"IDTGV est ainsi devenu le porte-voix des clients de la SNCF", selon Paul Sessego, directeur général d'IDTGV - Photo BF
À l’origine, I'DTGV était le ''tube à essai'' sur lequel s'appuyait la stratégie de la SNCF.
Il s’agissait de trouver le produit et le modèle commercial adaptés à la fois à la concurrence des compagnies « low cost », tout juste naissantes, ainsi qu’à la libéralisation annoncée du transport ferroviaire.
"IDTGV est ainsi devenu le porte-voix des clients de la SNCF", a rappelé Paul Sessego, le tout récent directeur général, qui présentait ses nouveautés 2012, le 6 mars 2012, dans le cadre très branché du Salon 105.
"À travers lui, les voyageurs nous ont fait remonter les reproches, les attentes et les idées qui ont notamment débouché sur la segmentation des ambiances, entre Zen et Zap", ajoutait-il encore, pour bien souligner le côté "laboratoire" de l’offre purement loisirs lancée par la SNCF en 2004.
Il s’agissait de trouver le produit et le modèle commercial adaptés à la fois à la concurrence des compagnies « low cost », tout juste naissantes, ainsi qu’à la libéralisation annoncée du transport ferroviaire.
"IDTGV est ainsi devenu le porte-voix des clients de la SNCF", a rappelé Paul Sessego, le tout récent directeur général, qui présentait ses nouveautés 2012, le 6 mars 2012, dans le cadre très branché du Salon 105.
"À travers lui, les voyageurs nous ont fait remonter les reproches, les attentes et les idées qui ont notamment débouché sur la segmentation des ambiances, entre Zen et Zap", ajoutait-il encore, pour bien souligner le côté "laboratoire" de l’offre purement loisirs lancée par la SNCF en 2004.
18 millions de passagers en 8 ans de service
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8 ans et 18 millions de passagers plus tard, avec plus de 30 départs quotidiens, le voltigeur du rail français a fait bien plus que reconnaître le terrain. Il a creusé son propre sillon.
En 2012, il vise 230 millions d'euros de chiffre d’affaires et 4,5 millions de passagers, soit sensiblement la même performance qu’en 2011.
Un bilan anecdotique par rapport au périmètre global de la SNCF ? Sans doute, et alors ?
IDTGV est rentré dans les mœurs et fidélise le consommateur français : "Nous accueillons 10 000 passagers par jour, notre taux d’occupation dépasse les 80 %, et le taux de satisfaction des passagers oscille chaque année entre 87 et 90 %", expliquait Paul Sessego.
Pour lui ces résultats tiennent surtout "aux 3 piliers traditionnels d’IDTGV : le bon plan, à partir de 19€, la vente exclusivement par internet, pour toujours plus de mobilité, et la personnalisation, Zen ou Zap, qui donne au passager la possibilité de « produire » son propre voyage."
Pour l'électron libre de la SNCF, l’heure est donc venue d’enfoncer le clou en ajoutant deux petits frères aux trois piliers originels. Le premier vise au confort du client.
IDTGV va donc proposer une restauration à la place, avec un choix de menu et de produits frais, que le passager pourrait précommander directement sur le site IDTGV, quelque soit la date à laquelle il aura acheté son billet.
En 2012, il vise 230 millions d'euros de chiffre d’affaires et 4,5 millions de passagers, soit sensiblement la même performance qu’en 2011.
Un bilan anecdotique par rapport au périmètre global de la SNCF ? Sans doute, et alors ?
IDTGV est rentré dans les mœurs et fidélise le consommateur français : "Nous accueillons 10 000 passagers par jour, notre taux d’occupation dépasse les 80 %, et le taux de satisfaction des passagers oscille chaque année entre 87 et 90 %", expliquait Paul Sessego.
Pour lui ces résultats tiennent surtout "aux 3 piliers traditionnels d’IDTGV : le bon plan, à partir de 19€, la vente exclusivement par internet, pour toujours plus de mobilité, et la personnalisation, Zen ou Zap, qui donne au passager la possibilité de « produire » son propre voyage."
Pour l'électron libre de la SNCF, l’heure est donc venue d’enfoncer le clou en ajoutant deux petits frères aux trois piliers originels. Le premier vise au confort du client.
