la plateforme Hourrail ! donne toutes les informations pour trouver au plus vite un itinérail bas-carbone - DR : Hourrail !
Vous aussi, vous sentez ce petit vent de changement ? Cet air frais qui revigore ? Le train a le vent en poupe et si nous en parlons de plus en plus, c’est moins un choix éditorial que le simple reflet d’une réalité : le rail fait l’actualité.
Les autorités (nationales, régionales, européennes) regardent du côté du rail pour le développer et changer les pratiques.
Et on le sent, le tourisme en prend conscience et s’en empare.
Les jeunes entrepreneurs changent le visage du secteur. Ils sont engagés, ils veulent montrer que les promesses du tourisme : expérimenter, découvrir, s’ouvrir, sont envisageables à portée de train. Que l’avion n’est plus et ne doit plus être l’alpha et l’oméga du voyage et que le train, au-delà d’un mode de transport, est aussi parfois une aventure.
Lire aussi : Quelles destinations françaises durables sont plébiscitées ?
Parmi ces jeunes entreprises qui se saisissent de cette problématique, Hourrail ! vient d’arriver sur le marché. À la fois média et plateforme, c’est en tant qu'objet entrepreneurial non identifié que la start-up fait ses premiers pas dans le secteur du tourisme.
Les autorités (nationales, régionales, européennes) regardent du côté du rail pour le développer et changer les pratiques.
Et on le sent, le tourisme en prend conscience et s’en empare.
Les jeunes entrepreneurs changent le visage du secteur. Ils sont engagés, ils veulent montrer que les promesses du tourisme : expérimenter, découvrir, s’ouvrir, sont envisageables à portée de train. Que l’avion n’est plus et ne doit plus être l’alpha et l’oméga du voyage et que le train, au-delà d’un mode de transport, est aussi parfois une aventure.
Lire aussi : Quelles destinations françaises durables sont plébiscitées ?
Parmi ces jeunes entreprises qui se saisissent de cette problématique, Hourrail ! vient d’arriver sur le marché. À la fois média et plateforme, c’est en tant qu'objet entrepreneurial non identifié que la start-up fait ses premiers pas dans le secteur du tourisme.
Un media collaboratif
Créateur de contenu et influenceur voyage, Benjamin Martinie (aka Tolt) a pris le virage du tourisme durable il y a 3 ans. En 2018 encore, 50 % de son chiffre d’affaires venait du secteur de l’aérien.
Aujourd’hui, il lance un média pour promouvoir « une autre manière de voyager et de diffuser de nouveaux imaginaires ».
C’est ce que souhaite faire Hourrail! : « rendre le voyage bas-carbone sexy et enthousiasmant. Pour beaucoup, l’écologie est synonyme d’effort, mais changer de mode de vie et aller vers plus de sobriété, ça peut se faire de manière dynamique et joviale » affirme le jeune entrepreneur.
Il y a beaucoup de synergies entre Tolt et Hourrail! Mais si Benjamin Martinie est encore le visage qui incarne le nouveau média, les choses sont amenées à changer peu à peu, pour laisser la place à un média collaboratif.
D’autres influenceurs sont invités à témoigner, des créateurs de vidéos en partenariat, mais aussi des abonnés aux pages et réseaux sociaux du média qui raconteront leur expérience.
Hourrail! commence son aventure en s’adressant à des convaincus, qui seront les premiers ambassadeurs de la démarche.
« Pour que le bas-carbone devienne la norme, nous souhaitons valoriser le plus de monde possible, relayer un maximum de messages pour faire goûter au plaisir que ça peut être » s’enthousiasme Benjamin Martinie.
Aujourd’hui, il lance un média pour promouvoir « une autre manière de voyager et de diffuser de nouveaux imaginaires ».
C’est ce que souhaite faire Hourrail! : « rendre le voyage bas-carbone sexy et enthousiasmant. Pour beaucoup, l’écologie est synonyme d’effort, mais changer de mode de vie et aller vers plus de sobriété, ça peut se faire de manière dynamique et joviale » affirme le jeune entrepreneur.
