L’archipel maltais est une ancienne enclave britannique en Méditerranée. Outre le Maltais, on y parle la langue de Shakespeare comme père et mère.
L’anglais est la 2e langue officielle du plus petit pays de l’Union européenne. Il s’est émancipé en 1964 de sa grande soeur et en est devenu membre au début des années 2000.
La République de Malte se compose de huit îles, dont seulement trois sont habitées. Il fait bon vivre dans ce micro-état de moins de 500 000 habitants, avec son climat tempéré et sa convivialité méridionale.
La situation stratégique de la République au centre de la Méditerranée, à la croisée de l'Orient et de l'Occident, lui a valu les assiduités de nombre de peuples, au cours des siècles.
De ces visites plus ou moins envahissantes, Malte a gardé nombre de vestiges antiques comme le temple de Hal Saflieni ou celui de Ggantija.
Mais l'évènement qui a marqué à jamais l’histoire et la culture de Malte est, incontestablement l’installation des moines-soldats de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Chassés de Rhodes en 1530 après la perte des états latins d'Orient, ils prennent le nom de l’Ordre des Chevaliers de Malte et y régneront sans partage jusqu’à la fin du 18e siècle.
L’anglais est la 2e langue officielle du plus petit pays de l’Union européenne. Il s’est émancipé en 1964 de sa grande soeur et en est devenu membre au début des années 2000.
La République de Malte se compose de huit îles, dont seulement trois sont habitées. Il fait bon vivre dans ce micro-état de moins de 500 000 habitants, avec son climat tempéré et sa convivialité méridionale.
La situation stratégique de la République au centre de la Méditerranée, à la croisée de l'Orient et de l'Occident, lui a valu les assiduités de nombre de peuples, au cours des siècles.
De ces visites plus ou moins envahissantes, Malte a gardé nombre de vestiges antiques comme le temple de Hal Saflieni ou celui de Ggantija.
Mais l'évènement qui a marqué à jamais l’histoire et la culture de Malte est, incontestablement l’installation des moines-soldats de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Chassés de Rhodes en 1530 après la perte des états latins d'Orient, ils prennent le nom de l’Ordre des Chevaliers de Malte et y régneront sans partage jusqu’à la fin du 18e siècle.
La Valette
Capitale de l’archipel mais aussi capitale européenne de la Culture en 2018, la ville va être érigée à partir de 1566 sous l’impulsion des grands maîtres de l'ordre hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem et en particulier du Grand maître français, Jean de la Valette.
Sa richesse architecturale n’a d’égale que la toute puissance de ses seigneurs. Richesse distinguée par l’Unesco qui récompense quelques 320 monuments rassemblés sur une superficie d'à peine 55 ha.
La cité est un étonnant mélange d’architecture militaire et d’art baroque avec de véritables chefs d’oeuvre, tels l’ancienne église conventuelle de l’Ordre et ses remarquables pierres tombales en marqueterie.
Parmi le foisonnement des chapelles et cathédrales, mention spéciale à la co-cathédrale St Jean datant du 16e siècle.
On y trouve les tombes des preux chevaliers, mais aussi et surtout deux chef d’oeuvre du Caravage, un peintre italien, voyou génial, inventeur du clair-obscur. Un artiste controversé qui avait eu maille à partir avec la justice et avait trouvé refuge sur l'Île.
Les jardins d’Upper Barracca, ses frondaisons et ses arcades permettent deux choses : d’abord de s’abriter des ardeurs du soleil et ensuite de profiter d’un panorama unique sur le port, La Valette et les Trois cités. C’est dans ces jardins qu’un coup de canon retentit symboliquement chaque jour à midi et à 16h, pour célébrer divers événements et fêtes religieuses.
Dans le centre historique, au bout de la rue de la République, on aperçoit le Palais des Grands Maîtres. Massif et imposant, ce bâtiment qui a des airs de Palais des Papes, abrite des tableaux, des sculptures et des fresques remarquables. A noter aussi sa collection d’armes particulièrement riche.
