La fréquentation prévue de la montagne l'été régresse, mais les Savoie gardent le lead (©Savoie Mont-Blanc)
Après la crise sanitaire, ce sont désormais les préoccupations économiques qui prennent le pas, suscitant une forte inquiétude pour 1/4 des Français comme pour les Britanniques (25 %) et les Belges (21 %). Seuls les Néerlandais se déclarent moins pessimistes par rapport à la situation (12 %).
Malgré ce contexte pesant, les personnes interrogées sont fermement décidées à ne pas sacrifier leurs vacances d’été, après avoir été fortement contraintes par rapport à leurs projets d’évasion ces deux dernières saisons. En conséquence, les intentions de départ sont orientées à la hausse quel que soit le marché sondé et même légèrement supérieures aux habitudes pré-COVID.
À date, 4 Français sur 10 partiront de manière certaine (+ 7 points par rapport à la même période l’an passé), la même proportion se dit encore indécise (alors qu’ils étaient 40 % en 2021), tandis que 2 Français sur 10 % ne partiront pas, pour motif financier pour près de la moitié d’entre eux.
À noter qu’une évolution défavorable du contexte économique, sanitaire ou géopolitique n’impacterait que très faiblement les départs puisque 80 % des partants maintiendraient leurs projets de vacances et 75 % des indécis envisageraient toujours de s’évader cet été.
Chez nos voisins européens, la même tendance haussière concernant les taux de départ est constatée s’agissant des Britanniques, des Belges et des Néerlandais.
Malgré ce contexte pesant, les personnes interrogées sont fermement décidées à ne pas sacrifier leurs vacances d’été, après avoir été fortement contraintes par rapport à leurs projets d’évasion ces deux dernières saisons. En conséquence, les intentions de départ sont orientées à la hausse quel que soit le marché sondé et même légèrement supérieures aux habitudes pré-COVID.
À date, 4 Français sur 10 partiront de manière certaine (+ 7 points par rapport à la même période l’an passé), la même proportion se dit encore indécise (alors qu’ils étaient 40 % en 2021), tandis que 2 Français sur 10 % ne partiront pas, pour motif financier pour près de la moitié d’entre eux.
À noter qu’une évolution défavorable du contexte économique, sanitaire ou géopolitique n’impacterait que très faiblement les départs puisque 80 % des partants maintiendraient leurs projets de vacances et 75 % des indécis envisageraient toujours de s’évader cet été.
Chez nos voisins européens, la même tendance haussière concernant les taux de départ est constatée s’agissant des Britanniques, des Belges et des Néerlandais.
L’hébergement marchand sort grand gagnant des intentions
Autres articles
-
Vacances été : l'inflation remodèle le carnet de réservations
-
Savoie Mont Blanc propose des micro-aventures hivernales à portée de clic
-
Tignes lance GoTignes.net, sa solution de transports responsables sur-mesure
-
Savoie Mont Blanc Noël : une fréquentation soutenue malgré un climat capricieux
-
J’ai testé Val Thorens, la station de sports d’hiver la plus haute d’Europe 🔑
De bon augure pour les professionnels du tourisme, les réservations actées dans le secteur marchand sont en avance de 9 points à ce jour.
Parmi les indécis, 15 % se projettent sur le secteur marchand et 22 % n’ont pas encore d’idée arrêtée. Sur les marchés non-domestiques, le secteur marchand affiche +10 points en moyenne pour les clientèles britannique, belge et néerlandaise ayant déjà réservé.
Après deux années en net recul, les séjours à l’étranger retrouvent un niveau quasi-conformes à celui d’avant COVID (22 % des partants français). Les séjours domestiques continuent toutefois de remporter la palme de la destination préférée.
Parmi les indécis, 15 % se projettent sur le secteur marchand et 22 % n’ont pas encore d’idée arrêtée. Sur les marchés non-domestiques, le secteur marchand affiche +10 points en moyenne pour les clientèles britannique, belge et néerlandaise ayant déjà réservé.
Après deux années en net recul, les séjours à l’étranger retrouvent un niveau quasi-conformes à celui d’avant COVID (22 % des partants français). Les séjours domestiques continuent toutefois de remporter la palme de la destination préférée.
