Laissant les Malouines à tribord, nous mettons le cap sur les îles subantarctiques de Géorgie du Sud - DR : C. Pérot
Laissant les Malouines à tribord, nous mettons le cap sur les îles subantarctiques de Géorgie du Sud, confetti de la cordillère des Andes qui émerge des grandes profondeurs de l’océan glacial.
Deux jours de mer sont au programme.
Entre l’observation de cétacés, celle des majestueux albatros à sourcil noir qui planent dans les airs et des pétrels à damier qui suivent le sillage du navire, les conférences, les briefings sur les règles très strictes à respecter pour la protection de la faune et la flore… la traversée passe très rapidement.
Nous ne nous doutons pas des trois journées intenses que nous allons vivre. Nous savons juste que la Géorgie du Sud est le royaume des manchots qui viennent chaque printemps pour pondre et donner naissance à la génération suivante.
Nous comprenons immédiatement - à notre première sortie à Salisbury Plain - que nous sommes dans le « jamais vu », dans « l’extraordinaire ».
Deux jours de mer sont au programme.
Entre l’observation de cétacés, celle des majestueux albatros à sourcil noir qui planent dans les airs et des pétrels à damier qui suivent le sillage du navire, les conférences, les briefings sur les règles très strictes à respecter pour la protection de la faune et la flore… la traversée passe très rapidement.
Nous ne nous doutons pas des trois journées intenses que nous allons vivre. Nous savons juste que la Géorgie du Sud est le royaume des manchots qui viennent chaque printemps pour pondre et donner naissance à la génération suivante.
Nous comprenons immédiatement - à notre première sortie à Salisbury Plain - que nous sommes dans le « jamais vu », dans « l’extraordinaire ».
Des manchots à perte de vue
Des montagnes abruptes et enneigées en arrière-plan, des glaciers, une immense plaine, des dizaines de milliers de manchots royaux, des otaries à fourrure, de phoques, des éléphants de mer pesant parfois jusqu’à 5 tonnes qui se livrent à des combats meurtriers, cette sortie en terre australe est un ravissement.
Le lendemain, nous débarquons dans la célèbre baie de St Andrews qui abrite l’une des plus grandes colonies de manchots royaux dans le monde.
Devant nous ce jour-là et cela est à peine croyable, plus de 350 000 manchots, des adultes avec leur robe noire, blanche et orange, et des petits d’un an, adorables boules de plumes de couleur marron.
Des manchots à perte de vue, le spectacle est impressionnant et saisissant. Même nos guides - pourtant habitués des lieux - restent ébahis devant ce cadeau de mère nature.
Nous passons trois jours avec des débarquements et des cruises (balades en zodiac) sur les sites les plus beaux de la côte nord.
Nous voyons certainement quelques millions de manchots royaux, de manchots à jugulaire, de gorfous macaronis, de manchots papous.
De par leur taille, leur poids, leur couleur, leur comportement, chaque espèce est très différente et se reconnaît facilement, sans oublier les otaries à fourrure toujours très agressives car la saison des amours commence, les phoques qui sont de vraies petites peluches inoffensives, et impressionnants éléphants de mer.
Pouvoir se promener au milieu de tous ces animaux à seulement quelques mètres est - je le pense sincèrement pour avoir beaucoup voyagé - un privilège unique au monde.
Merci à nos guides qui partent sur le terrain en amont pour nous permettre de découvrir ces endroits hors du temps en toute sécurité. Cela ne se voit pas forcément, mais c’est un travail énorme.
Le lendemain, nous débarquons dans la célèbre baie de St Andrews qui abrite l’une des plus grandes colonies de manchots royaux dans le monde.
Devant nous ce jour-là et cela est à peine croyable, plus de 350 000 manchots, des adultes avec leur robe noire, blanche et orange, et des petits d’un an, adorables boules de plumes de couleur marron.
Des manchots à perte de vue, le spectacle est impressionnant et saisissant. Même nos guides - pourtant habitués des lieux - restent ébahis devant ce cadeau de mère nature.
Nous passons trois jours avec des débarquements et des cruises (balades en zodiac) sur les sites les plus beaux de la côte nord.
Nous voyons certainement quelques millions de manchots royaux, de manchots à jugulaire, de gorfous macaronis, de manchots papous.
De par leur taille, leur poids, leur couleur, leur comportement, chaque espèce est très différente et se reconnaît facilement, sans oublier les otaries à fourrure toujours très agressives car la saison des amours commence, les phoques qui sont de vraies petites peluches inoffensives, et impressionnants éléphants de mer.
Pouvoir se promener au milieu de tous ces animaux à seulement quelques mètres est - je le pense sincèrement pour avoir beaucoup voyagé - un privilège unique au monde.
Merci à nos guides qui partent sur le terrain en amont pour nous permettre de découvrir ces endroits hors du temps en toute sécurité. Cela ne se voit pas forcément, mais c’est un travail énorme.
Cap au Sud-Sud-ouest, direction la Péninsule Antarctique
La Géorgie du Sud est également un lieu chargé d’histoire.
Au XIXe siècle, les éclairages publics dans les grandes villes du monde se faisaient à l’huile de baleine, d’où l’installation sur cette île de nombreuses stations baleinières.
La plus importante d’entre elles était Grytviken, site qui a conservé en état les ruines de l’usine de traitement des baleines et abrite aujourd’hui un minuscule musée pour perpétuer le devoir de mémoire.
Des centaines de milliers de baleines ont été tuées, des centaines de marins sont morts noyés dans cet océan glacial si inhospitalier, où la durée de vie dans l’eau pour un homme ne dépasse pas trois minutes.