Sa richesse architecturale n’a d’égale que la toute puissance de ses seigneurs. Richesse distinguée par l’Unesco qui récompense quelques 320 monuments rassemblés sur une superficie d'à peine 55 ha.
La cité est un étonnant mélange d’architecture militaire et d’art baroque avec de véritables chefs d’oeuvre, tels l’ancienne église conventuelle de l’Ordre et ses remarquables pierres tombales en marqueterie.
Parmi le foisonnement des chapelles et cathédrales, mention spéciale à la co-cathédrale St Jean datant du 16e siècle.
On y trouve les tombes des preux chevaliers, mais aussi et surtout deux chef d’oeuvre du Caravage, un peintre italien, voyou génial, inventeur du clair-obscur. Un artiste controversé qui avait eu maille à partir avec la justice et avait trouvé refuge sur l'Île.
Les jardins d’Upper Barracca, ses frondaisons et ses arcades permettent deux choses : d’abord de s’abriter des ardeurs du soleil et ensuite de profiter d’un panorama unique sur le port, La Valette et les Trois cités. C’est dans ces jardins qu’un coup de canon retentit symboliquement chaque jour à midi et à 16h, pour célébrer divers événements et fêtes religieuses.
Dans le centre historique, au bout de la rue de la République, on aperçoit le Palais des Grands Maîtres. Massif et imposant, ce bâtiment qui a des airs de Palais des Papes, abrite des tableaux, des sculptures et des fresques remarquables. A noter aussi sa collection d’armes particulièrement riche.
Mdina – Rabat – Mosta
30 kilomètres environ nous séparent de Mdina, ancienne capitale de Malte, située au coeur de l’île.
En 1693, un terrible tremblement de terre en Sicile touche aussi Mdina et terrasse nombre d'édifices. C’est un architecte français, Charles-François de Mondion, qui va en restaurer les remparts. La cathédrale Saint-Paul, détruite elle aussi, fut rebâtie par l'architecte maltais Lorenzo Gafà.
Baptisée « Cité du Silence », parce qu’elle ne compte aujourd’hui plus que quelques centaines d’habitants, Mdina constitue avec La Valette et Rabat, l’un des ensembles architecturaux les plus impressionnants de l’île.
Perchée sur un imprenable piton rocheux, la ville-musée séduit par ses fortifications et son dédale de ruelles étroites bordées de belles demeures patriciennes. On y trouve aussi à foison des places, des église baroques, des couvents et des palais.
Lorsque les Arabes prirent possession de Malte, ils partagèrent la ville en deux : Mdina, et Rabat, la banlieue, car ils trouvaient l'agglomération trop grande.
Aujourd'hui, Mdina ne compte que 300 habitants, alors que Rabat en comptabilise... 11 000 !
Remparts, fortifications, citadelle et centre historique font de Rabat la suite logique de Mdina. Autre attrait de la ville, le musée Wignacourt, édifice de style baroque, autrefois résidence du collège des chapelains de l’Ordre des chevaliers de Malte.
Sa collection héroclite comprend beaux tableaux, meuble de collection et des objets d’époque. Construit sur l’ordre du Grand Maître Alof de Wignacourt (1601-1622) et achevé en 1749, il comporte en sous-sol la Grotte de St-Paul.
Dans ce lieu aurait résidé, selon la légende biblique, l’apôtre Saint Paul, lorsqu’il fît naufrage dans l’île en 60 après JC.
Mosta, petite ville du centre de l’ile, est connue surtout pour son église néoclassique Ste-Marie, haute de 67 m, la troisième coupole du monde par sa taille. Un véritable miracle a épargné ce chef d’oeuvre qui a failli être pulvérisé le 9 avril 1942 par une bombe qui en tombant a percé le dôme mais n’a pas explosé (!).
En 1693, un terrible tremblement de terre en Sicile touche aussi Mdina et terrasse nombre d'édifices. C’est un architecte français, Charles-François de Mondion, qui va en restaurer les remparts. La cathédrale Saint-Paul, détruite elle aussi, fut rebâtie par l'architecte maltais Lorenzo Gafà.