La Montagne, valeur-refuge
Avec 10 % des intentions de séjours des partants français, la montagne occupe la 3ème place, derrière le littoral et la campagne, mais devance la ville.
Conforme aux habitudes, ce ratio l’est également pour les Belges, les Néerlandais et les Britanniques, même si ces derniers choisissent deux fois moins la montagne l’été. Il pourrait en être différemment si le contexte économico-sanitaire venait à se dégrader. Dans ces circonstances, les changements de projets seraient particulièrement favorables à la montagne qui progresserait jusqu’à 16 % pour les partants français, à 14 % pour les Belges, tandis que les Anglais se tourneraient quant à eux vers la campagne.
« On voit clairement à travers ces mécanismes de report en cas de crise que la montagne est considérée, de par son environnement rassurant, comme une véritable valeur- refuge » analyse François Poursain, Directeur associé du cabinet Contours
Conforme aux habitudes, ce ratio l’est également pour les Belges, les Néerlandais et les Britanniques, même si ces derniers choisissent deux fois moins la montagne l’été. Il pourrait en être différemment si le contexte économico-sanitaire venait à se dégrader. Dans ces circonstances, les changements de projets seraient particulièrement favorables à la montagne qui progresserait jusqu’à 16 % pour les partants français, à 14 % pour les Belges, tandis que les Anglais se tourneraient quant à eux vers la campagne.
« On voit clairement à travers ces mécanismes de report en cas de crise que la montagne est considérée, de par son environnement rassurant, comme une véritable valeur- refuge » analyse François Poursain, Directeur associé du cabinet Contours
Savoie Mont Blanc au sommet des destinations Montagne
Les Savoie peuvent s'appuyer sur leurs ressources naturelles pour faire la course en tête (©Savie Mont-Blanc)
Traditionnellement hégémonique, la destination se voit plus renforcée encore cet été, en captant jusqu’à 36 % des intentions de séjours pour les partants en montagne, doublant ainsi quasiment la part de marché des Alpes du Sud (20 %), elles-mêmes suivies des Pyrénées (18 %).
Parmi les activités envisagées, les balades et randonnées sont plébiscitées. La cuisine de montagne, les découvertes culturelles et les baignades figurent également au programme.
Le vélo suscite d’avantage d’intérêt chez les habitués de la montagne tandis que les Français dans leur globalité se positionnent sur d’autres activités sportives, notamment nautiques. Autant d’arguments dont peut se faire valoir Savoie Mont Blanc, avec ses 4 grands lacs, ses 12 000 km de sentiers balisés et ses cols mythiques.
Parmi les activités envisagées, les balades et randonnées sont plébiscitées. La cuisine de montagne, les découvertes culturelles et les baignades figurent également au programme.
Le vélo suscite d’avantage d’intérêt chez les habitués de la montagne tandis que les Français dans leur globalité se positionnent sur d’autres activités sportives, notamment nautiques. Autant d’arguments dont peut se faire valoir Savoie Mont Blanc, avec ses 4 grands lacs, ses 12 000 km de sentiers balisés et ses cols mythiques.
Des séjours plus longs cet été
Signe d’un effet de rattrapage après deux années de pandémie frustrantes, les partants français renvoient clairement le besoin de couper et de profiter de leurs congés.
De ce fait, la durée de séjour est en augmentation, avec plus de la moitié des individus interrogés sur l’ensemble des marchés ayant prévu de partir 9 jours et plus (voire beaucoup plus > 15 jours), à l’exception des Anglais qui projettent majoritairement un séjour compris entre une et deux semaines.
La part des vacanciers envisageant la plus forte progression en termes de durée par rapport à leurs habitudes sont les hollandais, puisque plus d’1⁄4 d’entre eux l’estiment supérieure à leurs habitudes. En corollaire, le budget alloué aux vacances est orienté à la hausse (pour 15 % des partants Français sondés et jusqu’à 30 % des Hollandais).
De ce fait, la durée de séjour est en augmentation, avec plus de la moitié des individus interrogés sur l’ensemble des marchés ayant prévu de partir 9 jours et plus (voire beaucoup plus > 15 jours), à l’exception des Anglais qui projettent majoritairement un séjour compris entre une et deux semaines.
