Sur 6570 contrôles réalisés l'an dernier par le centre de surveillance du commerce électronique de la DGCCRF (*), le taux d'anomalies a ainsi grimpé de 2 points par rapport à 2006.
Parmi les infractions : l'absence des mentions obligatoires (64% des cas), comme les coordonnées téléphoniques du site, la publicité trompeuse (10%) et les infractions aux règles d'affichage des prix (9%).
Le secteur du tourisme, très présent sur la toile n’échappe pas à la règle « trop de sites de voyages présentent encore les tarifs des billets d'avion sans inclure les taxes et les frais annexes. », souligne Luc Chatel dans l’interview.
La médaille d’or du mauvais élève revient au secteur « Voyages, transports, hôtels » puisqu’il cumule à lui seul le plus grands nombres d’anomalies : 44% (voir détail dans l’étude menée par la DGCCRF en bas d’article)
Pourtant ce n’est pas la première fois que les agences en ligne sont montrées du doigt. Déjà en décembre 2006, une enquête avait montré que « l’information du consommateur sur les conditions de vente et sur les prestations proposées est souvent insuffisante ou erronée. Les conditions pour bénéficier des offres promotionnelles sont difficilement lisibles par le consommateur. » (Lire)
Parmi les infractions : l'absence des mentions obligatoires (64% des cas), comme les coordonnées téléphoniques du site, la publicité trompeuse (10%) et les infractions aux règles d'affichage des prix (9%).
Le secteur du tourisme, très présent sur la toile n’échappe pas à la règle « trop de sites de voyages présentent encore les tarifs des billets d'avion sans inclure les taxes et les frais annexes. », souligne Luc Chatel dans l’interview.
La médaille d’or du mauvais élève revient au secteur « Voyages, transports, hôtels » puisqu’il cumule à lui seul le plus grands nombres d’anomalies : 44% (voir détail dans l’étude menée par la DGCCRF en bas d’article)
Pourtant ce n’est pas la première fois que les agences en ligne sont montrées du doigt. Déjà en décembre 2006, une enquête avait montré que « l’information du consommateur sur les conditions de vente et sur les prestations proposées est souvent insuffisante ou erronée. Les conditions pour bénéficier des offres promotionnelles sont difficilement lisibles par le consommateur. » (Lire)
Un peu moins de discrétion, SVP !
L’hôtellerie en ligne s’est également fait épingler en mars 2007 : sur 266 sites contrôlés, la moitié a fait l’objet de lettres de rappel de réglementation (127 en tout). ( Lire).
Des études qui ont le mérite de tirer la sonnette d’alarme, mais font-elles réellement avancer les mentalités ?
On peut le penser car comme le souligne l’enquête de la DGCCRF : « Au delà des chiffres bruts et contrairement aux apparences, le web est de moins en moins délictueux. Le pourcentage de délits (publicité mensongère, soldes illicites, contrefaçons, tromperie…) par rapport au total des infractions diminue : 12, 5 % en 2007 (16 % en 2006, 20 % en 2005). »
Pour autant elles ont tendance à mettre tous les sites de ventes en ligne, dans le panier de ceux qui ne jouent pas le jeu de la transparence !
Ainsi, c'est bien dommage mais, secret de l'instruction oblige, vous ne saurez pas quels sont les sites en infraction.
Si l’œil vigilant de la DGCCRF veille sur la toile on aurait aimé qu’elle se « mouille » davantage. Un peu moins de discrétion pourrait, éviter bien des amalgames pour le consommateur et faire « bouger » les portails incriminés.
On se souvient qu'en juillet 2007, « 60 millions de consommateurs » avait noté les 10 principales agences de voyages en ligne : Expédia.fr, Voyages-SNCF.com, Nouvelles Frontières, Anyway, Lastminute.com, Bourse-des-Voyages.com, Ebookers, Opodo, Promovacances, et Go Voyages.
Au cœur de l’étude toujours la même rengaine : transparence des prix, taxes, assurances, et accès aux hot lines… (Lire sur TourMaGazine.fr) Une enquête qui avait fait grands bruits dans le monde des agences en ligne. Elles n'ont d'ailleurs pas manqué de réagir. (Lire)
Conséquences immédiates : les sites mis sous les feux de la rampe ont essayé de "rattraper le coup". Ils affichent tous, désormais leurs prix TTC, et n’ont pas manqué de le faire savoir…
(*) Direction générale Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes
Bilan 2007 du réseau de surveillance de l'internet, pour le télécharger merci de CLIQUER ICI
Des études qui ont le mérite de tirer la sonnette d’alarme, mais font-elles réellement avancer les mentalités ?
On peut le penser car comme le souligne l’enquête de la DGCCRF : « Au delà des chiffres bruts et contrairement aux apparences, le web est de moins en moins délictueux. Le pourcentage de délits (publicité mensongère, soldes illicites, contrefaçons, tromperie…) par rapport au total des infractions diminue : 12, 5 % en 2007 (16 % en 2006, 20 % en 2005). »
Pour autant elles ont tendance à mettre tous les sites de ventes en ligne, dans le panier de ceux qui ne jouent pas le jeu de la transparence !
Ainsi, c'est bien dommage mais, secret de l'instruction oblige, vous ne saurez pas quels sont les sites en infraction.
Si l’œil vigilant de la DGCCRF veille sur la toile on aurait aimé qu’elle se « mouille » davantage. Un peu moins de discrétion pourrait, éviter bien des amalgames pour le consommateur et faire « bouger » les portails incriminés.
On se souvient qu'en juillet 2007, « 60 millions de consommateurs » avait noté les 10 principales agences de voyages en ligne : Expédia.fr, Voyages-SNCF.com, Nouvelles Frontières, Anyway, Lastminute.com, Bourse-des-Voyages.com, Ebookers, Opodo, Promovacances, et Go Voyages.
Au cœur de l’étude toujours la même rengaine : transparence des prix, taxes, assurances, et accès aux hot lines… (Lire sur TourMaGazine.fr) Une enquête qui avait fait grands bruits dans le monde des agences en ligne. Elles n'ont d'ailleurs pas manqué de réagir. (Lire)
Conséquences immédiates : les sites mis sous les feux de la rampe ont essayé de "rattraper le coup". Ils affichent tous, désormais leurs prix TTC, et n’ont pas manqué de le faire savoir…
(*) Direction générale Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes
Bilan 2007 du réseau de surveillance de l'internet, pour le télécharger merci de CLIQUER ICI