IDTGV va donc proposer une restauration à la place, avec un choix de menu et de produits frais, que le passager pourrait précommander directement sur le site IDTGV, quelque soit la date à laquelle il aura acheté son billet.
Faciliter le voyage de bout en bout
Le deuxième entend faciliter le voyage de bout en bout, en apportant toujours plus de service à la clientèle.
Pour se rendre à la gare ou pour la quitter, IDTGV et son partenaire Navendis mettent désormais à disposition du passager une « micro-navette » qui ira le chercher chez lui et le déposera à destination, une fois descendu du train.
Avec un tarif « bon plan » bien sûr : 19 € dans Paris intra-muros, par exemple, 30 € pour la proche banlieue et 40 € pour la grande couronne, y compris Roissy. Autrement dit un tarif bien meilleur marché que celui des taxis…
Dans le même registre, IDTGV va également proposer un service auto-train à partir de 177 €, en simplifiant au maximum les démarches à faire.
Avec « Transaltitude », IDTGV va aussi se lancer aux côtés du Conseil Général de l’Isère, dans l’inter-modalité train-autocar, pour offrir dans un seul titre de transport de nouvelles destinations, même sans gare, comme les Deux Alpes par exemple.
Ce produit, qui sera élargi progressivement à Serres Chevalier, Briançon ou La Grave et dans un deuxième temps au destination de la façade atlantique, sera proposé à 12 € par trajet de car.
Pour se rendre à la gare ou pour la quitter, IDTGV et son partenaire Navendis mettent désormais à disposition du passager une « micro-navette » qui ira le chercher chez lui et le déposera à destination, une fois descendu du train.
Avec un tarif « bon plan » bien sûr : 19 € dans Paris intra-muros, par exemple, 30 € pour la proche banlieue et 40 € pour la grande couronne, y compris Roissy. Autrement dit un tarif bien meilleur marché que celui des taxis…
Dans le même registre, IDTGV va également proposer un service auto-train à partir de 177 €, en simplifiant au maximum les démarches à faire.
Avec « Transaltitude », IDTGV va aussi se lancer aux côtés du Conseil Général de l’Isère, dans l’inter-modalité train-autocar, pour offrir dans un seul titre de transport de nouvelles destinations, même sans gare, comme les Deux Alpes par exemple.
Ce produit, qui sera élargi progressivement à Serres Chevalier, Briançon ou La Grave et dans un deuxième temps au destination de la façade atlantique, sera proposé à 12 € par trajet de car.
IDTGV va proposer une restauration à la place, avec un choix de menu et de produits frais, que le passager pourrait précommander directement sur le site IDTGV, quelque soit la date à laquelle il aura acheté son billet./photo dr
Toutes les nouveautés accessibles par internet
Respectant le concept IDTGV, toutes ces nouveautés seront accessibles par internet, sur le site d’IDTGV, mais la distribution peut s’ouvrir à tous ceux, online ou offline, qui disposent des outils technologiques adéquats.
L’offre est également accompagnée d’une "garantie de prise en charge de bout en bout" ; après la journée noire que la SNCF avait connue la veille, le directeur général d’IDTGV devait évidemment insister sur ce point avant de conclure en regardant l’avenir :
"Aujourd’hui, confiait-il, l’idée principale, c’est de fidéliser nos clients en leur faisant préférer le train à la route."
Après les « low cost », la voiture… Décidément, le voltigeur de la SNCF ne manque pas d’ambitions.
Avec le prix actuel de l’essence et la « pénalisation » rampante des automobilistes contrevenants, nul doute que la route peut vraiment devenir un vivier de clientèle pour le train.
L’offre est également accompagnée d’une "garantie de prise en charge de bout en bout" ; après la journée noire que la SNCF avait connue la veille, le directeur général d’IDTGV devait évidemment insister sur ce point avant de conclure en regardant l’avenir :
"Aujourd’hui, confiait-il, l’idée principale, c’est de fidéliser nos clients en leur faisant préférer le train à la route."
Après les « low cost », la voiture… Décidément, le voltigeur de la SNCF ne manque pas d’ambitions.
Avec le prix actuel de l’essence et la « pénalisation » rampante des automobilistes contrevenants, nul doute que la route peut vraiment devenir un vivier de clientèle pour le train.