La part des vacanciers envisageant la plus forte progression en termes de durée par rapport à leurs habitudes sont les hollandais, puisque plus d’1⁄4 d’entre eux l’estiment supérieure à leurs habitudes. En corollaire, le budget alloué aux vacances est orienté à la hausse (pour 15 % des partants Français sondés et jusqu’à 30 % des Hollandais).
Mission séduction pour convaincre les indécis
Même s’ils pèsent moins que l’an passé, la part des indécis reste élevée (3,7 Français sur 10) et l’enjeu majeur repose sur leur potentiel de conversion.
L’Agence Savoie Mont Blanc a orienté sa communication en ce sens. « En relançant dès la fin avril, la campagne « Dehors t’appelle » et en déployant en parallèle le concept « Montagne, Mon Trip » pour les jeunes, nous sommes parfaitement synchronisés sur le timing de ceux qui hésitent encore sur les futures vacances d’été » décrypte Christelle Ferrière, directrice générale adjointe de L’Agence Savoie Mont Blanc.
Second enseignement, les critères pouvant nourrir le choix des indécis sont plus hétérogènes. Si l’on retrouve les fondamentaux tels que l’ensoleillement, la baignade et les grands espaces, ils revendiquent aussi une envie de découvrir des lieux inconnus, de trouver le calme, de goûter une identité gastronomique forte, sans oublier l’argument «prix bas» qui arrive en 3ème position des motivations. Autant d’atouts que la destination Savoie Mont Blanc peut faire valoir en période estivale.
L’Agence Savoie Mont Blanc a orienté sa communication en ce sens. « En relançant dès la fin avril, la campagne « Dehors t’appelle » et en déployant en parallèle le concept « Montagne, Mon Trip » pour les jeunes, nous sommes parfaitement synchronisés sur le timing de ceux qui hésitent encore sur les futures vacances d’été » décrypte Christelle Ferrière, directrice générale adjointe de L’Agence Savoie Mont Blanc.
Second enseignement, les critères pouvant nourrir le choix des indécis sont plus hétérogènes. Si l’on retrouve les fondamentaux tels que l’ensoleillement, la baignade et les grands espaces, ils revendiquent aussi une envie de découvrir des lieux inconnus, de trouver le calme, de goûter une identité gastronomique forte, sans oublier l’argument «prix bas» qui arrive en 3ème position des motivations. Autant d’atouts que la destination Savoie Mont Blanc peut faire valoir en période estivale.
Le court séjour, levier principal pour les non-partants - Une nécessaire pédagogie autour de la montagne l’été
La part résiduelle des non-partants – majoritairement pour raisons économiques- se montre peu sensible à modifier leurs plans. En toute logique financière, la facilitation de réservation d’un court-séjour (<1 semaine) arrive en tête des conditions susceptibles de les décider à franchir le pas.
Parmi les indécis, sur leurs projets de vacances, l’option ruralité/campagne” gagne du terrain en concentrant 13 % des potentielles intentions (+3 points par rapport à l’été dernier)
Identifiée comme second frein chez les non-partants, la méconnaissance de l’univers Montagne reste pénalisante, alors que ses nombreux atouts pourraient faire basculer la vision projetée par défaut.
Méthodologie
Enquête menée du 21 au 29 avril 2022 sur un échantillon représentatif de la population pour chacun des pays sondé
1 138 répondants français, 841 répondants britanniques 866 répondants belges et 720 répondants néerlandais.
Lire aussi :
L'agence Savoie Mont Blanc part en campagne pour draguer les jeunes « riders »
Liligo dévoile les tendances des vacanciers pour l'été 2022
Parmi les indécis, sur leurs projets de vacances, l’option ruralité/campagne” gagne du terrain en concentrant 13 % des potentielles intentions (+3 points par rapport à l’été dernier)
Identifiée comme second frein chez les non-partants, la méconnaissance de l’univers Montagne reste pénalisante, alors que ses nombreux atouts pourraient faire basculer la vision projetée par défaut.
Méthodologie
Enquête menée du 21 au 29 avril 2022 sur un échantillon représentatif de la population pour chacun des pays sondé
1 138 répondants français, 841 répondants britanniques 866 répondants belges et 720 répondants néerlandais.
Lire aussi :
L'agence Savoie Mont Blanc part en campagne pour draguer les jeunes « riders »
Liligo dévoile les tendances des vacanciers pour l'été 2022