''Je peux simplement vous dire qu'ici, en Guadeloupe, nous ne porterons jamais le label d'une agence avec qui nous sommes en compétition frontale toute l'année...''
T.M.com. Que représente « Penchard Voyages » en Guadeloupe ?
J-M.P. L'entreprise que j'ai créée voici 35 ans n'a pas d'activité en matière de tourisme réceptif.
En revanche j'ai développé la billetterie affaires ainsi que la production et la revente de voyages à forfait et surtout de croisières.
En Guadeloupe notre part du marché « out going » est de l'ordre de 40 %.
Nous avons quatre points de ventes répartis sur Basse-Terre et Grande-Terre et nous employons 47 salariés dont 25 ici à Basse-Terre.
T.M.com. A 7 000 kilomètres de Paris et Toulouse comment vivez-vous la fusion de votre réseau avec Selectour ?
J-M. Je suis pour le principe de la fusion mais il faut savoir qu'elle ne se vit pas de façon identique en Métropole qu'aux Antilles. Il y a des éléments sur lesquels je n'adhère pas. Vous comprendrez mon devoir de réserve.
Je peux simplement vous dire qu'ici, en Guadeloupe, nous ne porterons jamais le label d'une agence avec qui nous sommes en compétition frontale toute l'année.
J-M.P. L'entreprise que j'ai créée voici 35 ans n'a pas d'activité en matière de tourisme réceptif.
En revanche j'ai développé la billetterie affaires ainsi que la production et la revente de voyages à forfait et surtout de croisières.
En Guadeloupe notre part du marché « out going » est de l'ordre de 40 %.
Nous avons quatre points de ventes répartis sur Basse-Terre et Grande-Terre et nous employons 47 salariés dont 25 ici à Basse-Terre.
T.M.com. A 7 000 kilomètres de Paris et Toulouse comment vivez-vous la fusion de votre réseau avec Selectour ?
J-M. Je suis pour le principe de la fusion mais il faut savoir qu'elle ne se vit pas de façon identique en Métropole qu'aux Antilles. Il y a des éléments sur lesquels je n'adhère pas. Vous comprendrez mon devoir de réserve.
Je peux simplement vous dire qu'ici, en Guadeloupe, nous ne porterons jamais le label d'une agence avec qui nous sommes en compétition frontale toute l'année.
T.M.c. Vous avez une activité de tour-opérateur sur le marché local avec des destinations telles que la République Dominicaine ou Cuba. Comment les Antilles françaises peuvent elles concurrencer de telles destinations.
J-M.P. Sur le plan tarifaire il nous est impossible de les concurrencer pour des raisons évidentes de charges. Je crois qu'il ne faut pas chercher à les imiter et à développer des formules du type « all inclusive ».
Il faut proposer de l'authenticité, il faut inciter les clients à sortir des hôtels pour découvrir notre patrimoine naturel et historique, il faut proposer des vacances aux Caraïbes « à la française » qui assurent une sécurité et un bon encadrement. C'est d'ailleurs ce que proposent ici les hôteliers.
T.M.com. Comment vivez-vous « l'après-crise LKP ».
J.-M. P. La grève générale de janvier et février derniers, au coeur de la saison touristique, a des conséquences dramatiques sur l'emploi. Les dépôts de bilan se succèdent au Tribunal de Commerce et ce sont les plus faibles et les plus démunis qui paient !
Le taux de chômage va repartir à la hausse alors que depuis les lois de défiscalisation il baissait plus rapidement qu'en Métropole.
Et pourtant les outils sont là pour reconstruire. Je pense à la nouvelle loi Scellier outre-mer qui pourrait relancer l'économie et au nouveau programme de logement social dont nous avons ici un besoin énorme.
J-M.P. Sur le plan tarifaire il nous est impossible de les concurrencer pour des raisons évidentes de charges. Je crois qu'il ne faut pas chercher à les imiter et à développer des formules du type « all inclusive ».
Il faut proposer de l'authenticité, il faut inciter les clients à sortir des hôtels pour découvrir notre patrimoine naturel et historique, il faut proposer des vacances aux Caraïbes « à la française » qui assurent une sécurité et un bon encadrement. C'est d'ailleurs ce que proposent ici les hôteliers.
T.M.com. Comment vivez-vous « l'après-crise LKP ».
J.-M. P. La grève générale de janvier et février derniers, au coeur de la saison touristique, a des conséquences dramatiques sur l'emploi. Les dépôts de bilan se succèdent au Tribunal de Commerce et ce sont les plus faibles et les plus démunis qui paient !
Le taux de chômage va repartir à la hausse alors que depuis les lois de défiscalisation il baissait plus rapidement qu'en Métropole.
Et pourtant les outils sont là pour reconstruire. Je pense à la nouvelle loi Scellier outre-mer qui pourrait relancer l'économie et au nouveau programme de logement social dont nous avons ici un besoin énorme.