110 000 professionnels, 10 086 exposants, 188 pays répartis dans 26 halls.
Les chiffres de la 47e édition du salon ITB de Berlin ont de quoi donner le vertige. Ils reflètent le dynamisme d'un événement aujourd'hui incontournable sur le marché du tourisme.
"Bien plus qu'un salon allemand, c'est un rendez-vous européen et même international" assure Olivier Derycke, directeur des opérations Europe chez Louvre Hotels Group.
Près de 40% des visiteurs professionnels sont étrangers. Etre présent sur l'ITB est donc un incontournable pour les réceptifs et producteurs qui travaillaient à l'échelle mondiale.
"Avoir un stand nous offre une visibilité difficile à obtenir quand on vient seul avec nos brochures" explique Christophe Marion, manager des ventes chez Rivages du Monde.
Les chiffres de la 47e édition du salon ITB de Berlin ont de quoi donner le vertige. Ils reflètent le dynamisme d'un événement aujourd'hui incontournable sur le marché du tourisme.
"Bien plus qu'un salon allemand, c'est un rendez-vous européen et même international" assure Olivier Derycke, directeur des opérations Europe chez Louvre Hotels Group.
Près de 40% des visiteurs professionnels sont étrangers. Etre présent sur l'ITB est donc un incontournable pour les réceptifs et producteurs qui travaillaient à l'échelle mondiale.
"Avoir un stand nous offre une visibilité difficile à obtenir quand on vient seul avec nos brochures" explique Christophe Marion, manager des ventes chez Rivages du Monde.
Des rendez-vous efficaces et professionnels
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Dès le premier jour, les allées étaient bien remplies.
Les rendez-vous, organisés en amont grâce à un outil de networking en ligne, se sont enchaînés rapidement.
Les visiteurs paraissent efficaces et rigoureux. Ils viennent ici pour faire du business et pas seulement pour serrer des mains et boire des coupes de champagne.
"Nous réalisons ici en trois jours ce qui nous prendrait quatre mois de négociations en temps normal" poursuit Olivier Derycke du Louvre Hotels Group.
Tous s'accordent sur la qualité des contacts rencontrés.
"Les gens savent ce qu'ils veulent et les discussions débouchent sur du concret " remarque Fabrice Beyer, le directeur des ventes en Allemagne pour les hôtels Balladins.
Un salon international où se côtoient des acheteurs efficaces : voilà ce qu'il manque à l'ITFM Top Résa, qui réunit environ 1150 marques.
"C'est un club fermé, très Hexagonal où les gens restent entre eux. J'y vais pour entretenir mon réseau mais je ne trouve jamais de nouveaux clients " regrette Nabil Abderrahmani, manager du DMC Pearl, installé sur le stand de l'Indonésie, pays partenaire de cette édition.
Sa présence à Berlin lui a permis d'acquérir une réputation internationale sur certains marchés très prometteurs comme l'Afrique du Sud ou la Pologne.
Les rendez-vous, organisés en amont grâce à un outil de networking en ligne, se sont enchaînés rapidement.
Les visiteurs paraissent efficaces et rigoureux. Ils viennent ici pour faire du business et pas seulement pour serrer des mains et boire des coupes de champagne.
"Nous réalisons ici en trois jours ce qui nous prendrait quatre mois de négociations en temps normal" poursuit Olivier Derycke du Louvre Hotels Group.
Tous s'accordent sur la qualité des contacts rencontrés.
"Les gens savent ce qu'ils veulent et les discussions débouchent sur du concret " remarque Fabrice Beyer, le directeur des ventes en Allemagne pour les hôtels Balladins.
Un salon international où se côtoient des acheteurs efficaces : voilà ce qu'il manque à l'ITFM Top Résa, qui réunit environ 1150 marques.
"C'est un club fermé, très Hexagonal où les gens restent entre eux. J'y vais pour entretenir mon réseau mais je ne trouve jamais de nouveaux clients " regrette Nabil Abderrahmani, manager du DMC Pearl, installé sur le stand de l'Indonésie, pays partenaire de cette édition.
Sa présence à Berlin lui a permis d'acquérir une réputation internationale sur certains marchés très prometteurs comme l'Afrique du Sud ou la Pologne.
Le tourisme tient une place primordiale en Allemagne
Car en Allemagne, le tourisme n'est pas pris à la légère. Le salon a d'ailleurs été inauguré par la chancelière Angela Merkel.
"Ce n'est pas demain la veille que François Hollande viendra inaugurer Top Résa" grince Nabil Abderrahmani.
Le marché national est en pleine croissance. Selon les chiffres de la fédération des voyagistes allemands (DRV), les revenus des TO ont progressé de 5,5%, à 24,4 milliards d'euros sur l'exercice 2011/2012. Et l'année 2013 pourrait battre tous les records.
"Les Allemands épargnent pour deux choses, leur voiture et leurs vacances" sourit Astrid Zand, responsable presse de l'ITB.
Elle attribue le succès du salon à son exhaustivité. "Les professionnels viennent ici faire leur marché. Absolument toutes les niches sont représentées, il n'y a rien que vous ne puissiez trouver".