Il y a beaucoup de synergies entre Tolt et Hourrail! Mais si Benjamin Martinie est encore le visage qui incarne le nouveau média, les choses sont amenées à changer peu à peu, pour laisser la place à un média collaboratif.
D’autres influenceurs sont invités à témoigner, des créateurs de vidéos en partenariat, mais aussi des abonnés aux pages et réseaux sociaux du média qui raconteront leur expérience.
Hourrail! commence son aventure en s’adressant à des convaincus, qui seront les premiers ambassadeurs de la démarche.
« Pour que le bas-carbone devienne la norme, nous souhaitons valoriser le plus de monde possible, relayer un maximum de messages pour faire goûter au plaisir que ça peut être » s’enthousiasme Benjamin Martinie.
« Il suffit parfois d’une personne »
Pour lui, une seule règle : rendre la sobriété heureuse, libératrice et « sexy » auprès, pour commencer, des 18-35 ans, qui seront les porte-parole de ce message et dont les relais feront boule de neige.
Une charte graphique et une ligne éditoriale très pop, un point d’exclamation, le choix du tutoiement, une implantation sur la sainte trinité des années 2020 : Instagram - TikTok - YouTube… Clairement, Hourrail ! s’adresse avant tout à une jeune génération prescriptrice de tendance et bien plus consciente des enjeux que ces prédécesseurs.
« Dans mon entourage, ça change assez vite, remarque Benjamin Martinie (il est trentenaire, ndlr). C’est vrai que je suis exposé à des gens plus engagés, il y a un biais, dans d’autres milieux ça ne serait pas si favorable évidemment, mais il suffit de peu.
Parfois, dans une bande d’amis, s’il y en a 3 qui sont prêts à prendre le train, on peut atteindre facilement un point de bascule et ça peut aller très vite. La minorité s’inverse et prendra le train, comme tout le monde ».
C’est donc à sa génération que Benjamin Martinie s’adresse, en utilisant, tout naturellement, les codes qui leur parlent et les moyens de communication qui vont avec.
Une charte graphique et une ligne éditoriale très pop, un point d’exclamation, le choix du tutoiement, une implantation sur la sainte trinité des années 2020 : Instagram - TikTok - YouTube… Clairement, Hourrail ! s’adresse avant tout à une jeune génération prescriptrice de tendance et bien plus consciente des enjeux que ces prédécesseurs.
« Dans mon entourage, ça change assez vite, remarque Benjamin Martinie (il est trentenaire, ndlr). C’est vrai que je suis exposé à des gens plus engagés, il y a un biais, dans d’autres milieux ça ne serait pas si favorable évidemment, mais il suffit de peu.
Parfois, dans une bande d’amis, s’il y en a 3 qui sont prêts à prendre le train, on peut atteindre facilement un point de bascule et ça peut aller très vite. La minorité s’inverse et prendra le train, comme tout le monde ».
C’est donc à sa génération que Benjamin Martinie s’adresse, en utilisant, tout naturellement, les codes qui leur parlent et les moyens de communication qui vont avec.
« Assumer un angle original et différenciant »
Pour autant, le média est loin de chercher une recette toute faite.
« Nous avons des formats différents, pour toucher un maximum de monde et pour nous prémunir des évolutions régulières des algorithmes, indique Benjamin Martinie. On ne met pas tous nos œufs dans le même panier : des réels très courts ici et la célébration du temps long ailleurs ».
« Avant, les réseaux sociaux poussaient les contenus auxquels on était abonnés. Aujourd’hui, ils fonctionnent par affinité, on voit des contenus auxquels on n’est pas abonnés, mais qui correspondent à nos recherches » explique-t-il. Une concurrence accrue, donc, qui oblige à être inventif pour sortir du lot.
