Un dossier "chaud bouillant" à propos duquel l'Association de défense des actionnaires salariés et retraités de la société Air France (Adasraf), vient de prendre position.
Elle craint que la reprise par le groupe français de la desserte aérienne Strasbourg-Londres, souhaitée par les élus de la Région de Strasbourg, n'engendre "des effets économiques négatifs pour la Société Air France", a-t-elle dit mardi dans un communiqué.
"Contrairement à ce qui est évoqué par les élus, Air France n'a pas reçu de subventions à la hauteur des frais induits pour assurer cette desserte particulière", souligne l'association.
Néanmoins, "l'Adasraf souhaite qu'une solution acceptable soit trouvée" afin de "ne pas hypothéquer la place de Strasbourg comme capitale du parlement Européen".
La desserte aérienne Strasbourg-Londres est menacée depuis que la compagnie irlandaise à bas coûts Ryanair, seule compagnie aérienne à en assurer la liaison, a annoncé sa suspension "temporaire" à partir du 25 septembre et son remplacement par une desserte Baden Baden-Londres.
Pour Michael O'Leary, il n'y a pas de mystère : les subventions des aéroports sont indispensables au maintien des dessertes françaises. Cela a le mérite de la clarté et... du chantage !
La Rédaction avec AFP - 03 septembre 2003
redaction@tourmag.com
Elle craint que la reprise par le groupe français de la desserte aérienne Strasbourg-Londres, souhaitée par les élus de la Région de Strasbourg, n'engendre "des effets économiques négatifs pour la Société Air France", a-t-elle dit mardi dans un communiqué.
"Contrairement à ce qui est évoqué par les élus, Air France n'a pas reçu de subventions à la hauteur des frais induits pour assurer cette desserte particulière", souligne l'association.
Néanmoins, "l'Adasraf souhaite qu'une solution acceptable soit trouvée" afin de "ne pas hypothéquer la place de Strasbourg comme capitale du parlement Européen".
La desserte aérienne Strasbourg-Londres est menacée depuis que la compagnie irlandaise à bas coûts Ryanair, seule compagnie aérienne à en assurer la liaison, a annoncé sa suspension "temporaire" à partir du 25 septembre et son remplacement par une desserte Baden Baden-Londres.
Pour Michael O'Leary, il n'y a pas de mystère : les subventions des aéroports sont indispensables au maintien des dessertes françaises. Cela a le mérite de la clarté et... du chantage !
La Rédaction avec AFP - 03 septembre 2003
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