Baptisée « Cité du Silence », parce qu’elle ne compte aujourd’hui plus que quelques centaines d’habitants, Mdina constitue avec La Valette et Rabat, l’un des ensembles architecturaux les plus impressionnants de l’île.
Perchée sur un imprenable piton rocheux, la ville-musée séduit par ses fortifications et son dédale de ruelles étroites bordées de belles demeures patriciennes. On y trouve aussi à foison des places, des église baroques, des couvents et des palais.
Lorsque les Arabes prirent possession de Malte, ils partagèrent la ville en deux : Mdina, et Rabat, la banlieue, car ils trouvaient l'agglomération trop grande.
Aujourd'hui, Mdina ne compte que 300 habitants, alors que Rabat en comptabilise... 11 000 !
Remparts, fortifications, citadelle et centre historique font de Rabat la suite logique de Mdina. Autre attrait de la ville, le musée Wignacourt, édifice de style baroque, autrefois résidence du collège des chapelains de l’Ordre des chevaliers de Malte.
Sa collection héroclite comprend beaux tableaux, meuble de collection et des objets d’époque. Construit sur l’ordre du Grand Maître Alof de Wignacourt (1601-1622) et achevé en 1749, il comporte en sous-sol la Grotte de St-Paul.
Dans ce lieu aurait résidé, selon la légende biblique, l’apôtre Saint Paul, lorsqu’il fît naufrage dans l’île en 60 après JC.
Mosta, petite ville du centre de l’ile, est connue surtout pour son église néoclassique Ste-Marie, haute de 67 m, la troisième coupole du monde par sa taille. Un véritable miracle a épargné ce chef d’oeuvre qui a failli être pulvérisé le 9 avril 1942 par une bombe qui en tombant a percé le dôme mais n’a pas explosé (!).
Ile de Gozo
La petite île de Gozo est un paradis de la plongée et lieu connu depuis la plus haute antiquité. Depositphotos.com Auteur AnibalTrejo
Notre prochaine étape se trouve à 40 km de là, à l’embarcadère de Cirkewwa. Une traversée de 20 minutes va nous mener sur la petite île de Gozo, paradis de la plongée et site connu depuis la plus haute antiquité.
Nous mettons alors le cap sur Doueira Bay, un site époustouflant de beauté naturelle. Il comprend Fungus Rock, un énorme rocher cylindrique isolé à l’entrée de la baie mais aussi une véritable mer intérieure qui communique avec la Méditerranée grâce une ouverture naturelle.
Hélas, la célèbre fenêtre d'Azur, une arche naturelle monumentale sculptée par l’érosion, s’est effondrée dans la mer, victime de la corrosion et d’une violente tempête en mars 2017.
Mais Gozo recèle encore de multiples attraits pour les visiteurs avec ses deux temples mégalithiques de Ggantija à Xaghra ,qui sont parmi les plus anciens lieux de culte au monde érigés par la main de l’homme.
Lieu de villégiature, l'île regorge aussi de criques sauvages et de petites stations balnéaires comme celle de Xlendi. Si ce charmant endroit invite naturellement au farniente, il est aussi possible d'enchaîner sur un programme culturel avec la découverte de plusieurs temples préhistoriques dont ceux d’Hagar Qim, inscrits au patrimoine mondial de l'humanité.
Situé près de la ville de Qrendi, au-dessus des falaises au sud de Malte, le site a été dégagé en 1839 et restauré entre 1947 et 1950. Les ruines s’y étalent sur une période d’un millier d’année et remontent à 3 600 ans environ. On y a mis à jour de nombreuses statuettes et des figurines toutes en rondeurs, représentant la déesse de la fertilité.
Au sud de l'île il reste encore pas mal de choses à voir, telles les majestueuses falaises de Dingli, avec le point culminant de l’ile à 250 m de hauteur et la chapelle Madliena. Le magnifique cadre et la beauté sauvage des lieux, vous séduiront à coup sûr.
A noter encore le village de Sidgioui (Siggiewi) et de son fameux « The Limestone Heritage », musée thématique sur la pierre locale qui est une ancienne carrière transformée en un site polyvalent qui retrace l’évolution de la pierre calcaire locale, la globigérine, au cours des deux derniers millions d’années.