« On assume un angle original et différenciant » en ne créant que du contenu ciblé sur le voyage bas-carbone. Le train, le vélo, la voile, un peu de bus et des itinéraires en vélo à venir…
Quid du rail ailleurs qu’en Europe ? « Si un jour, on parle d’un train outre-Atlantique, on fera toujours un rappel pour dire que ça ne justifie pas un voyage en avion ».
C’est dit.
« Nous avons des formats différents, pour toucher un maximum de monde et pour nous prémunir des évolutions régulières des algorithmes, indique Benjamin Martinie. On ne met pas tous nos œufs dans le même panier : des réels très courts ici et la célébration du temps long ailleurs ».
« Avant, les réseaux sociaux poussaient les contenus auxquels on était abonnés. Aujourd’hui, ils fonctionnent par affinité, on voit des contenus auxquels on n’est pas abonnés, mais qui correspondent à nos recherches » explique-t-il. Une concurrence accrue, donc, qui oblige à être inventif pour sortir du lot.
« On assume un angle original et différenciant » en ne créant que du contenu ciblé sur le voyage bas-carbone. Le train, le vélo, la voile, un peu de bus et des itinéraires en vélo à venir…
Quid du rail ailleurs qu’en Europe ? « Si un jour, on parle d’un train outre-Atlantique, on fera toujours un rappel pour dire que ça ne justifie pas un voyage en avion ».
C’est dit.
La plateforme, pour passer à l’action
Autres articles
Pour aller au bout de la démarche, Hourrail ! couple à son média inspirationnel la possibilité de passer à l’action.
Une plateforme donne les informations nécessaires au voyageur pour préparer son trajet bas-carbone, avec des liens directs vers des sites de réservation partenaires.
Pour l’instant, le modèle retenu est celui du transport bas-carbone, mais Benjamin Martinie envisage déjà la possibilité d’élargir. « À terme, on a envie de proposer aussi de l’hébergement responsable, une plateforme tout-en-un. Ça peut être très rapide ».
Lire aussi : GreenGo et la SNCF lancent une offre commune pour l'été
Tellement rapide que la start-up n’a pas perdu de temps et annonçait ce mercredi 12 avril 2023 un partenariat avec GreenGo, la plateforme de réservation d’hébergements écoresponsables.
« Le week-end dernier, on a posé le tout premier jalon de notre collaboration avec une opération très encourageante sur Instagram qui a généré 100 000 impressions et des milliers de nouveaux abonnés sur nos comptes respectifs » annonce Benjamin Martinie dans un post LinkedIn.
En attendant de s’ouvrir vers l’hébergement et au-delà, Hourrail !, qui vient de se lancer, doit encore ajouter du contenu pour finaliser la plateforme : la présentation de l’entreprise et de ses valeurs, du contenu éditorial et un outil de sensibilisation sur l’empreinte carbone.
Une plateforme donne les informations nécessaires au voyageur pour préparer son trajet bas-carbone, avec des liens directs vers des sites de réservation partenaires.
Pour l’instant, le modèle retenu est celui du transport bas-carbone, mais Benjamin Martinie envisage déjà la possibilité d’élargir. « À terme, on a envie de proposer aussi de l’hébergement responsable, une plateforme tout-en-un. Ça peut être très rapide ».
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Tellement rapide que la start-up n’a pas perdu de temps et annonçait ce mercredi 12 avril 2023 un partenariat avec GreenGo, la plateforme de réservation d’hébergements écoresponsables.
« Le week-end dernier, on a posé le tout premier jalon de notre collaboration avec une opération très encourageante sur Instagram qui a généré 100 000 impressions et des milliers de nouveaux abonnés sur nos comptes respectifs » annonce Benjamin Martinie dans un post LinkedIn.
En attendant de s’ouvrir vers l’hébergement et au-delà, Hourrail !, qui vient de se lancer, doit encore ajouter du contenu pour finaliser la plateforme : la présentation de l’entreprise et de ses valeurs, du contenu éditorial et un outil de sensibilisation sur l’empreinte carbone.
Publié par Juliette Pic
Journaliste - rubrique Voyages Responsables - TourMaG.com
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