Heureusement est arrivé l’époque où le charbon a remplacé l’huile de baleine. Sans la découverte de la chaudière à charbon pour fabriquer de l’énergie, toutes les baleines auraient été exterminées et seraient aujourd’hui classées dans le grand livre des espèces disparues.
Fait certain, le charbon a sauvé les baleines… ce même charbon qui aujourd’hui est un des facteurs du réchauffement climatique. Le monde évolue et les grandes découvertes positives d’hier peuvent devenir les grands dangers de demain.
Il est temps de mettre le cap au Sud-Sud-ouest en direction de la Mer de Weddell et de la Péninsule Antarctique.
Nous avons tous hâte de voir le continent blanc et sa calotte glaciaire.
Un moment incroyable - si il en est - a ponctué cette traversée. Nous avons observé un groupe d’une vingtaine de Rorqual commun. Des cétacés de plus de 20 mètres qui pèsent jusqu’à 130 tonnes.
Après s’être gavés tranquillement de krills - sorte de petites crevettes des mers froides - ils se sont mis à suivre le bateau à pleine vitesse et à « marsouiner » comme le font habituellement les dauphins à la surface de l’eau.
Notre guide québécois spécialiste des cétacés, Jean-Pierre Sylvestre - surnommé « Papa Baleine » - hurlait de joie devant ce spectacle rare… et pourtant, en plus de 25 ans de carrière, il en a vu notre « Papa Baleine », c’est dire que nous avons vécu un moment unique.
Au XIXe siècle, les éclairages publics dans les grandes villes du monde se faisaient à l’huile de baleine, d’où l’installation sur cette île de nombreuses stations baleinières.
La plus importante d’entre elles était Grytviken, site qui a conservé en état les ruines de l’usine de traitement des baleines et abrite aujourd’hui un minuscule musée pour perpétuer le devoir de mémoire.
Des centaines de milliers de baleines ont été tuées, des centaines de marins sont morts noyés dans cet océan glacial si inhospitalier, où la durée de vie dans l’eau pour un homme ne dépasse pas trois minutes.
Heureusement est arrivé l’époque où le charbon a remplacé l’huile de baleine. Sans la découverte de la chaudière à charbon pour fabriquer de l’énergie, toutes les baleines auraient été exterminées et seraient aujourd’hui classées dans le grand livre des espèces disparues.
Fait certain, le charbon a sauvé les baleines… ce même charbon qui aujourd’hui est un des facteurs du réchauffement climatique. Le monde évolue et les grandes découvertes positives d’hier peuvent devenir les grands dangers de demain.
Il est temps de mettre le cap au Sud-Sud-ouest en direction de la Mer de Weddell et de la Péninsule Antarctique.
Nous avons tous hâte de voir le continent blanc et sa calotte glaciaire.
Un moment incroyable - si il en est - a ponctué cette traversée. Nous avons observé un groupe d’une vingtaine de Rorqual commun. Des cétacés de plus de 20 mètres qui pèsent jusqu’à 130 tonnes.
Après s’être gavés tranquillement de krills - sorte de petites crevettes des mers froides - ils se sont mis à suivre le bateau à pleine vitesse et à « marsouiner » comme le font habituellement les dauphins à la surface de l’eau.
Notre guide québécois spécialiste des cétacés, Jean-Pierre Sylvestre - surnommé « Papa Baleine » - hurlait de joie devant ce spectacle rare… et pourtant, en plus de 25 ans de carrière, il en a vu notre « Papa Baleine », c’est dire que nous avons vécu un moment unique.
A propos de la croisière...
Le Boréal de Ponant
- Petit yacht luxueux de 142 mètres avec 139 membres d’équipage
- Classification glace 1C
- 132 cabines et suites de 18 à 45 M2
- 200 passagers au maximum pour les croisières Antarctique
La programmation saison 2017/2018
- De novembre 2017 et mars 2018
- 14 croisières de 11 à 17 jours
- 3 navires Ponant seront en Antarctique : Le Boréal, Le Soléal et le Lyrial
Se rendre à Ushuaïa
- Vols France - Buenos Aires : selon votre ville de départ, il y a de nombreuses possibilités pour rejoindre Buenos Aires : Iberia, British, Lufthansa, Air France, Aerolineas…
- Vols Buenos Aires - Ushuaïa : plusieurs vols quotidiens avec Aerolineas ou Latam.
Dormir à Ushuaïa, nos coups de cœur
- L’Arakur qui domine la ville et la baie à flanc de colline
- Los Cauquenes qui est au bord du canal Beagle.
- Petit yacht luxueux de 142 mètres avec 139 membres d’équipage
- Classification glace 1C
- 132 cabines et suites de 18 à 45 M2
- 200 passagers au maximum pour les croisières Antarctique
La programmation saison 2017/2018
- De novembre 2017 et mars 2018
- 14 croisières de 11 à 17 jours
- 3 navires Ponant seront en Antarctique : Le Boréal, Le Soléal et le Lyrial
Se rendre à Ushuaïa
- Vols France - Buenos Aires : selon votre ville de départ, il y a de nombreuses possibilités pour rejoindre Buenos Aires : Iberia, British, Lufthansa, Air France, Aerolineas…
- Vols Buenos Aires - Ushuaïa : plusieurs vols quotidiens avec Aerolineas ou Latam.
Dormir à Ushuaïa, nos coups de cœur
- L’Arakur qui domine la ville et la baie à flanc de colline
- Los Cauquenes qui est au bord du canal Beagle.
Retrouvez l'intégralité du journal de bord de Christophe Pérot en cliquant sur ce lien.
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