La crise semble donc épargner les acheteurs de l'ITB, très friands de nouveautés. "Ils sont en demande de produits originaux et pointus pour lutter contre la concurrence d'internet" confirme Lysiane Boissy d'Anglas, chargée de promotion pour la région du Gard.
La désintermédiation est également en plein essor. "Bien sûr, tout le monde en parle. Nous avons de plus en plus de demande de petites agences qui veulent vendre en direct" affirme Soazig Lemoine, responsable du bureau parisien du réceptif Phoenix Voyages.
Professionnel, bien organisé, dynamique et rentable : même les Français habituellement râleurs peinent à trouver un défaut à l'ITB.
En insistant bien, un hôtelier remarque que " la nourriture n'est vraiment pas terrible". Un autre déplore certaines difficultés d'orientation. "Ce n'est pas toujours facile de se repérer et nos clients ont parfois du mal à nous localiser ".
De simples broutilles qui n'entament en rien l'image d'excellence de l'ITB de Berlin.
"Ce n'est pas demain la veille que François Hollande viendra inaugurer Top Résa" grince Nabil Abderrahmani.
Le marché national est en pleine croissance. Selon les chiffres de la fédération des voyagistes allemands (DRV), les revenus des TO ont progressé de 5,5%, à 24,4 milliards d'euros sur l'exercice 2011/2012. Et l'année 2013 pourrait battre tous les records.
"Les Allemands épargnent pour deux choses, leur voiture et leurs vacances" sourit Astrid Zand, responsable presse de l'ITB.
Elle attribue le succès du salon à son exhaustivité. "Les professionnels viennent ici faire leur marché. Absolument toutes les niches sont représentées, il n'y a rien que vous ne puissiez trouver".
La crise semble donc épargner les acheteurs de l'ITB, très friands de nouveautés. "Ils sont en demande de produits originaux et pointus pour lutter contre la concurrence d'internet" confirme Lysiane Boissy d'Anglas, chargée de promotion pour la région du Gard.
La désintermédiation est également en plein essor. "Bien sûr, tout le monde en parle. Nous avons de plus en plus de demande de petites agences qui veulent vendre en direct" affirme Soazig Lemoine, responsable du bureau parisien du réceptif Phoenix Voyages.
Professionnel, bien organisé, dynamique et rentable : même les Français habituellement râleurs peinent à trouver un défaut à l'ITB.
En insistant bien, un hôtelier remarque que " la nourriture n'est vraiment pas terrible". Un autre déplore certaines difficultés d'orientation. "Ce n'est pas toujours facile de se repérer et nos clients ont parfois du mal à nous localiser ".
De simples broutilles qui n'entament en rien l'image d'excellence de l'ITB de Berlin.
La France fait grise mine
Niché à l'extrême sud de l'immense centre de conférence Messe, au fond du hall 2, le stand d'Atout France fait peine à voir. Ambiance sobre, comptoirs simples, décoration dépouillée : la France a fait dans la retenue pour cette 47e édition de l'ITB.
Une atmosphère bien monacale en comparaison de l'explosion de couleurs de saveurs et de musiques dans le hall dédié à l'Asie. Fabienne Fesseler, chargée de promotion pour l'Alsace essaie vainement de tempérer notre déception.
"Les professionnels ont d'abord besoin de tables et de chaises pour discuter. Même s'il est vrai que nous pourrions faire mieux durant les journées grand public".
D'autant plus que la Grèce, située juste en face, a réduit la superficie de son stand faute de budget. Ce qui laisse un grand vide entre les deux espaces.
"Lorsque j'ai vu ce trou en arrivant ce matin, cela m'a fait tout drôle. Les gens nous en font d'ailleurs la remarque " regrette Petra Kunze, du réceptif French Travel Partner.
Quant à Lysiane Boissy d'Anglas, chargée de promotion pour la région du Gard, elle se souvient avec nostalgie de ses premières années à l'ITB, " où la France exposait dans un hall entier".
Un stand qui prouve bien malgré lui que l'âge d'or du tourisme français est bel et bien révolu.
Niché à l'extrême sud de l'immense centre de conférence Messe, au fond du hall 2, le stand d'Atout France fait peine à voir. Ambiance sobre, comptoirs simples, décoration dépouillée : la France a fait dans la retenue pour cette 47e édition de l'ITB.
Une atmosphère bien monacale en comparaison de l'explosion de couleurs de saveurs et de musiques dans le hall dédié à l'Asie. Fabienne Fesseler, chargée de promotion pour l'Alsace essaie vainement de tempérer notre déception.
"Les professionnels ont d'abord besoin de tables et de chaises pour discuter. Même s'il est vrai que nous pourrions faire mieux durant les journées grand public".
D'autant plus que la Grèce, située juste en face, a réduit la superficie de son stand faute de budget. Ce qui laisse un grand vide entre les deux espaces.
"Lorsque j'ai vu ce trou en arrivant ce matin, cela m'a fait tout drôle. Les gens nous en font d'ailleurs la remarque " regrette Petra Kunze, du réceptif French Travel Partner.
Quant à Lysiane Boissy d'Anglas, chargée de promotion pour la région du Gard, elle se souvient avec nostalgie de ses premières années à l'ITB, " où la France exposait dans un hall entier".
Un stand qui prouve bien malgré lui que l'âge d'or du tourisme français est bel et bien révolu.