1,1 point sur la période estivale, tous les pays européens enregistrent, à l’image de la France, des performances stables voire en recul.