L’industrie du tourisme est un secteur-clé de l’économie mauricienne.
Outre la manne des devises, il est une véritable locomotive qui booste le commerce, les groupes hôteliers, la restauration, le bâtiment, le transport, l'artisanat, etc.
Près de 135 000 emplois environ en dépendent directement et il pèse 24% dans le PIB national.
Autant dire qu’une chute brutale aura de lourdes conséquences sur le pouvoir d’achat de la population et du pays tout entier.
L’affaire est d’autant plus délicate que depuis l’année dernière, son pouvoir d’attraction était déjà en chute libre par rapport à ses concurrents directs (Seychelles, Maldives, Sri-Lanka…)
L’environnement, le service et le rapport qualité-prix des Groupes hôteliers implantés dans le pays sont cités par les visiteurs, selon la presse locale.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, la Covid-19 est venue crucifier un peu plus les acteurs du tourisme en début d’année.
Air Mautitius, à la santé chancelante et concurrencée par tous les transporteurs du Golfe, a dû réduire la voilure et licencier la moitié de ses effectifs. Le risque d’une disparition prématurée n’est pas à écarter quand on connaît le contexte et les difficultés des compagnies dans le monde en général, et dans la région en particulier.
La Covid-19 est agitée comme un épouvantail par le pouvoir en place. Compte tenu de la situation à Mayotte et en Guyane, cette crainte semble tout à fait légitime et justifiée, car malgré l’aide logistique de la métropole, ces deux départements souffrent terriblement de l’épidémie.
Outre la manne des devises, il est une véritable locomotive qui booste le commerce, les groupes hôteliers, la restauration, le bâtiment, le transport, l'artisanat, etc.
Près de 135 000 emplois environ en dépendent directement et il pèse 24% dans le PIB national.
Autant dire qu’une chute brutale aura de lourdes conséquences sur le pouvoir d’achat de la population et du pays tout entier.
L’affaire est d’autant plus délicate que depuis l’année dernière, son pouvoir d’attraction était déjà en chute libre par rapport à ses concurrents directs (Seychelles, Maldives, Sri-Lanka…)
L’environnement, le service et le rapport qualité-prix des Groupes hôteliers implantés dans le pays sont cités par les visiteurs, selon la presse locale.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, la Covid-19 est venue crucifier un peu plus les acteurs du tourisme en début d’année.
Air Mautitius, à la santé chancelante et concurrencée par tous les transporteurs du Golfe, a dû réduire la voilure et licencier la moitié de ses effectifs. Le risque d’une disparition prématurée n’est pas à écarter quand on connaît le contexte et les difficultés des compagnies dans le monde en général, et dans la région en particulier.
La Covid-19 est agitée comme un épouvantail par le pouvoir en place. Compte tenu de la situation à Mayotte et en Guyane, cette crainte semble tout à fait légitime et justifiée, car malgré l’aide logistique de la métropole, ces deux départements souffrent terriblement de l’épidémie.
L’économie mauricienne va-t-elle mourir en bonne santé ?
Mais les observateurs pensent que cette crainte pourrait aussi cacher des raisons moins avouables sur le plan politique.
En effet, la crise sanitaire est aussi un enjeu de pouvoir pour les partis en place qui pourraient en sortir renforcés... ou pas !
Le tout sur fond d'élections municipales à venir et de passe d’armes entre la presse mauricienne, très critique vis-à-vis de l’action du Premier ministre et de sa gestion de la crise sanitaire.
En attendant, la date de réouverture des frontières ne fait toujours pas l’unanimité.
Le dernier conseil des ministres du vendredi dernier 24 juillet 2020 était censé mettre fin au suspens. Il n’en a rien été.
Les spéculations quant à la date de réouverture des frontières (fermées depuis le 18 mars) ont repris. Certains évoquent maintenant septembre, tandis que d’autres parlent déjà de... novembre prochain.
Des délais qui font très peur aux près de 15 000 entreprises qui travaillent dans le secteur et qui, malgré les aides gouvernementales, pourraient être contraintes de déclarer forfait à une échéance aussi lointaine.
Une ouverture en novembre dans le contexte actuel de regain du virus au niveau international, pourrait plomber définitivement la prochaine saison. L’économie mauricienne va-t-elle mourir en bonne santé ?
Toujours est-il que les amoureux de l’Île Maurice qui se comptent par dizaines de milliers en France, vont devoir encore attendre plusieurs semaines, sinon plusieurs mois avant de pouvoir de nouveau fouler le sable blanc du "Trou aux biches"...
En effet, la crise sanitaire est aussi un enjeu de pouvoir pour les partis en place qui pourraient en sortir renforcés... ou pas !
Le tout sur fond d'élections municipales à venir et de passe d’armes entre la presse mauricienne, très critique vis-à-vis de l’action du Premier ministre et de sa gestion de la crise sanitaire.
En attendant, la date de réouverture des frontières ne fait toujours pas l’unanimité.
Le dernier conseil des ministres du vendredi dernier 24 juillet 2020 était censé mettre fin au suspens. Il n’en a rien été.
Les spéculations quant à la date de réouverture des frontières (fermées depuis le 18 mars) ont repris. Certains évoquent maintenant septembre, tandis que d’autres parlent déjà de... novembre prochain.
Des délais qui font très peur aux près de 15 000 entreprises qui travaillent dans le secteur et qui, malgré les aides gouvernementales, pourraient être contraintes de déclarer forfait à une échéance aussi lointaine.
Une ouverture en novembre dans le contexte actuel de regain du virus au niveau international, pourrait plomber définitivement la prochaine saison. L’économie mauricienne va-t-elle mourir en bonne santé ?
Toujours est-il que les amoureux de l’Île Maurice qui se comptent par dizaines de milliers en France, vont devoir encore attendre plusieurs semaines, sinon plusieurs mois avant de pouvoir de nouveau fouler le sable blanc du "Trou aux biches"...
Droit de réponse de l'office de tourisme de l’île Maurice
L’office de tourisme de l’île Maurice tient à apporter un droit de réponse concernant l’article paru ce dimanche 26 juillet sur le site de Tour Mag.com. Afin de donner plus de contexte aux lecteurs et des éléments factuels, nous tenons à rappeler que l’année 2019 a été marquée par une croissance de 6% en termes d’arrivées touristiques française à l’île Maurice.
Concernant les arrivées internationales, l’année 2019 a été marquée par une baisse de 1.1% , baisse s’expliquant par les excellents chiffres de l’année 2018 ayant dépassé les prévisions. L’emploi du terme « chute libre » nous parait d’autant plus exagéré et ne reflète pas le dynamisme de l’île Maurice en termes d’attractivité touristique.
Le gouvernement mauricien ainsi que les partenaires mauriciens travaillent activement et main dans la main pour accueillir les touristes internationaux dans les meilleures conditions. La date officielle de réouverture des frontières sera communiquée ultérieurement
Concernant les arrivées internationales, l’année 2019 a été marquée par une baisse de 1.1% , baisse s’expliquant par les excellents chiffres de l’année 2018 ayant dépassé les prévisions. L’emploi du terme « chute libre » nous parait d’autant plus exagéré et ne reflète pas le dynamisme de l’île Maurice en termes d’attractivité touristique.
Le gouvernement mauricien ainsi que les partenaires mauriciens travaillent activement et main dans la main pour accueillir les touristes internationaux dans les meilleures conditions. La date officielle de réouverture des frontières sera communiquée ultérieurement
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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