On notera parmi les autres curiosités le superbe Palazzo Parisio, au coeur de Naxxar, édifié au 18e siècle, et ses beaux jardins à l’italienne, visite qui pourra être avantageusement complétée par une balade en bateau à la Grotte Bleue.
Cette curiosité naturelle longue de 43 m et d’une profondeur allant jusqu’à 40 m, affiche une eau bleue et verte turquoise d'une transparence absolue.
Nous mettons alors le cap sur Doueira Bay, un site époustouflant de beauté naturelle. Il comprend Fungus Rock, un énorme rocher cylindrique isolé à l’entrée de la baie mais aussi une véritable mer intérieure qui communique avec la Méditerranée grâce une ouverture naturelle.
Hélas, la célèbre fenêtre d'Azur, une arche naturelle monumentale sculptée par l’érosion, s’est effondrée dans la mer, victime de la corrosion et d’une violente tempête en mars 2017.
Mais Gozo recèle encore de multiples attraits pour les visiteurs avec ses deux temples mégalithiques de Ggantija à Xaghra ,qui sont parmi les plus anciens lieux de culte au monde érigés par la main de l’homme.
Lieu de villégiature, l'île regorge aussi de criques sauvages et de petites stations balnéaires comme celle de Xlendi. Si ce charmant endroit invite naturellement au farniente, il est aussi possible d'enchaîner sur un programme culturel avec la découverte de plusieurs temples préhistoriques dont ceux d’Hagar Qim, inscrits au patrimoine mondial de l'humanité.
Situé près de la ville de Qrendi, au-dessus des falaises au sud de Malte, le site a été dégagé en 1839 et restauré entre 1947 et 1950. Les ruines s’y étalent sur une période d’un millier d’année et remontent à 3 600 ans environ. On y a mis à jour de nombreuses statuettes et des figurines toutes en rondeurs, représentant la déesse de la fertilité.
Au sud de l'île il reste encore pas mal de choses à voir, telles les majestueuses falaises de Dingli, avec le point culminant de l’ile à 250 m de hauteur et la chapelle Madliena. Le magnifique cadre et la beauté sauvage des lieux, vous séduiront à coup sûr.
A noter encore le village de Sidgioui (Siggiewi) et de son fameux « The Limestone Heritage », musée thématique sur la pierre locale qui est une ancienne carrière transformée en un site polyvalent qui retrace l’évolution de la pierre calcaire locale, la globigérine, au cours des deux derniers millions d’années.
On notera parmi les autres curiosités le superbe Palazzo Parisio, au coeur de Naxxar, édifié au 18e siècle, et ses beaux jardins à l’italienne, visite qui pourra être avantageusement complétée par une balade en bateau à la Grotte Bleue.
Cette curiosité naturelle longue de 43 m et d’une profondeur allant jusqu’à 40 m, affiche une eau bleue et verte turquoise d'une transparence absolue.
PRATIQUE
Y ALLER
Air Malta
Volotea
Ryanair
Transavia France
OFFICE DU TOURISME
Email: info@visitemalte.com
Site web: www.visitmalta.com/fr
EVENEMENTS
Les Iles maltaises sont très catholiques, avec une large gamme de festivités qui forment l'année religieuses. Les jours de fête représentent la vie des îles et quelques jours saints sont à présent des fêtes nationales, telle la fête de Santa Marija qui a lieu au milieu du mois d'août. D'autres fêtes, comme le festival de la récolte ou l'Imnarja à la fin de juin, sont imprégnées de folklore.
www.visitmalta.com/fr/annual-festivals
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Les Iles maltaises sont très catholiques, avec une large gamme de festivités qui forment l'année religieuses. Les jours de fête représentent la vie des îles et quelques jours saints sont à présent des fêtes nationales, telle la fête de Santa Marija qui a lieu au milieu du mois d'août. D'autres fêtes, comme le festival de la récolte ou l'Imnarja à la fin de juin, sont imprégnées de folklore.
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Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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