DR : Photo-libre.fr
Un rapport réalisé en 2010 à la demande du Ministère du travail de l’emploi (1) passait en revue les facteurs générant le stress.
10 propositions susceptibles d’améliorer la santé psychologiques au travail étaient alors délivrées.
A entendre les spécialistes, en 4 ans, le stress au travail n’aurait fait qu’empirer.
10 propositions susceptibles d’améliorer la santé psychologiques au travail étaient alors délivrées.
A entendre les spécialistes, en 4 ans, le stress au travail n’aurait fait qu’empirer.
Les principaux facteurs de stress observés dans les entreprises
- La fréquence accrue des réorganisations, restructurations et changement de périmètre des entreprises qui impactent tout ou partie de l’organisation et modifient parfois brutalement les conditions dans lesquelles les salariés exercent leur activité ;
- La peur du chômage et l’incertitude sur l’avenir qui génèrent chez les salariés un sentiment d’insécurité et les rendent plus démunis face aux difficultés rencontrées sur le lieu de travail ;
- L’accélération et l’augmentation des exigences des clients dans une économie fortement marquée par de nouveaux modes de services (call centers, guichets etc.) ;
- L’utilisation parfois à mauvais escient des nouvelles technologies qui "cannibalisent" les relations humaines.
Elles fragilisent la frontière entre vie privée et vie professionnelle, dépersonnalisent la relation de travail au profit d’échanges virtuels et accélèrent le rapport au temps de travail en introduisant une confusion entre ce qui est urgent et ce qui est important.
En une génération les salariés sont passés d’un collectif de travail physiquement réuni à une communauté d’individus connectés mais isolés et éloignés les uns des autres ;
- La performance financière qui devient la seule échelle de valeur dans les comportements managériaux et dans la mesure de la performance sans prise en compte suffisante de la performance sociale ;
- La mondialisation conjuguée avec une centralisation des organisations qui éloigne les salariés des centres de décision, décrédibilise le management de proximité et crée un sentiment d’impuissance collective et individuelle ;
- Le développement du "reporting" permanent ainsi que certains comportements managériaux qui contribuent au sentiment de perte d’autonomie d’efficacité et d’utilisé des équipes ;
- L’augmentation des attentes en matière de lien social vis-à-vis des entreprises avec la diminution des autres formes de lien social (famille, cité, églises, école…). Elle devient critique lorsque les difficultés personnelles et professionnelles se cumulent.
- La peur du chômage et l’incertitude sur l’avenir qui génèrent chez les salariés un sentiment d’insécurité et les rendent plus démunis face aux difficultés rencontrées sur le lieu de travail ;
- L’accélération et l’augmentation des exigences des clients dans une économie fortement marquée par de nouveaux modes de services (call centers, guichets etc.) ;
- L’utilisation parfois à mauvais escient des nouvelles technologies qui "cannibalisent" les relations humaines.
Elles fragilisent la frontière entre vie privée et vie professionnelle, dépersonnalisent la relation de travail au profit d’échanges virtuels et accélèrent le rapport au temps de travail en introduisant une confusion entre ce qui est urgent et ce qui est important.
En une génération les salariés sont passés d’un collectif de travail physiquement réuni à une communauté d’individus connectés mais isolés et éloignés les uns des autres ;
- La performance financière qui devient la seule échelle de valeur dans les comportements managériaux et dans la mesure de la performance sans prise en compte suffisante de la performance sociale ;
- La mondialisation conjuguée avec une centralisation des organisations qui éloigne les salariés des centres de décision, décrédibilise le management de proximité et crée un sentiment d’impuissance collective et individuelle ;
- Le développement du "reporting" permanent ainsi que certains comportements managériaux qui contribuent au sentiment de perte d’autonomie d’efficacité et d’utilisé des équipes ;
- L’augmentation des attentes en matière de lien social vis-à-vis des entreprises avec la diminution des autres formes de lien social (famille, cité, églises, école…). Elle devient critique lorsque les difficultés personnelles et professionnelles se cumulent.
"L'entreprise fait partie des solutions"
En résumé, l’état de stress au travail surviendrait dans le cadre d’un déséquilibre entre la perception qu’un salarié a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’il a de ses propres ressources pour y faire face.
Dans ce contexte, dit le rapport, si l’entreprise ne fait pas toujours partie des problèmes, elle fait toujours partie des solutions.
Les sujets de santé psychologique au travail doivent être portés au plus haut niveau, à savoir au conseil d'administration et la direction générale.
Dans ce contexte, dit le rapport, si l’entreprise ne fait pas toujours partie des problèmes, elle fait toujours partie des solutions.
Les sujets de santé psychologique au travail doivent être portés au plus haut niveau, à savoir au conseil d'administration et la direction générale.
La semaine prochaine : les propositions "anti stress" faites aux entreprises.
(Rapport présenté par Henri Lachmann président du conseil de surveillance de Schneider Electric, Christian Larose vice-président du Conseil économique, social et environnemental et Muriel Penicaud directrice générale des ressources humaines de Danone avec le support de Marguerite Moleux membre de l’Inspection générale des affaires sociales.
Les personnes auditionnées pour l’élaboration de ce rapport appartiennent aux mondes de l’entreprise (Carrefour, IBM, Lafarge, Carrefour, Air France, Centre des jeunes dirigeants d’entreprise, Vivendi, Publicis, PSA etc.) ; aux organistions syndicales employeurs et employés ainsi qu’à un certain nombre de personnalités qualifiées issues d’organismes tels que le CNRS, le CNAM, l’IFAS (Institut français d’action sur le stress), ANACT (Agence nationale pour l’amélioration des conditins de travail) etc.)
Les personnes auditionnées pour l’élaboration de ce rapport appartiennent aux mondes de l’entreprise (Carrefour, IBM, Lafarge, Carrefour, Air France, Centre des jeunes dirigeants d’entreprise, Vivendi, Publicis, PSA etc.) ; aux organistions syndicales employeurs et employés ainsi qu’à un certain nombre de personnalités qualifiées issues d’organismes tels que le CNRS, le CNAM, l’IFAS (Institut français d’action sur le stress), ANACT (Agence nationale pour l’amélioration des conditins de travail) etc.)